A l'autre bout de la corde
A l’autre bout de la corde
Je suis le danseur de corde en haut de ma tour,
la corde me faut la lancer pour un long parcours,
à une autre tour faire confiance, pour la tenir,
mais c’est ici que ma face commence à blêmir.
Qui pourra me tendre ce fil, sans traquenard,
sans hypocrisie, sans jalousie de charognard ?
De mon habileté, sur la corde, à danser,
je n’ai pas peur, mais de l’habileté rusée
des hommes, je suis terrifié, mes bras dansant
ne savent pas étouffer leur esprit malfaisant.
C’est alors qu’à ma vue, une chance se présente
sous la forme d’un arbre, un épicéa, il me semble,
il est le plus fort, le plus haut, le plus fier,
avec lui il n’y a pas de manière,
à sa tête, ma corde, je peux lui lancer,
à ses yeux de végétal, vraiment je peux me fier.
Mais voilà que par le plus inespéré des hasards,
ailleurs, une église, dans le ciel, comme un étendard,
dresse son clocher, sa flèche, une croix,
à laquelle je peux probablement avoir foi.
Lequel des deux choisir pour confier mon destin ?
L’arbre ou le clocher, la nature ou son créateur divin ?
Bla bla bla, tara ta ta, zim zim boum,
mon cerveau ne sait sur lequel faire son zoom.
Puis voilà que sur la place du village,
passe un enfant découvrant mon triste radotage.
Il me prend alors la corde et la tend faiblement.
C’est ainsi que sur elle je danse, intrépidement.
La corde touche le sol, sans aucune hauteur,
mais je danse, je danse avec la plus belle des ferveurs.
J’abandonne vite mes rêves de grandeur,
et le gravier, l’herbe, le trottoir deviennent mes spectateurs,
tandis qu’au bout extrême de ma corde,
l’enfant rit et rit toujours sans aucun souci de miséricorde.
Je suis le danseur de corde en haut de ma tour,
la corde me faut la lancer pour un long parcours,
à une autre tour faire confiance, pour la tenir,
mais c’est ici que ma face commence à blêmir.
Qui pourra me tendre ce fil, sans traquenard,
sans hypocrisie, sans jalousie de charognard ?
De mon habileté, sur la corde, à danser,
je n’ai pas peur, mais de l’habileté rusée
des hommes, je suis terrifié, mes bras dansant
ne savent pas étouffer leur esprit malfaisant.
C’est alors qu’à ma vue, une chance se présente
sous la forme d’un arbre, un épicéa, il me semble,
il est le plus fort, le plus haut, le plus fier,
avec lui il n’y a pas de manière,
à sa tête, ma corde, je peux lui lancer,
à ses yeux de végétal, vraiment je peux me fier.
Mais voilà que par le plus inespéré des hasards,
ailleurs, une église, dans le ciel, comme un étendard,
dresse son clocher, sa flèche, une croix,
à laquelle je peux probablement avoir foi.
Lequel des deux choisir pour confier mon destin ?
L’arbre ou le clocher, la nature ou son créateur divin ?
Bla bla bla, tara ta ta, zim zim boum,
mon cerveau ne sait sur lequel faire son zoom.
Puis voilà que sur la place du village,
passe un enfant découvrant mon triste radotage.
Il me prend alors la corde et la tend faiblement.
C’est ainsi que sur elle je danse, intrépidement.
La corde touche le sol, sans aucune hauteur,
mais je danse, je danse avec la plus belle des ferveurs.
J’abandonne vite mes rêves de grandeur,
et le gravier, l’herbe, le trottoir deviennent mes spectateurs,
tandis qu’au bout extrême de ma corde,
l’enfant rit et rit toujours sans aucun souci de miséricorde.