Poe

par 411, mardi 12 mai 2020, 16:34 (il y a 1655 jours)

je ne sais qu’être nuit mêm’ si j’envisage
de lever vers soleil mon triste visage
lune habite chez moi plafond se fissure
ça lézarde pas mal dans la moisissure
et mon œil bien ouvert croit voir l’absolu
la vérité nue quand lumière pollue
je hais la journée n’aime que la pâleur
d’un long crépuscule quand ralentit l’heure
la lune est mon père et folie mon drapeau
pas très loin du délire edgar allan poe
je reste à côté de mes ruissellements
je nie le bonheur et je suis seulement
produit d’une enfance où ça pleuvait des flaques
des pleins seaux de nerfs et parfois quelques claques
le bruit si soudain de peau contre la peau
je me sentais chat noir edgar allan poe
baudelaire et rimbaud ou appollinaire
sur papier gribouillé je passais mes nerfs
sous la lune souillée repos’ ma dépouille
je respire un coup puis me coule une douille
je meurs quelques fois mais la vie me rattrape
ton joint c’est du com’ mes vers c’est de la frappe
des masques rouges comme des oripeaux
maison chute soudain edgar allan poe

Poe

par Périscope @, mardi 12 mai 2020, 17:39 (il y a 1655 jours) @ 411

Texte agrémenté de belles images baroques.
Des vers de 11 pieds ! Pourquoi par 12 finalement ?

Bien sûr la contrainte métrique oblige à des ellipses
qui souvent enlèvent de la fluidité et de la clarté de sens.
La métrique ne dégage pas le rythme (que tu recherches tant) du moins dans ce texte


En fin de compte j'en suis revenu un peu de la contrainte métrique après l'avoir
beaucoup pratiquée,
je maintiens encore la rime (car elle donne des idées pour le vers suivant)

mes vers ainsi sont semi-libres comme tout le monde

Poe

par sobac @, mardi 12 mai 2020, 20:10 (il y a 1655 jours) @ 411

référence a ce poète mort jeune mais dont l'influence à été certaine au USA

JE RETIENS


la vérité nue quand lumière pollue