j'ai vu
j’ai vu le jour pâlir entre deux larmesla mort s’exhibait avec hargne
des paroles échangées
sur fond de comédie humaine
la nuit dans ses filets propices
attisait l’odeur charnelle
le froid avait cette présence
qu’aucune phrase dénonçait
derrière en arrière-plan, l’éphémère
vivait ses derniers instants
ici-bas gît son dernier râle
la pluie redoubla
les yeux mouillés d’avoir braver
le temps illustre messager
donna des sueurs glacées
l’écho les amplifia
sur le trottoir usé
le pied d’un anonyme
martela l’inégalité des chances
l’alcool s’infiltrait
après personne ne se souvint
si l’argent plaidoyer ou corrompez
brouillard, son mystère
occulta les remords
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