Impressions d'en finir
par Périscope 
, mardi 15 septembre 2020, 15:37 (il y a 1529 jours)
Impressions d’en finir
Elle jette son rideau mortuaire sur l’immeuble
Les nuées roulent à toute allure
Vrai qu’elles ont peur
Et elle la ronde la blanche la joufflue
elle se planque sous les hardes des filles
se profane
L’arbre remue ses tentacules
Les fenêtres sont verdâtres
Les limbes des fleurs se font grillage
L’étoile aussi parlons-en
l’étoile dernier caillou d’un désert de cendres
L’idiot continue de frapper sa tôle
dans l’inconnu
Sur ma table il y n’a plus d’ombre
qu’une ternissure livide
une morve où je vous écris
Elle a jeté sa gourme en frayant avec l’aube
elle dont j’ai oublié le nom
elle laisse maintenant les camions percer sa ténèbre
elle vous rabote les épaules
On se cogne à ses vides
Dans les allées du jardin on ne trébuche plus
Une liesse terrible gagne vos genoux
On en a fait le tour de celle où on se plongeait
Elle ne marque plus la cadence du cosmos
De nos balcons on se jettera avec responsabilité
Les insectes sont affolés
ils courent comme des voleurs
Des vitrines lumineuses pour rien
Elle doit fulminer celle dont j’ai perdu le mot
parce que je suis devenu La Nuit en plein jour
Arrêtez donc de me souhaiter bonne nuit !
Elle jette son rideau mortuaire sur l’immeuble
Les nuées roulent à toute allure
Vrai qu’elles ont peur
Et elle la ronde la blanche la joufflue
elle se planque sous les hardes des filles
se profane
L’arbre remue ses tentacules
Les fenêtres sont verdâtres
Les limbes des fleurs se font grillage
L’étoile aussi parlons-en
l’étoile dernier caillou d’un désert de cendres
L’idiot continue de frapper sa tôle
dans l’inconnu
Sur ma table il y n’a plus d’ombre
qu’une ternissure livide
une morve où je vous écris
Elle a jeté sa gourme en frayant avec l’aube
elle dont j’ai oublié le nom
elle laisse maintenant les camions percer sa ténèbre
elle vous rabote les épaules
On se cogne à ses vides
Dans les allées du jardin on ne trébuche plus
Une liesse terrible gagne vos genoux
On en a fait le tour de celle où on se plongeait
Elle ne marque plus la cadence du cosmos
De nos balcons on se jettera avec responsabilité
Les insectes sont affolés
ils courent comme des voleurs
Des vitrines lumineuses pour rien
Elle doit fulminer celle dont j’ai perdu le mot
parce que je suis devenu La Nuit en plein jour
Arrêtez donc de me souhaiter bonne nuit !
Impressions d'en finir
bonjour periscope, j'ai remarqué un tic stylistique chez vous :
cela consiste à mettre systématiquement un titre qui n'a rien à voir avec le texte.
c'est sans doute fait pour créer la surprise et susciter l'interrogation,
mais comme vous le faite à chaque fois, le truc est un peu éventé.
cela consiste à mettre systématiquement un titre qui n'a rien à voir avec le texte.
c'est sans doute fait pour créer la surprise et susciter l'interrogation,
mais comme vous le faite à chaque fois, le truc est un peu éventé.
Impressions d'en finir
par Périscope , mercredi 16 septembre 2020, 15:54 (il y a 1528 jours) @ dh
En général j'essaie de mettre un titre qui ne soit pas l'illustration ou
le pléonasme du texte
Il peut être métaphorique, abstrait ou concret, connotatif, commentatif etc
mais toujours en rapport de près ou de loin avec le texte
Par ex : "Impressions d'en finir" ce texte étant le 3ème sur un même thème, La Nuit, le titre dit que ce texte évoque la volonté d'en terminer avec ce thème
"Encore un peu" : c'est le 2ème texte sur le même sujet, le titre dit que j'évoquerai encore un peu le sujet initial
"36 fois la nuit" : le titre correspond aux 36 phrases qui évoquent la nuit
Donc mes titres ne sont en rien des trucs,
simplement ils sont pour moi une manière de faire déborder le texte de son cadre
le pléonasme du texte
Il peut être métaphorique, abstrait ou concret, connotatif, commentatif etc
mais toujours en rapport de près ou de loin avec le texte
Par ex : "Impressions d'en finir" ce texte étant le 3ème sur un même thème, La Nuit, le titre dit que ce texte évoque la volonté d'en terminer avec ce thème
"Encore un peu" : c'est le 2ème texte sur le même sujet, le titre dit que j'évoquerai encore un peu le sujet initial
"36 fois la nuit" : le titre correspond aux 36 phrases qui évoquent la nuit
Donc mes titres ne sont en rien des trucs,
simplement ils sont pour moi une manière de faire déborder le texte de son cadre
Impressions d'en finir
impressionnante conclusion, juste au moment où je me disais : "comme chaque fois qu'on brode sur un thème, on atteint le bout de la pelote, on perd un peu l'énergie du départ"...tu changes de registre et quelque chose de mortuaire et de discordant apparaît, quelque chose qui évoque bien la fin, oui, l'effacement, comme on perd un nom qu'on a beaucoup aimé.
l'ensemble, c'est fort.
l'ensemble, c'est fort.
Impressions d'en finir
par Périscope , jeudi 17 septembre 2020, 09:21 (il y a 1527 jours) @ seyne
j'ai écrit ces textes en plein milieu de la nuit, dehors, durant plusieurs
jours consécutifs où je me fixais ce rendez-vous avec la nuit
textes écrits sans lumière, "à l'aveugle" dans l'obscurité de la nuit
le matin j'étais surpris de reconnaître des phrases sur mon bout de papier
c'est ce qui m'a encouragé à poursuivre mon expérience
je suis content Seyne que ce texte alors t'ait intéressé
jours consécutifs où je me fixais ce rendez-vous avec la nuit
textes écrits sans lumière, "à l'aveugle" dans l'obscurité de la nuit
le matin j'étais surpris de reconnaître des phrases sur mon bout de papier
c'est ce qui m'a encouragé à poursuivre mon expérience
je suis content Seyne que ce texte alors t'ait intéressé
Impressions d'en finir
par sobac , samedi 19 septembre 2020, 10:23 (il y a 1525 jours) @ Périscope
la nuit t'inspire , elle te renvoie des sons des images des impressions et toi tel l'acrobate tu jongle avec