III
III
laisser trace est impérieux laisser trace derrière fracas du numineux se voir furieux aimé compris naître un peu mi
eux dans bien des lieux plus lumineux dans femmes ou âmes plus rieuses
âmes qui n’ont pas même vécu ou déceptions ou même vue
sur tréfonds de la crasse
gober l'œil et laisser trace caresser l'ère casser syntaxe détrousser poètes faire place nette que le mot MOT ne soit plus jamais le
même exciter papilles des siècles curiosité des décennies
exister gros dans toutes les langues parler le bobo le mômô le neuneu le coco le vrai faux le faux vrai le paumé le sauvé dernière minute ou le lutteur peu vaillant le raffiné ou l’octopute
parler le gars qu’a pas le droit d’être un génie qu’a pas souffert qu’est classe moyenne assez courtois un peu pédé pas trop quand même et ferme ta gueule
qu’a pas glissé qu’est pas tombé au bon moment ou dans les bonnes mains causer avec l’accent des peu humains des mamans
tristes des baffés au berceau
cheminer dans tristes sorts sentir l’essence puis faire brûlot des meilleurs sentiments des pires défauts
mettre amour amour et amour dans l’anti-chambre de la haine et blasphémer et plus encore aimer ce corps tant malmené avoir amour des mutilés s’sentir aimé comme un cachet bon pour le cœur
avoir humanité entière dans cacro tant creusé penser que penser n’est pas un crime et porter haut l’étendard de la fragilité creuser profond dans cris tus pour pas tuer
s’habituer à être moqué à pas avoir bonnes chaussures le bon galure la bonne allure
et puis s’griller à vive allure trop maladroit devenir spectre puis nain puis nourrisson puis serpillère se taire
en pensant vengeance absolue quand poésie sera tant lue qu’elle débordera de la terre
viser l’espace chercher l’éclair le craquement le trou noir l’explosion folle laisser sa trace et vivre en ombre menue se muer en miroir en reflets ingénus puis qu’on crève là-haut au sommet des monts nus
cachant parfois de bien tendres tombeaux
des rires dans des pleurs
des ires dans des peurs
des ilots pleins de cœurs
et dans l’ombre cachée
son enfances perdues
laisser trace est impérieux laisser trace derrière fracas du numineux se voir furieux aimé compris naître un peu mi
eux dans bien des lieux plus lumineux dans femmes ou âmes plus rieuses
âmes qui n’ont pas même vécu ou déceptions ou même vue
sur tréfonds de la crasse
gober l'œil et laisser trace caresser l'ère casser syntaxe détrousser poètes faire place nette que le mot MOT ne soit plus jamais le
même exciter papilles des siècles curiosité des décennies
exister gros dans toutes les langues parler le bobo le mômô le neuneu le coco le vrai faux le faux vrai le paumé le sauvé dernière minute ou le lutteur peu vaillant le raffiné ou l’octopute
parler le gars qu’a pas le droit d’être un génie qu’a pas souffert qu’est classe moyenne assez courtois un peu pédé pas trop quand même et ferme ta gueule
qu’a pas glissé qu’est pas tombé au bon moment ou dans les bonnes mains causer avec l’accent des peu humains des mamans
tristes des baffés au berceau
cheminer dans tristes sorts sentir l’essence puis faire brûlot des meilleurs sentiments des pires défauts
mettre amour amour et amour dans l’anti-chambre de la haine et blasphémer et plus encore aimer ce corps tant malmené avoir amour des mutilés s’sentir aimé comme un cachet bon pour le cœur
avoir humanité entière dans cacro tant creusé penser que penser n’est pas un crime et porter haut l’étendard de la fragilité creuser profond dans cris tus pour pas tuer
s’habituer à être moqué à pas avoir bonnes chaussures le bon galure la bonne allure
et puis s’griller à vive allure trop maladroit devenir spectre puis nain puis nourrisson puis serpillère se taire
en pensant vengeance absolue quand poésie sera tant lue qu’elle débordera de la terre
viser l’espace chercher l’éclair le craquement le trou noir l’explosion folle laisser sa trace et vivre en ombre menue se muer en miroir en reflets ingénus puis qu’on crève là-haut au sommet des monts nus
cachant parfois de bien tendres tombeaux
des rires dans des pleurs
des ires dans des peurs
des ilots pleins de cœurs
et dans l’ombre cachée
son enfances perdues