IX
IX
J’aimerais savoir dire je t’aime sans crier au secours
ne pas piétiner ton cœur te rouler dans la merde mon amour
mots sont couteaux tranchants pour mieux t’arracher à moi
phrases marteaux lourds pour te péter les doigts
strophes des cartons où s’abiment peu à peu
des cahiers remplis de toi de moi d'orages et de nous deux
j’aimerais dire je t’aime sans rougir de honte ou bien de gêne
ton corps est à gravir déjà je manque d’oxygène
je ne t’aime pas on the rocks je te veux claire nette je te bois sec
et tu te glisses dans ma gorge laisses pour trace aveu d’échec
tant tu brûles en ma carcasse ô toi pétasse de mes rêves
résidu de mes nuits agitées tu disparais quand je me lève
pourquoi faut-il qu’il y ait un mystère un jeu une incertitude
pourquoi ce danger de néant de retourner à solitude
dans ce pays lointain où seuls luisent les yeux de ma chienne
où amour est clair et limpide où je peux vivre sans haine
c’est vrai que je suis brutal
c’est vrai que je sais blesser
soudain devenir létal
d’un coup d’œil assassiné
peut-être qu’un jour je finirai vraiment par détester les femmes
mais ce jour n’est pas venu je crois où je me vautrerai dans l’infâme
dans l’incréé dans l’instant pet dans plus assez de poésie
pour que la beauté reste en vie pour retenir mes hérésies
car tu m’importes encore car pour moi tu es sacrée
malgré tout malgré la vie malgré la déception nacrée
qui me sert de fin de lune d’accouchement de petit jour
j’aimerais te dire je t’aime en vrai enfin et sans crier au secours
J’aimerais savoir dire je t’aime sans crier au secours
ne pas piétiner ton cœur te rouler dans la merde mon amour
mots sont couteaux tranchants pour mieux t’arracher à moi
phrases marteaux lourds pour te péter les doigts
strophes des cartons où s’abiment peu à peu
des cahiers remplis de toi de moi d'orages et de nous deux
j’aimerais dire je t’aime sans rougir de honte ou bien de gêne
ton corps est à gravir déjà je manque d’oxygène
je ne t’aime pas on the rocks je te veux claire nette je te bois sec
et tu te glisses dans ma gorge laisses pour trace aveu d’échec
tant tu brûles en ma carcasse ô toi pétasse de mes rêves
résidu de mes nuits agitées tu disparais quand je me lève
pourquoi faut-il qu’il y ait un mystère un jeu une incertitude
pourquoi ce danger de néant de retourner à solitude
dans ce pays lointain où seuls luisent les yeux de ma chienne
où amour est clair et limpide où je peux vivre sans haine
c’est vrai que je suis brutal
c’est vrai que je sais blesser
soudain devenir létal
d’un coup d’œil assassiné
peut-être qu’un jour je finirai vraiment par détester les femmes
mais ce jour n’est pas venu je crois où je me vautrerai dans l’infâme
dans l’incréé dans l’instant pet dans plus assez de poésie
pour que la beauté reste en vie pour retenir mes hérésies
car tu m’importes encore car pour moi tu es sacrée
malgré tout malgré la vie malgré la déception nacrée
qui me sert de fin de lune d’accouchement de petit jour
j’aimerais te dire je t’aime en vrai enfin et sans crier au secours