le slam de delivre
livrez à nous même , prêts à être lus
on livre des mots comme on cède à la passion
d’avoir en sa possession le texte , celui qui
fait mouche ou tilt c’est selon ton âge
car l’expression se prête a cette comparaison
alors on ose , on se met à nu, à tort ou à raison
plus que la fièvre c’est la rage
d’écrire sans alibis sans prétentions
juste pour se faire plaisir
c’est la cerise sur la page blanche
le cliquetis du clavier
le crissement du stylo
de ces phrases qui s’enchaînent, se multiplient
de cette sensation d’accorder jour, et nuit
d’aller puiser jusqu’à l’épuisement
la joie de plus pouvoir faire autrement
d’être accro pire qu’un junky
d’avoir sa dose, se dire encore et persévérer
attendre le retour, l’écho, l’éloge
se justifier ou expliquer, le comment du pour
quoiqu’il en soit, tel le possédé, comme un pot
de terre, de fer, faire en sorte que
sa griffe, son empreinte, sa patte, son ego,nous sorte du lot
reconnu en tant que tel en décochant sa flèche
prose poésie slam récit nouvelle
ou simplement anecdote, voire racontar
car l’art en somme n’a pas de frontières
c’est la métaphore de notre moi
afin de se rassurer
donc en résumé
se prouver que l’éphémère a sa réalité
quand on imagine l’après
des autres mots, de la rime qui tue
du flow créatif, du rythme que sublime l’effet
d’avoir l’envie d’écrire
nos mots
on livre des mots comme on cède à la passion
d’avoir en sa possession le texte , celui qui
fait mouche ou tilt c’est selon ton âge
car l’expression se prête a cette comparaison
alors on ose , on se met à nu, à tort ou à raison
plus que la fièvre c’est la rage
d’écrire sans alibis sans prétentions
juste pour se faire plaisir
c’est la cerise sur la page blanche
le cliquetis du clavier
le crissement du stylo
de ces phrases qui s’enchaînent, se multiplient
de cette sensation d’accorder jour, et nuit
d’aller puiser jusqu’à l’épuisement
la joie de plus pouvoir faire autrement
d’être accro pire qu’un junky
d’avoir sa dose, se dire encore et persévérer
attendre le retour, l’écho, l’éloge
se justifier ou expliquer, le comment du pour
quoiqu’il en soit, tel le possédé, comme un pot
de terre, de fer, faire en sorte que
sa griffe, son empreinte, sa patte, son ego,nous sorte du lot
reconnu en tant que tel en décochant sa flèche
prose poésie slam récit nouvelle
ou simplement anecdote, voire racontar
car l’art en somme n’a pas de frontières
c’est la métaphore de notre moi
afin de se rassurer
donc en résumé
se prouver que l’éphémère a sa réalité
quand on imagine l’après
des autres mots, de la rime qui tue
du flow créatif, du rythme que sublime l’effet
d’avoir l’envie d’écrire
nos mots