Oh si seulement...
Il est des fleurs qui ne disent pas leurs noms, soit qu'on ne les sait pas, soit qu'ils soient cachés, soit encore qu'elles n'en aient pas.
Ainsi de celles que l'on n'a pas lues, au hasard d'un marque-page, de la Lathrée ou de celles d'une autre sphère, d'un autre débat.
Myosotis ou Giroflée, ne me touchez pas ou je n'aurai pas de pensées pour la marguerite bien vivante, vivante pour deux coquelicots comme deux blessures mortelles et luisantes.
Fleurs, je ne sais rien de vos symboliques ; pardonnez-moi cet affront de vous haïr comme on martèle au piano divin de vos partitions plus qu'humaines, plus que cruelles, plus qu'immortelles.
Je ne sais si la tablature de pensées vaut mieux que le podium aux Hellébores. Mais laissez-moi songer qu'il n'y a rien qui vaille mieux qu'un pot d'Hebe en fleurs aux mains d'un ami qui ne sait pas qu'il tient une Véronique.
Et le reste est fleurs des prés, près d'un cyprès, vous le saviez.
Ainsi de celles que l'on n'a pas lues, au hasard d'un marque-page, de la Lathrée ou de celles d'une autre sphère, d'un autre débat.
Myosotis ou Giroflée, ne me touchez pas ou je n'aurai pas de pensées pour la marguerite bien vivante, vivante pour deux coquelicots comme deux blessures mortelles et luisantes.
Fleurs, je ne sais rien de vos symboliques ; pardonnez-moi cet affront de vous haïr comme on martèle au piano divin de vos partitions plus qu'humaines, plus que cruelles, plus qu'immortelles.
Je ne sais si la tablature de pensées vaut mieux que le podium aux Hellébores. Mais laissez-moi songer qu'il n'y a rien qui vaille mieux qu'un pot d'Hebe en fleurs aux mains d'un ami qui ne sait pas qu'il tient une Véronique.
Et le reste est fleurs des prés, près d'un cyprès, vous le saviez.