jude stefan est mort
par dh, lundi 16 novembre 2020, 09:35 (il y a 1467 jours)
je relisais parfois son recueil en poche poésie gallimard.
un auteur sombre et désespéré, pessimiste, sans illusions et lucide.
un auteur sombre et désespéré, pessimiste, sans illusions et lucide.
jude stefan est mort
par sobac , lundi 16 novembre 2020, 11:28 (il y a 1467 jours) @ dh
je viens d'aller voir sur Wikipédia
90 ans un bel âge comme on dit
trés prolixe , vivant à Orbec (Calvados)
Jacques Dufour dit Jude Stéfan
Jude Stéfan est un pseudonyme intentionnellement choisi. Jude : Jude l'obscur de Thomas Hardy ; Stéphen, le héros de Joyce ; « steorfan », terme à propos duquel Jude Stéfan écrit : « en vieil anglais steorfan veut dire mourir/ et si j'en retranche l'or/ reste ma vie terne » (Jude Stéfan, Cahier 8, Le Temps qu’il fait, Cognac, 1993, p. 86).
merci je ne connaissais pas
90 ans un bel âge comme on dit
trés prolixe , vivant à Orbec (Calvados)
Jacques Dufour dit Jude Stéfan
Jude Stéfan est un pseudonyme intentionnellement choisi. Jude : Jude l'obscur de Thomas Hardy ; Stéphen, le héros de Joyce ; « steorfan », terme à propos duquel Jude Stéfan écrit : « en vieil anglais steorfan veut dire mourir/ et si j'en retranche l'or/ reste ma vie terne » (Jude Stéfan, Cahier 8, Le Temps qu’il fait, Cognac, 1993, p. 86).
merci je ne connaissais pas
un poème de JS
par dh, mardi 17 novembre 2020, 13:19 (il y a 1466 jours) @ sobac
arbres blancs arbres de mai vos
roses en beauté vos neiges explosent
hâtivement comme ausone et malherbe
qui morts têtes sans force dans leur nuit
foulent le pré des blanches asphodèles
la Vieille Parque parmi les ruines y
trébuchant ramasse leurs derniers mots
les ultimes joyaux avec un râteau pour blason
si nous aimer dressés diffère des couchés,
Euphrasie, beau prénom à prendre à f…
une petite croix endeuille ton nom une
tombe fraîche cueillons vite la nuit
un chien nommé Vieux Soleil y signera
le ciment de sa pisse arabesque en
nitchevoque alias carpe diem
À la Vieille Parque, 1989 (Poésie/Gallimard, p.113)
roses en beauté vos neiges explosent
hâtivement comme ausone et malherbe
qui morts têtes sans force dans leur nuit
foulent le pré des blanches asphodèles
la Vieille Parque parmi les ruines y
trébuchant ramasse leurs derniers mots
les ultimes joyaux avec un râteau pour blason
si nous aimer dressés diffère des couchés,
Euphrasie, beau prénom à prendre à f…
une petite croix endeuille ton nom une
tombe fraîche cueillons vite la nuit
un chien nommé Vieux Soleil y signera
le ciment de sa pisse arabesque en
nitchevoque alias carpe diem
À la Vieille Parque, 1989 (Poésie/Gallimard, p.113)
un poème de JS
par sobac , mardi 17 novembre 2020, 13:53 (il y a 1466 jours) @ dh
merci
écriture ciselée
écriture ciselée