Cancans
Cancans
Quand l’heure d’hiver grignote le temps du couvre feu
Quand en Amérique les ouragans déportent les crocodiles sur les terrains de golf
Quand on regarde la beauté du plafond avant qu’il ne s’écroule
Quand le soleil éblouit le ventre des mouettes
Quand on entend les hommes taper comme des sourds
Quand la pandémie est une aubaine pour les misanthropes
Quand les défunts ne savent pas à quel avenir ils ont échappé
Quand dans l’herbe les oiseaux morts sur le dos tournent leurs pattes vers le ciel
Quand le vent s’engouffre dans le couloir de mes os
Quand tu dis que le sachet d’avoine n’est plus dans le placard
je me retiens de braire
Quand elle se fait appeler « Plume » parce qu’elle est grosse
Quand l’empathie soigne la mauvaise conscience
Quand on fait une sieste dans l’aquarium aves les poissons
Quand la nuit crie contre les pneus qui la roulent
Quand les enfants voient dans leur père ce qu’ils craignent de devenir
Quand respirer devient une liberté interdite
Quand le manque d’argent est une prison invisible
Quand le créateur travestit et déguise la mémoire
Quand se croire moche est une bonne raison de rester chez soi
Quand le rossignol ne chante plus un corbeau le remplace
Quand le ventre gras des vahinés en dansant fait des vagues
Quand chaque page du livre est un appel
Qaund sur la plage on met nos pas dans la trace de ceux des chevaux
Quand dans le creuset des feuilles dort la pluie d’hiver
Quand la nuit n’est pas coupable de son obscurité
Quand un oiseau sautille et qu’il emporte son ombre
Quand on se morfond dans un gouffre à hauteur d’homme
Quand à lui seul un mimosa crée la lumière
Quand l’animal sauvage apprivoisé devient stupide
Quand les arbres enlèvent leurs fringues l’hiver pour montrer l’horizon
Quand le mot froid commence par un F comme feu
Quand la vision des choses dépend de la position des nuages
alors très lentement tu caresses le chemin au bout duquel tu me conduis
Quand l’heure d’hiver grignote le temps du couvre feu
Quand en Amérique les ouragans déportent les crocodiles sur les terrains de golf
Quand on regarde la beauté du plafond avant qu’il ne s’écroule
Quand le soleil éblouit le ventre des mouettes
Quand on entend les hommes taper comme des sourds
Quand la pandémie est une aubaine pour les misanthropes
Quand les défunts ne savent pas à quel avenir ils ont échappé
Quand dans l’herbe les oiseaux morts sur le dos tournent leurs pattes vers le ciel
Quand le vent s’engouffre dans le couloir de mes os
Quand tu dis que le sachet d’avoine n’est plus dans le placard
je me retiens de braire
Quand elle se fait appeler « Plume » parce qu’elle est grosse
Quand l’empathie soigne la mauvaise conscience
Quand on fait une sieste dans l’aquarium aves les poissons
Quand la nuit crie contre les pneus qui la roulent
Quand les enfants voient dans leur père ce qu’ils craignent de devenir
Quand respirer devient une liberté interdite
Quand le manque d’argent est une prison invisible
Quand le créateur travestit et déguise la mémoire
Quand se croire moche est une bonne raison de rester chez soi
Quand le rossignol ne chante plus un corbeau le remplace
Quand le ventre gras des vahinés en dansant fait des vagues
Quand chaque page du livre est un appel
Qaund sur la plage on met nos pas dans la trace de ceux des chevaux
Quand dans le creuset des feuilles dort la pluie d’hiver
Quand la nuit n’est pas coupable de son obscurité
Quand un oiseau sautille et qu’il emporte son ombre
Quand on se morfond dans un gouffre à hauteur d’homme
Quand à lui seul un mimosa crée la lumière
Quand l’animal sauvage apprivoisé devient stupide
Quand les arbres enlèvent leurs fringues l’hiver pour montrer l’horizon
Quand le mot froid commence par un F comme feu
Quand la vision des choses dépend de la position des nuages
alors très lentement tu caresses le chemin au bout duquel tu me conduis