MIRADOR
MIRADOR
La balle du jokari frappe le portail
Aux fenêtres du ciel se précipitent des regards
Raquettes de l’enfance frappeuses de balles
elles ouvrent les portes
pour franchir un parterre de feuilles
mortes
avant d’atteindre la Fête
Les boulevards sont une ceinture de jeunesse
Voir les lutteurs
Suivre les auto-tamponneuses
Tirer sur des ours en peluche
Entendre les amoureuses crier sur la piste
Je galope sur les toitures de zinc
La nuit tombe
Les cantatrices sortent sur les grands boulevards
dans leur col d’astrakan nichent des soupirs
On fuit les repas
les soupières que servent les mères
la fumée des pipes qui grimpe aux murs
les doigts blêmes ou rougis trop maigres pour les bagues précieuses
Dans la brume s’échangent des confidences
Sur la route foncent les voitures qui s’écrasent au carrefour
et les clochards dimanche matin
se recroquevillent au pied des remparts
Entendez le chant profond qui s’effiloche dans nos arbres
Hier dans le dos d’une passante
un rebelle a planté son couteau
Les trottoirs aussi larges que la route
sont une vision surannée de l’humanité
Ta lèvre grenat est bien dessinée
Une robe à fleurs dans la cour grise
La buée des mots dans les soirs humides
Des vocalises le parfum d’un shampoing
Les rebelles ne posent plus de bombes dans les cinémas
puisque sur les boulevards il n’y a pas de cinéma
Sous les caravanes dorment des chiens de forains
Ma pensée se limite à une portion de route
Contre la porte frappe ma balle
sous les yeux-mirador des filles
La cour est un sas
entre l’éducation et la jungle des hommes
Contre la porte
sur la sonnette messagère de la porte
par la serrure labyrinthique de la porte
dans le bois vernissé de la porte
un passage
Mais habiter devant les garages est une aubaine
les mécaniciens rassurent mon cœur
La balle du jokari frappe le portail
Aux fenêtres du ciel se précipitent des regards
Raquettes de l’enfance frappeuses de balles
elles ouvrent les portes
pour franchir un parterre de feuilles
mortes
avant d’atteindre la Fête
Les boulevards sont une ceinture de jeunesse
Voir les lutteurs
Suivre les auto-tamponneuses
Tirer sur des ours en peluche
Entendre les amoureuses crier sur la piste
Je galope sur les toitures de zinc
La nuit tombe
Les cantatrices sortent sur les grands boulevards
dans leur col d’astrakan nichent des soupirs
On fuit les repas
les soupières que servent les mères
la fumée des pipes qui grimpe aux murs
les doigts blêmes ou rougis trop maigres pour les bagues précieuses
Dans la brume s’échangent des confidences
Sur la route foncent les voitures qui s’écrasent au carrefour
et les clochards dimanche matin
se recroquevillent au pied des remparts
Entendez le chant profond qui s’effiloche dans nos arbres
Hier dans le dos d’une passante
un rebelle a planté son couteau
Les trottoirs aussi larges que la route
sont une vision surannée de l’humanité
Ta lèvre grenat est bien dessinée
Une robe à fleurs dans la cour grise
La buée des mots dans les soirs humides
Des vocalises le parfum d’un shampoing
Les rebelles ne posent plus de bombes dans les cinémas
puisque sur les boulevards il n’y a pas de cinéma
Sous les caravanes dorment des chiens de forains
Ma pensée se limite à une portion de route
Contre la porte frappe ma balle
sous les yeux-mirador des filles
La cour est un sas
entre l’éducation et la jungle des hommes
Contre la porte
sur la sonnette messagère de la porte
par la serrure labyrinthique de la porte
dans le bois vernissé de la porte
un passage
Mais habiter devant les garages est une aubaine
les mécaniciens rassurent mon cœur