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Chronologique

Il y a différentes zones de gris, selon notre conscience on peut les percevoir ; on en voit succomber à la noirceur d'âme humaine - pardon pour les gros mots je n'en trouve pas d'autres, on en voit tomber dans les filets tendus à dessin ; il y a différents biais, différentes façons de se laisser aller et de se tâcher ; lorsque ça vient d'en haut ces sortes de commandements du rien et se diffuse partout, de vieux démons peuvent ressurgir d'histoires, comme d'histoire nationale - permettez d'y prêter attention ; nous sommes à la croisée de croisades mortes, d'impasses, ou bien de chemins de vie, et le choix appartient à chacun-e de se rendre, d'abandonner son intellect - à l'insterstice de l'âme et de l'esprit, ou de se ressaisir et continuer autrement ; il est encore temps, et quoi qu'il advienne on ne peut prendre que de force celui qui porte le non à l'infamie, aussi soyons tranquilles, au fond nous n'avons rien à craindre de rien.

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Pardon, mais tu as quel âge ? On dirait le journal intime d'un ado de quatorze ans qui fait mumuse avec un dictionnaire. Et puis... le "pardon pour les gros mots", c'est tellement une pose mon ami... C'est ça ton écriture ? Un truc pseudo amphigourique qui se donne des allures intellectuelles ?

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C'est le mot âme qui est devenu un "gros mot", tout comme "humaine", c'est une façon ironique vois-tu.

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sans doute parce que l'âme n'existe pas et que l'humanité est morte depuis bien longtemps. point d'ironie là-dedans...

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Voici deux constat subjectifs que tu portes sans argumenter d'avantage, tu n'es pas plus objectif.

C'est socialement que ce sont devenus des "mots qu'il ne faut pas dire".

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c'est un simple constat. pas un jugement.

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Concernant l'âme, c'est ta façon de voir et de penser.
Concernant l'humanité, une facilité.
Le nihilisme c'est la facilité.

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C'est-à-dire que je trouve qu'humanité est un bien grand mot... ça veut dire quoi, humanité ? Moi, tu vois, j'ai longtemps été prof auprès d'élèves handicapés... par humanité ? Même pas. Et puis j'ai arrêté... par manque d'humanité ? Même pas. Et puis, est-ce que j'ai l'impression que tous les Hommes me ressemblent au point que nous formions une humanité ? Même pas. En ce moment j'enseigne la spécialité Humanités, Littérature, Philosophie à des lycéens... les humanités ou l'humanité ? J'en sais rien. Les mots, on leur fait dire c'qu'on veut. Et je ne suis pas nihiliste, je crois en d'autres choses, disons...

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Merci, et au moins j'ai maintenant l'impression d'avoir affaire à quelqu'un. C'est rassurant.
Désolé pour le commentaire abrupt du premier texte, mais il était sincère.
Pour le second c'est différent, il est intéressant.
Le nihilisme est une plaie contemporaine.

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y'a pas de mal, j'aime bien en découdre... littérairement parlant ;) et je t'asticote aussi un peu (gentiment), j'avoue.

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et les humanitudes ?

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langue verte — s'keb
(catch ça)

dekosseketudis l'humanité est morte ?
ouvre t'a fenêtre estik, ouvr'teszieux,
respiretoé t'es tu vivant calvase,
ton brains ekalvatré avachi envahi d'pubdemarde,
d'comsommdemarde, d'illusionsdemarde
dans l'illusiondemarde que rien subsiste,
ch't'encriss, ch't'enestied'criss,
pasketonnomc't'unehumanité, t'ascatchtu,
auboutt du boutt c'est toé l'humanité.

#soislepoeme #skeb

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Il y a différentes zones de gris où nous évoluons, selon notre conscience on peut les percevoir ; on en voit succomber et se perdre, on en voit tomber dans les filets tendus à dessin ; il y a différents biais, différentes façons de se laisser aller et de se tâcher ; lorsque ça vient d'en haut ces sortes de commandements du rien et se diffuse partout, de vieux démons peuvent ressurgir d'histoires, comme d'histoire nationale - permettez d'y prêter attention ; nous sommes à la croisée de croisades mortes, d'impasses, ou bien de chemins de vie, et la part de choix possibles appartient à chacun-e de se rendre, d'abandonner son intellect, ou de le libérer - à l'insterstice de l'âme et de l'esprit, de se ressaisir et continuer autrement ; il est encore temps, et quoi qu'il advienne on ne peut prendre que de force celui qui porte le non à l'infamie, aussi soyons tranquilles, au fond nous n'avons rien à craindre de rien.

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Il y a différentes zones de gris où nous évoluons, selon notre conscience on peut les percevoir.
On en voit succomber et se perdre, on en voit tomber dans les filets tendus à dessin.
Il y a différents biais, différentes façons de se laisser aller et de se tâcher.
Lorsque ça vient d'en haut ces sortes de commandements du rien et se diffuse partout, de vieux démons peuvent ressurgir d'histoires, comme d'histoire nationale - permettez d'y prêter attention (...)
Nous sommes à la croisée de croisades mortes, d'impasses, ou bien de chemins de vie, et la part de choix possibles appartient à chacun-e de se rendre, d'abandonner son intellect, ou de le libérer - à l'insterstice de l'âme et de l'esprit, de se ressaisir et continuer autrement.
il est encore temps, et quoi qu'il advienne on ne peut prendre que de force celui qui porte le non à l'infamie, aussi soyons tranquilles, au fond nous n'avons rien à craindre de rien.

http://aufildelavie.hautetfort.com/archive/2021/05/02/voeu-de-liberte-6313415.html

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la tache sur la nappe ?
la tâche accomplie ?

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la tache oui, merci.

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