images (2)
mon enfant s’est enfoncé dans la haie, il cherche quelque chose.
mon enfant dans la haie, au fond de la haie, sous les feuilles petites
n’a laissé dépasser que sa jambe et son pied.
de ces lieux que les enfants explorent, avec les insectes gris
dans le secret, l’ombre,
ils laissent à la porte
nos corps maladroits, trop grands.
on s’arrête, on n’appelle plus, saisi de nostalgie lointaine :
notre corps petit était accordé à la magie
il suffisait de ramper pour y baigner
d’être accroupi pour que le temps s’arrête.
alors les parents vous appelaient
du bord de leur monde
où ils vous veulent
debout ou assis.