De l'idéal entravé
Je propose de réfuter l'affirmation selon laquelle, "l'humain", de façon globale et indistincte, serait responsable des nombreux fléaux qui deviennent incontournables dans nos vies, et ce, pour de multiples raisons.
En espérant créer de l'embarras.
Entre autres, l'"humain", de façon globale, est un terme systématiquement employé à tort et à travers, on a fini par en vider la substantifique moëlle, n'en subsiste qu'une enveloppe, insignifiante, exprimant le vide des réflexions contemporaines, pour la plupart.
Plus exactement on peut essayer :
Concrètement, coexistent des groupes d'humains, des classes d'humains, avec plus ou moins de nuances, quant à leur responsabilité effectives sur l'état et le devenir du monde. Pour cela, il faut qu'ils détiennent du pouvoir, or celui-ci se détermine de plus en plus évidemment en fonctions des richesses pécunières. Beaucoup en ont zéro, ou proche. Pourtant ils sont humains.
(...)
A partir de ce constat de réalité, comment poursuivre la quête littéraire, artistique ? Sinon en trouvant une forme de dénonciation ? De cet état tendant vers l'anéantissement humain décidé par les matériellement riches. Qu'elle soit lyrique, satyrique, bon sang qu'elle révèle, et en relève ! Des capitulés, affaissés, engoncés dans leurs baux, à perte de vie... Et pour cela, préfère l'esprit.