librement
hier soir j'ai fait un petit poème pour Catrine, qui m'avait envoyé deux belles images de givre (est-ce qu'on peut les afficher tes photos, Catrine ?).
c'est aussi un poème sur les forums d'écriture, ce qui transite librement dans l'éther glacé internautique, et sur les chauds paradoxes de la séparation :
sur la vitre qui nous sépare
l’hiver dessine ses vers
petites bêtes du Hasard
anneaux souples, langues chaudes
oh poser enfin les lèvres
sur le sein de la reine des Neiges.
dans l’espace qui nous sépare
le ventre du temps ondoie
hommes, femmes
qu’avons nous à dire
à la mort qui pleure, si seule
en bas dans la rue ?
c'est aussi un poème sur les forums d'écriture, ce qui transite librement dans l'éther glacé internautique, et sur les chauds paradoxes de la séparation :
sur la vitre qui nous sépare
l’hiver dessine ses vers
petites bêtes du Hasard
anneaux souples, langues chaudes
oh poser enfin les lèvres
sur le sein de la reine des Neiges.
dans l’espace qui nous sépare
le ventre du temps ondoie
hommes, femmes
qu’avons nous à dire
à la mort qui pleure, si seule
en bas dans la rue ?