Figures (Sumotori) - delivre.net

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Là bas, se taire est une chance d'écouter. Ce peut être le bruissement des blés. Le bond vif argent d'une truite. Un froufrou annonciateur du printemps. Ces menus événements que déroule le quotidien et qui instillent en soi le sentiment d'être inclu dans un cosmos. Ici, au contraire, le silence divise et coûte. Dans un contexte de rentabilité relationnelle, il pèse et s'alourdit de plus en plus. Juché sur vos épaules, il butine goulûment votre stress, maladie de la productivité. Sa meilleure pitance est toujours à venir. Il aspire au festin ultime. L'accès de panique décisif qui le fera accéder enfin aux mensurations idéales d'un Sumotori goinfré.

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(je ris beaucoup en te lisant — mais je ne sais pas du tout si c'est approprié — et en relisant tes paragraphes raccordés)

Aubergiste ! un litre de vin doux et deux poulardes bien dodues! grillées les poulardes, hein !
... oui, je vous règlerai, mais avant faut nourrir l'ouvrier des ondes... c'est qu'on veut la suite, comprenez..

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Le rire est certainement la réaction que je souhaite engendrer. Un rire qui doucherait toutes les émotions, non pas pour les éliminer mais, au contraire, de façon à ce qu'elles puissent s'exprimer au meilleur d'elles mêmes.

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C'est d'ailleurs un critère déterminant dans mon appréciation d'une écriture.

A l'opposé, l'auto complaisance chagrine, le déversement mélancolique, toutes les variantes de relâchement lacrymal et d'apitoiement sur soi me révulsent. Il y a un sorte d'héroïsme propre à l'écriture, du moins à celle qui se veut littéraire. Il consiste à avoir surmonté, au moins dans le moment où on l'exprime, ce à quoi l'on donne une forme.

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Moi aussi je t'emmerde, très cher Jean-Michel.
(si du moins tu faisais allusion à mes écrits..;))

(putain comment j'me la pète j'adore ça)

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Marie de Magdala, tu perds rien pour attendre ! Te file rencart à la Ceinte-Baume.

(je t'aime)

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Du coup je viens de le lire, il est pas mal cet article :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_de_Magdala

(hihihi)

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"Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur, je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi, et quand elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée il ne restera plus rien que moi."

Fuck Franck Herbert et machin bidune, fuck Jean-Marie the sade le pote de Lycée en seconde dont je causais causette rôle de femme dans don juan.
Bah je vous aime bien quand même ! ;o)

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Bon, maintenant je vais une petite sieste. Tu te rappelle de ça, chérie ? Hahaha !

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« Il y a un sorte d'héroïsme propre à l'écriture, du moins à celle qui se veut littéraire. Il consiste à avoir surmonté, au moins dans le moment où on l'exprime, ce à quoi l'on donne une forme. »

oui, c'est exact et juste, je ne pourrais dire mieux.. je suis ravie que tu aies formulé ta pensée, et de constater que l'entendement est partagé.

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comment dire...bien souvent je ne vois pas ton rire comme celui, jubilatoire, du cavalier qui tient l'émotion sous sa main avec toute sa puissance....mais plutôt comme celui de qui, ayant vidé les étriers, rit accoudé une bonne fois pour toutes derrière la barrière, de ceux à qui arrive la même mésaventure. C'est une façon comme une autre de ne pas se laisser aller à pleurer, assis dans la sciure.

Mais je peux me tromper...c'est très difficile de juger de ça. Et puis les émotions c'est compliqué, des fois un peu trop pour pouvoir être mené, alors on fait comme on peut.

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hm.. moi je pense qu'il te reste une tache du Bleu... en quelque sorte
(il te reste de la lessive, Claire...?) ;)

le rieur peut aussi avoir simplement accepté la sittuation (dans la sciure)
accepter, c'est le premier pas dans.. la direction de "surmonter"... non ?

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pourquoi pas après tout, soyons fous.

(cat as-tu reçu ma dernière épreuve ? avec. Bise. ..?)

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oui kel, mais tu me débordes, trop de versions
prends le temps de décanter, relaxe un peu ;)

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oui je le réalise, excuse-moi. là j'en suis à choisir où mettre quoi, assembler, affiner l'agencement. les poèmes sont écrits (j'ai encore retouché). maintenant c'est bon il faut patience. merci à toi. bises.

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(surtout c'est toujours la dernière la bonne, là. si tu souhaites je t'enverrai quand j'aurai plus abouti l'agencement. te sens pas du tout obligée de poursuivre les lectures en l'état. merci de tes yeux et de ta présence. je suis en roue libre maintenant, faut simplement que j'y aille tranquille à présent. bisou.)

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"hm.. moi je pense qu'il te reste une tache du Bleu... en quelque sorte"

Tu as fais le tour du sujet.

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alors tout va bien ! te lire me plonge de rire mais de ce rire bon enfant qui exhausse l'esprit.

(alors, tout pétille, cher ami)

Ha! Aubergiste, vous voilà!
Tenez, vos trois écus, comme convenu. Tout est dit.
...et... n'oubliez pas le porcelet embroché, nous le voulons à point !

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