fragment (2)
les abattoirs ouvrent au petit matin / les langues s’allongentau fond de la baignoire / rêvent des égouts
la journée passe / quand la lumière décline
il est temps de s’allonger sous vingt mille tonnes d’air pur
les démolitions s’amoncellent / renverser le cours des choses
puisque demain est déjà mort pour les rêves / nous dérivons
sur nos flotteurs crevés / sombrons dans les profondeurs inexplorées
aquosités / ces courants sans substance
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julienb,
05/03/2015, 16:05
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Ecrire,
06/03/2015, 15:54
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