Jamais seul(e)

Pas grande importance que tu ne réussisses pas ne changera pas le monde si tu n’ y arrives pas - ou plutôt c'est selon - alors fais de ton mieux quand même fais seulement ce que tu peux. Ne fera pas de dommage, essaye simplement. Et tu peux tant que tu as besoin, quand tu sens venir du ventre palpitant - comme quand tu explores, tu peux dire, même hurler, intérieurement, ce qui te porte sur le système nerveux, si tu n’en peux plus et même autrement tu peux chaque chose penser... Ne te force pas personne ne te dira quoi ne pas te dire ne te taira en toi-même même toi tu ne le feras. Et laisse couler... Laisse passer les peurs au fond jamais tu n'es seul(e). Il arrive que tu te sentes entraîné(e) comme par une voix infime du dedans - tu sais elle qui ne dit rien quand tu penses quand tu fais mais qui écoute attentive patiente bonne comme une lumière simple lueur au fond du jour qui résiste. Reste auprès d'elle ne la quitte pas écoute là comme le souffle de la mer dans un gros coquillage quand tes yeux s’absentent écoute-la mieux quand tu ne vois plus quand tu te sens perdu(e) comme abandonné(e) que tu sens que tu te trompes, de chemin, de désir, quand tu ne sais plus où tu vas ni comment être bien bon quand tu as le sentiment de ne plus entendre écoute et attends, comme immobile dans la nuit du bout du monde souffle un instant et respire debout tel au vent d’une herbe qui t’intime. Embrasse le doute.