Conseil de lecture
Voire de Maël Guesdon, éd. Corti
Un choc.
Je serait bien infoutu de dire le sujet de ce recueil mais
un choc.
Comme pas ressenti depuis la lecture de Laurine Rousselet et son Journal de l'attente.
Pas des poèmes mais un livre de poésie.
Je sais pas de quoi ça parle mais ça parle, même et surtout quand ça ne dit rien d'intelligible.
Ça parle ailleurs, pas au cerveau mais au bide et ça y laisse des béances.
Je l'ai fini hier mais je crois que je l'aurai pas fini avant un moment, en fait.
Un choc.
Je serait bien infoutu de dire le sujet de ce recueil mais
un choc.
Comme pas ressenti depuis la lecture de Laurine Rousselet et son Journal de l'attente.
Pas des poèmes mais un livre de poésie.
Je sais pas de quoi ça parle mais ça parle, même et surtout quand ça ne dit rien d'intelligible.
Ça parle ailleurs, pas au cerveau mais au bide et ça y laisse des béances.
Je l'ai fini hier mais je crois que je l'aurai pas fini avant un moment, en fait.
Conseil de lecture
Ancien allocataire-moniteur du Centre de Recherches sur les Arts et le Langage à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Maël Guesdon consacre sa thèse au concept de ritournelle chez Deleuze et Guattari. Il est membre des comités de rédaction des revues Chimères et Transposition, et participe à l'ANR « Musimorphose » (CAPHI, LINA, CRAL).>>>
encore un mandarin hydrocéphale. sauf que celui ci n'est pas derridien, mais deleuzien.
Conseil de lecture
Tu me fais rire, Denis.
En postant mon message, j'ai failli préciser que le conseil ne t'était pas destiné...
T'es vachement prévisible et ta conception de la poésie tellement étriquée.
Je te laisse à tes certitudes esthétiques et m'en retourne à mes aventures émotionnelles.
(PS: le livre de L. Rousselet est une merveille. Que tu n'a pas lu, évidemment. Mais là encore, je t'en déconseille l'achat. Ce serait gâcher 18 euros pour n'en rien ressentir.)
En postant mon message, j'ai failli préciser que le conseil ne t'était pas destiné...
T'es vachement prévisible et ta conception de la poésie tellement étriquée.
Je te laisse à tes certitudes esthétiques et m'en retourne à mes aventures émotionnelles.
(PS: le livre de L. Rousselet est une merveille. Que tu n'a pas lu, évidemment. Mais là encore, je t'en déconseille l'achat. Ce serait gâcher 18 euros pour n'en rien ressentir.)
Conseil de lecture
je suis content que je te fasse rire, c'est mieux que de déclencher des réactions de haine.
j'ai entendu rousselet dans ça rime à quoi sur france cul, et effectivement ce n'est pas la peine que j'achète son livre.
j'ai lu des extraits de machin (déjà oublié le nom) dans poezibao et c'est idem.
j'ai entendu rousselet dans ça rime à quoi sur france cul, et effectivement ce n'est pas la peine que j'achète son livre.
j'ai lu des extraits de machin (déjà oublié le nom) dans poezibao et c'est idem.
Conseil de lecture
des fois tu me rappelles Jordy, denis :) en moins pittoresque et en plus contemporain, bien sûr.
Conseil de lecture
par zeio 
, jeudi 26 mars 2015, 00:04 (il y a 3533 jours) @ Claire
Claire, est-ce que je deviens hamelien ?
je crois que je commence à avoir tendance à me méfier du nébuleux
cache-misère
produit d'une certaine consanguinité littéraire ?
blabla rongeur ? fatras qui ne laisse rien présager d'autre que soi-même ?
Dans tout le dégoût et le génie préposé ?
Quand l'ultra-cérébral revêt les habits de l'émotion primitive ?
on m'a lavé le cerveau ? Peut-être que je rate quelque chose ?
Peut-être faut-il faire l'effort et aller voir plus loin ?
Pourquoi en poésie a t-on évacué la nécessité de comprendre ?
Est-ce que je fais erreur ?
est-ce la faute de Gombrowicz ?
...c'est grave docteur ?
je crois que je commence à avoir tendance à me méfier du nébuleux
cache-misère
produit d'une certaine consanguinité littéraire ?
blabla rongeur ? fatras qui ne laisse rien présager d'autre que soi-même ?
Dans tout le dégoût et le génie préposé ?
Quand l'ultra-cérébral revêt les habits de l'émotion primitive ?
on m'a lavé le cerveau ? Peut-être que je rate quelque chose ?
Peut-être faut-il faire l'effort et aller voir plus loin ?
Pourquoi en poésie a t-on évacué la nécessité de comprendre ?
Est-ce que je fais erreur ?
est-ce la faute de Gombrowicz ?
...c'est grave docteur ?
Conseil de lecture
oui, je vois ce que tu veux dire, et même les grands comme Duras ou Blanchot ont leurs tics et leurs facilités, leur fond de commerce. Avec des splendeurs au milieu.
des fois on se laisse prendre par quelque chose qui vient uniquement de soi. Mais c'est pas grave, ça vient...
en fait, le vrai critère pour moi c'est : il y a ce qui tient ou pas, sur la durée. La relecture. les choses fortes gagnent en force et en subtilité, constamment.
des fois on se laisse prendre par quelque chose qui vient uniquement de soi. Mais c'est pas grave, ça vient...
en fait, le vrai critère pour moi c'est : il y a ce qui tient ou pas, sur la durée. La relecture. les choses fortes gagnent en force et en subtilité, constamment.
de plus en plus intense
par zeio , jeudi 26 mars 2015, 01:50 (il y a 3533 jours) @ Claire
L'autre jour, je n'aimais pas un parfum mystérieux qu'un ami à moi avait aspergé sur le col de mon pull gris foncé et sur mon cou. Une vilaine et nuisante odeur de racines, trop tenace et jubilatoire à mon goût.... du vétiver peut-être. J'oubliais cette mésaventure, mais quelques jours après j'ai remis ce pull gris foncé. Toute la journée, ce parfum qui était resté vivant dans le col, remontait subtilement dans mes narines sans que j'en prenne conscience. Le soir, je retirais mon pull, lorsque le col passa sur ma narine, le parfum se révéla. À mon insu j'avais écrit l'histoire de ce parfum lorsqu'il accompagnait, comme un esprit magnétique, ma journée, ses épisodes, des plus ridicules aux plus intenses, des plus fades aux plus sexuels. Il s'était métamorphosé, se déployant, se succédant sans cesse à lui-même, pour parvenir jusqu'à moi. Je m'étais mis à l'aimer énormément sans pouvoir ni vouloir en connaître le nom. Il avait fait son œuvre. Pas la peine de la recommencer. Je l'ai laissé s'évaporer.
La suite de son histoire s'écrira ailleurs et sous d'autres formes.
La suite de son histoire s'écrira ailleurs et sous d'autres formes.