mort ou vif, je ne sais plus...
.Tout est extrêmement dangereux. J’ai peur. J’ai très très peur. D’ailleurs c’est vraie la vie est extrêmement dangereuse. La vie est constamment liée à l’idée de perdre. J’ai appris très jeune que le monde pouvait devenir très très mauvais. Que tout pouvait s’effondrer très vite.
C’est quelque chose qui doit me toucher. Comme la mémoire et le temps. Le soleil et la peau.La peau ensoleillée. La chute des ordonnées et des abscisses. Dans quelque chose de creux. Et de terriblement mou. L’œil.
J’ai toujours ce besoin de rester accrocher à quelque chose. Même si c’est évanescent. De perdre la mémoire. Pour vous donner des émotions. Et les reprendre ensuite.
Il s’agit de poser des questions. Sans avoir de réponses. Dans les deux traditions. De l’eau du mal et du mensonge. Je ne sais toujours pas qui je suis. Je pose pourtant les fondations d’un corps sous la douche jusqu’à questionner ma propre peau pour savoir si je ne suis pas allergique à tel ou tel produit qui pourrait me faire du bien et me masser le cou.
Quand je suis chez elle je marche sur des robes qu’elle a confectionné sur les sols de sa maison. Il y en a de toutes les formes et de toutes les couleurs . Je ne m’occupe pas des autres couleurs et des autres formes qui sont affichées sur les murs de sa maison comme des images ou des photos. Je marche sur des robes. Mais il n’y a personne dedans. C’est vide.
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C’est le spectateur qui fait votre tableau. On doit découvrir seul le fonctionnement de la parole pour croire telle ou telle action comme l’envie le désir et l’abandon. On doit se reconnaître par le questionnement des autres. On n’a finalement très peu d’idées justes sur le sens du mot corporel vision nocturne et j’ai chaud dans un ensemble d’hiver. Il y a au début de notre vie un choc initial. Et toute sa vie on doit parler de ça.
Il y a longtemps de ça je n’étais pas très bien. Je marchais chez moi. Je faisais quatre 5 fois le tour, de mes repaires géographiques. Et ce n’était pas bon.
Aujourd’hui je reviens de chez mon père où rien n’a vraiment changé depuis la dernière fois. J’écris plus jamais de feu. Je cherche à émouvoir et à moins bien écrire. La vie reste à mes yeux bien plus émouvante que l’art.
Il y a l’île de l’échec. Comme l’impossibilité de se souvenir et de garder ce que l’on vous a pris. J’ai lancé quelque chose qu’on ne peut pas faire revenir. C’était des tentatives désespérer. Le désespoir et le bonheur. Un drôle de gout dans la bouche. Je n’ai jamais parlé de mon identité. De mon enfance. De mon histoire. De tel ou tel parking.
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julienb,
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