passe
On est làAllongé dans un rêve
A respirer cet air qui ne veut pas de nos poumons
On supporte une vie durant la pesanteur
De mots chargés de sens
On écoute si possible
L’écho de pas étrangers
Venus du sous-sol
Venus du grenier
Toujours plus légers que les nôtres
Ils empêchent de dormir
Ils retiennent de mourir
Tapi dans le jour qui disparaît
On essaie de se perpétuer à l’identique
De s’accrocher aux instants
D’apercevoir un signe de sa propre existence
Dans l’ombre d’un autre à peine perçu
Ou dans le miroir d’une page noircie
Mais la nuit s’insinue partout comme de l’eau
On sait pertinemment que rien ne restera de soi
Qu’ombres et reflets
Traces plus importantes que soi
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- passe -
julienb,
09/04/2015, 14:47
- passe - (kelig), 09/04/2015, 15:08