C'est tristou
- je n'ai jamais arrêté de penser à toi, mais
mais que veux-tu que je te dise ? ce qui se produit m'enlève à moi-même et le ciel ne fait rien d'autre que changer; pardon; j'ai très peu de mémoire de ce qui m'est arrivé. c'est comme si je reconnaissais toujours des inconnus. c'est l'un de mes principaux sujet de rêverie. je ne dors pas pour ne pas me demander ce que je dois faire me levant le matin : la nuit me pousse jusqu'à l'extrémité de la connaissance ou de l'habitude de moi-même, dont la conclusion est le sommeil, qu'est-ce que cela veut dire ? ah mais je ne me plains pas ! je suis un garçon très gai, optimiste. j'oublie
- mais je n'ai jamais a
rrêté de pen
ser à
toi
la vie laissée sur les épaules
comme si elle n'était pas à soi
le vent qui porte les noms des gens
m'endort m'éveille à tour de rôle
j'entends la pluie d'été
dans les cheveux mouillés des saules
le soleil doit être un cerceau
entre les mains des peupliers
semblablement la nuit feuillage
constellations durent écarter
MAIS je n'ai jamais
fait que pen-
cent pensées se donnèrent la main
il ne se produisit jamais rien
-ser à toi
que des soleils en soi
tes oreilles cerise
ta peau mûre - tes cheveux réglisse
je prête mes yeux à tous pour que tout refleurisse
mais que veux-tu que je te dise ? ce qui se produit m'enlève à moi-même et le ciel ne fait rien d'autre que changer; pardon; j'ai très peu de mémoire de ce qui m'est arrivé. c'est comme si je reconnaissais toujours des inconnus. c'est l'un de mes principaux sujet de rêverie. je ne dors pas pour ne pas me demander ce que je dois faire me levant le matin : la nuit me pousse jusqu'à l'extrémité de la connaissance ou de l'habitude de moi-même, dont la conclusion est le sommeil, qu'est-ce que cela veut dire ? ah mais je ne me plains pas ! je suis un garçon très gai, optimiste. j'oublie
- mais je n'ai jamais a
rrêté de pen
ser à
toi
la vie laissée sur les épaules
comme si elle n'était pas à soi
le vent qui porte les noms des gens
m'endort m'éveille à tour de rôle
j'entends la pluie d'été
dans les cheveux mouillés des saules
le soleil doit être un cerceau
entre les mains des peupliers
semblablement la nuit feuillage
constellations durent écarter
MAIS je n'ai jamais
fait que pen-
cent pensées se donnèrent la main
il ne se produisit jamais rien
-ser à toi
que des soleils en soi
tes oreilles cerise
ta peau mûre - tes cheveux réglisse
je prête mes yeux à tous pour que tout refleurisse