Blanc
hello Armor,je me suis interrogée à propos et sur l'à propos des tirets.. j'ai bien compris qu'il s'agissait de césures et/ou ruptures (incluant la respiration ou la suspendant plutôt, à l'instar des volutes). il y a une nuit profonde dans l'écriture, dont l'épaisseur est intime, dans le senti intime (intérieur/extérieur) et j'aime beaucoup cela en particulier parce que l'écriture masculine pourrait autant discuter avec une personne proche qu'avec anima (j'affectionne ce genre de flou — la précise imprécision...). en même temps il y a un contour (de terminaisons nerveuses, bleues, et denses) appuyé au réel et, dans la charge de fond — dans le tréfonds du sous-jacent — quelque chose d'à la fois palpitant et calme, électrique et nourrit, plein et fort dans la retenue. (pardon, oui, je lis tout ça..). et c'est cette retenue qui est puissante. virile.
Blanc
Volutes sombres
- tu dis bouche close-
que l'écriture achève
-la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière-
Toutes
- ces terminaisons nerveuses
Ce bleu. Dense
Adossé à mon épaule
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je suis entrée dans le poème, la pensée, le senti, la présence de l'écriture et ...je me suis permis de déplacer les tirets
Blanc
Volutes — sombres —
tu dis bouche close que l'écriture achève
la seconde précieuse
jusqu'à l'immisce de la paupière
— Toutes ces terminaisons nerveuses —
Ce bleu. Dense. Adossé à mon épaule
oui, je sais, ça change beaucoup de choses, mais ici les tirets relient "sombres" à "toutes ces terminaisons nerveuses", et cela instille au poème je pense encore plus le sens du caché intime, du su et connu du seul narrateur (révélé dans sa seule intimité, au plus proche de) et qui rend au poème une portée où tout est à approfondir... le tiret n'est-il pas un seuil (à franchir), un espacement précis, insistant... aussi le signe ouvre ou rend possible l'ouverture d'une "porte secrète" d'un entendement secret (et c'est aussi un sens de poésie).
j'espère que tu me pardonneras mon intrusion dans ton poème.
merci Armor, de donner à lire
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