stades
Sur les gradins du stade videoù nous maintient notre besoin
d’être aimés et sur le dos des limaces
pérégrinant dans les buées
dans les jardins dans les forêts de feuilles
sur les lettres que nous avons apprises
(leurs formes) et celles qui attendent
dans leurs sacs
nous attendons -
l’affection forêt central pays cerné de l’anneau rebattu des vagues
écume d’écriture blanche où se cassent les bouteilles
verre usé, comme larmes vertes
dépolies
- que les choses
se transforment
que la pluie persiste sur l’esplanade de ciment
et dans le paysage étreint de tristesse
qu’une lumière ronde
du dedans
se lève et vacille
dans nos enveloppes vides.
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