vers pour les mains
Grimpante la plante atteint le cœur
Du souvenir cher délassant chair après
Chair le corps abrupt de celui que
Je croyais reconnaître – c’était un être
Composé des figures aléatoire d’une histoire
A la saveur de rêve, décriée sur la place par
De pâles pantins dont les bouches bouillaient
La geste du sang de leur pays défunt, histoire brève
Mais non dénuée d’intérêt, disaient-ils s’inclinant
Devant les couleurs terribles d’un drapeau dressé
A la mémoire de leurs pères, face au vent.
Mais celui-là qui fut habité par la poésie
De la vie est mort maintenant, mort autant
Qu’un marbre recuit par le soleil – et où ici
Enfoncerais-je mes dents ? Une gorge tendre
Se tend vers moi et ma main en réponse
Se resserre et crie : A toi de jouer
Sur le clavecin de ses seins la suite
De cette partition entamée de loin en
Loin.
Du souvenir cher délassant chair après
Chair le corps abrupt de celui que
Je croyais reconnaître – c’était un être
Composé des figures aléatoire d’une histoire
A la saveur de rêve, décriée sur la place par
De pâles pantins dont les bouches bouillaient
La geste du sang de leur pays défunt, histoire brève
Mais non dénuée d’intérêt, disaient-ils s’inclinant
Devant les couleurs terribles d’un drapeau dressé
A la mémoire de leurs pères, face au vent.
Mais celui-là qui fut habité par la poésie
De la vie est mort maintenant, mort autant
Qu’un marbre recuit par le soleil – et où ici
Enfoncerais-je mes dents ? Une gorge tendre
Se tend vers moi et ma main en réponse
Se resserre et crie : A toi de jouer
Sur le clavecin de ses seins la suite
De cette partition entamée de loin en
Loin.