brouillon
Ah niaiserie du dormeur, qui s’abandonneAvant toi j’ai aimé
comme je continue toujours ! – Seulement…
je suis tout juste cela :
les espaces pleins de ton absence
Je songe au fond de moi,
- c’est ainsi
je les ai toujours aimé
tu sais ton visage au mien
sans réalité profonde
je sais que tu n’es qu’après tout
toutes celles que je n’ai pas encore rencontré
comme le seul songe de chaque être rêvant
tu te présentes en rêves sans en être vraiment
tes cheveux la mer…
- une muse aquatique sur l’avant bras
celle d’un amour seulement né en moi
Oh ! que ne suis-je donc l’invisible
qui relie les familles entre elles
N’a-t-on jamais vu d’amour plus pur et doué de mystères
qu’un frère, une sœur, qui tout sépare,
qui s’aiment.
Jeune garçon j’avais souvent ce rêve
où je voyageais à travers les constellations étranges le cœur rieur
comme héros de l’innocence.
Je cherchais un ami aussi seul que moi
qui m'aimerait sans comprendre
Aujourd'hui je regarde le ciel, je souris
dans ce lieu où chaque chose n’est que de passage
Ne me suis-je jamais autant rapproché de toi
quand à l’aurore la fraicheur nous prie
d’ouvrir la porte qui gît
La poésie est un souvenir
Si minces soit-elles
tes lèvres closes disant
un bonheur puissant – attends
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- brouillon -
ynos,
03/06/2015, 21:09
- brouillon - Lectrice - 0 :)), 04/06/2015, 21:28