Confession
par casimir, dimanche 07 juin 2015, 03:31 (il y a 3460 jours)
Confession
par c., dimanche 07 juin 2015, 03:53 (il y a 3460 jours) @ casimir
faire flèche de tout bois
par Lectrice - 0 :)), dimanche 07 juin 2015, 05:08 (il y a 3460 jours) @ casimir
Salut Casimir :))
Je t'ai suggérée, y'a pas vieux, en tant que Lectrice et en ta qualité de d'Auteur/Poétiseur, de ne pas trop te fatiguer :))
Tous excès est source de stress. En strass :))
Mais là tout de même Casimir :))
J'ai lu le titre de ton poème "Je suis poursuivi par la laideur"
Mais le poème, il est où ??? :)) :)) :))
Merci pour les vidéos de Paul Léautaud. Il y aurait tant à écrire :))
Facile 5 pages rien que pour une vidéo :))
Notamment sur le fait de savoir distinguer un Poète, d'une posture -donc imposture :))- de poète :))
Et puis son rire :)) si "démoniaque" :)) si parlant :))
Belle journée les Artistes :))
Confession
par julienb, dimanche 07 juin 2015, 09:29 (il y a 3460 jours) @ casimir
Confession
par julienb , dimanche 07 juin 2015, 10:08 (il y a 3460 jours) @ julienb
hors de tout lieu commun
s’étant soi-même quitté
nous marcherions d’un horizon à l’autre
cherchant une route
plaines et vals inscrits sur nos rétines
grèves et forêts juxtaposées
fleuves et rivages énumérés en nous
voyageurs des possibles
nomades de nous-mêmes
sans racines et sans attache
enfin libres d’être autres
sans origine et sans destination
dissous dans ce là-bas qui nous voudrait vivants
détournés pour de bon
ailleurs et maintenant
emplis de vues nouvelles
la main du vent posée sur nos cheveux
désirant cela
ce bord du monde
ces lacs de solitude
ces périples abandonnés au flux
à la démesure de l’horizon
aux mers inconnues
aux îles désertes
à l’impensable des paysages
faisant halte là où se pose le ciel
dans le sillage de l’instant
aux marges du jour
uniques
seuls
s’étant retrouvés dans ce tout à fait autre
nous-mêmes
perdus
Confession
par Claire, dimanche 07 juin 2015, 11:09 (il y a 3460 jours) @ julienb
Confession
par Rémy , dimanche 07 juin 2015, 17:57 (il y a 3459 jours) @ casimir
Méfie-toi en tout cas : ma grand-mère, au début de son Alzheimer, quand on lui montrait un paysage au loin, voyait le papier gras à ses pieds. Va consulter un docteur, ptêt.
Improvisations
par casimir, lundi 08 juin 2015, 15:51 (il y a 3458 jours) @ Rémy
-Tu ne m'auras pas cette fois ! criait la petite fille, tout en courant autour de la table.
Le père la poursuivait, conscient de son rôle, brûlant d'envie d'affirmer son autorité.
-La culpabilité est le fondement même de toute véritable civilisation ! hurle le père. Attends donc que je t'attrape et que je te donne une bonne leçon de métaphysique. Mais le doute me prend: faut-il gifler à froid ou à chaud ? De la paume du du revers de la main ?
-Je ne suis pas Jésus non plus ! répond la petite fille. Père, si tu me gifles, je rends. Si je me rends, tu me gifles.
-C'est sur, dit le père: la culpabilité est le fondement de toute civilisation véritable ! Souviens-toi de ce roi faisant amende pieds nus, le torse sanglant, devant son peuple.
Le père et la fille couraient toujours l'un après l'autre autour de la table.
-Père, m'aimes-tu ? demande la petite fille.
-Bien sur, c'est parce que je t'aime que je dois te gifler. Un père trouve son bonheur à voir sa fille se conduire avec honneur. C'est pour cela que je dois te gifler. Et puis le châtiment est bien doux par rapport aux sévices que les anciens administraient à leur descendance rebelle. Autre temps autre mœurs mais voilà que devant les siècles accomplis le père pourchassera toujours l'enfant canaille et la mère attendrie viendra le consoler comme une belle madone dans une église lumineuse porte son nouveau-né ! C'est ainsi que le monde tient en équilibre.
-Cet équilibre est faux ! répond l'enfant: quelle peine à donner à quelle faute ? Regarde donc de quelle façon arbitraire tu te comportes ! Père, tu commets une injustice. Après l'assouvissement de ta colère, ne seras-tu pas ému par mes larmes ? Quand, comme un agneau retrouvé, je reviendrais me blottir dans tes bras ? La petite fille tombe à genoux.
-Voilà, fille, dit le père, que tu parles juste et sans ruse. Je me repends, je sens le pardon me monter dans l'âme et le désir de te battre s'estompe. Viens à moi.
Le père et la fille se tombent dans les bras.
*
Thème: la cour de récréation
-Qu'est ce qui tombe du ciel ? demande le petit Cédric.
-Des diamants ! répond le pion. Ces diamants n'étaient en vérité que du gravier que les enfants du deuxième étage jetaient dans la cour, mais l'occasion était trop belle pour le pion de faire vivre aux mômes une expérience poétique. Bientôt une petit troupe d'enfants en bas-âge entouraient le pion. Ils se mirent à pointer le ciel tout en criant : "Des diamants, plus de diamants !" Et ils s'abaissaient, récoltaient le gravier avec leurs petites mains, criaient de bonheur et une sympathique ambiance anarchisante flottait dans la cour. Bientôt les institutrices et la directrice, alertées par le raffut, firent leur entrée dans la scène. "Qu'est ce que c'est que ce bazar ?" demanda la directrice. Le pion ne sut que répondre, la situation lui échappait, il ne savait maîtriser l'enthousiasme et l'excitation débordante des élèves. Il ne lui restait plus que deux jours de contrat alors il annonça à la directrice:
"-Des diamants, madame, ce sont des diamants qui tombent du ciel. Cela n'arrive qu'une fois l'an mais on raconte que ceux-ci redeviennent poussière si ce ne sont des mains d'enfants qui les ramassent!"
-Vous avez encore trop bu pion. Ivre devant des enfants ! Quelle honte !
-C'est le monde qui me rend ivre madame. Boire ne fait que rétablir un équilibre."
Dans la hiérarchie des rapports humains l'autorité de la directrice est supérieure à celle du pion, si bien que les enfants s’arrêtèrent et regardaient penauds le conflit éclater dans la cour de récréation. La tension montait. Puis brusquement du ciel nuageux la pluie se mit à tomber. Ce n'était pas de simples gouttes mais de véritables diamants qui se mirent à scintiller sur le sol. Les enfants crièrent d'une seule voix et commencèrent leur récolte, mettant les précieux cailloux dans leurs poches. Les institutrices et la directrice tentèrent également de ramasser les diamants mais il fondaient dans leurs mains en prenant l'aspect du sable.
Le pion éclata de rire avant de sortir une fiole de whisky et d'en ingérer deux ou trois gorgées. Il plut de plus en plus fort et de façon si intense qu'on ne percevait plus rien à deux mètres. Le pion s'effaça avec la pluie et après la fin de ce déluge on ne retrouva comme seul preuve de son existence qu'une seule fiole de whisky vide.
*
Thème : "Quelle perle"
Cette histoire s'est déroulée il y a déjà bien longtemps. Dans un petit village sur la rive de l'Inde vivait Pandji, fils de pêcheur. Pendant son temps libre il s'installait au haut d'une falaise et, le regard perdu vers on ne sait quelle immensité, de cet immensité dont Isidore Ducasse parle lorsqu'il affirme que le coeur de l'homme connaîtra des choses plus profondes encore que le plus profond des océans. Un jour que Pandji pratiquait cette méditation il vit un éclat au loin mais un éclat qui n'était pas un reflet du soleil sur les flots. Cet éclat se rapprochait de lui à toute vitesse puis s'arrêta juste en dessous de la falaise. Mu par un sentiment étrange, inexprimable, il plongea de la falaise. Une fois dans l'eau il récupéra ce qui semblait être une perle. Il revint sur le rivage tenant dans son poing le bijou de nacre. Il se mit alors à l'examiner. Ce n'étais pas une perle ordinaire, elle dégageait quelque chose, à la manière des statues représentants des divinités présentes dans le temple de son village. Il cacha la perle plusieurs jours puis plusieurs semaines puis plusieurs mois puis plusieurs années, n'en parlant jamais à personne. Durant ces jours, ces semaines, ces mois, ces années il semblait que tout lui réussissait si bien qu'il devint un jour le roi le plus puissant que l'Inde ait connu. Il estimait que sa prospérité croissante était un reflet de la perle. Pendant ces jours, ces semaines, ces années, la perle perdait de son ivoire et le jour de la mort de Pandji elle ne ressemblait plus qu'à un vulgaire morceau de charbon. Avant l'expiration de son dernier souffle Pandji confia l'objet à son fils, héritier du trône. Une fois dans la paume du prince le talisman retrouva sa blancheur éclatante. On raconte que depuis le sacrement d'un roi ne se fait plus sans le passage de la perle du père au fils, que la destinée des hommes est toujours soumise aux mains des dieux et aux présents qu'ils accordent aux hommes, ces signes qui témoignent d'une élection supérieure.
*
Thème : "C'est inespéré"
Les mains dans les poches il approchait de la rue *, le rythme des battements de son coeur allait en accélérant. Serait-elle là ou non ? De quoi lui parler ? Comment lui confier son amour ? Sera-t-il rejeté ? Finalement il se retrouva devant l'immeuble et alluma une cigarette. Ses mains moites tremblaient légèrement. Il se mit alors à penser à la publicité Lacoste qu'il avait vu à la télévision dernièrement. Cette publicité montrait un homme s'apprêtant à embrasser une femme, comme si il sautait d'un immeuble à un autre. Il s'étonna qu'une publicité put être aussi juste, qu'elle dépassa autant le fait un vendre un produit pour parler simplement d'amour. Puis un souvenir de lecture lui vint, un passage du Hagakure interprété par Mishima. Ce passage affirmait que l'amour devait rester muet, le véritable samouraï devant mourir sans exprimer son désir. La noblesse du sentiment devenait alors totale et la vie prenait une ampleur tragique qui correspondait bien à son esprit romanesque. Ou alors peut-être cherchait-il un moyen de se défendre face à une passion qu'il ne pouvait pas contrôler. "Elle est bête tout de même, et puis l'amour c'est l'infini à la portée des caniches. Elle est bête, bête. Qu'est ce que je fais ?". Il jeta sa cigarette sur le sol et l'écrasa du pied. Il entra dans l'immeuble et sonna au nom d'*. Il attendit une dizaine de secondes, le temps semblait très long, une réponse qui ne vint pas. C'était inespéré. Il ressentit alors un grand soulagement et marcha au hasard dans le quartier. C'était inespéré, il avait échappé au ridicule, c'est à dire à un rejet ou à un amour accepté, tout aussi humiliant.
*
Thème : "Chez soi"
Casimir ne trouvait pas le sommeil. Il avait beau se tourner dans tous les sens sur son lit, la chaleur écrasante empêchait tout repos. Il se leva pour aller chercher un verre d'eau dans la cuisine, passa devant le miroir du couloir mais un phénomène étrange fit que Casimir ne dégageait plus aucun reflet. Il semblait invisible et d'un coup il perdit toute familiarité avec son appartement, son chez lui. Voilà, il n'était plus chez lui. Il était chez quelqu'un d'autre, un propriétaire absent. Casimir, féru d'ésotérisme, compris que le miroir du couloir, banal accessoire de décoration, pouvait le faire voyager d'appartements en appartements. Il suffisait de se placer devant le miroir, attendre que son reflet disparaisse, pour voyager à travers l'espace. Casimir embrassa alors la carrière de voleur, de cambrioleur. Il se rendait les logis de grands bourgeois et subtilisait des esquisses de Picasso, des vases de Chine, des bijoux de grande valeur, des œufs Fabergé. Il gardait tout cela chez lui sans désir de les revendre. Il comptait faire de chez lui une caverne d'Ali Baba, construire une ambiance raffinée, un repaire de dandy. Il essayait de bâtir un environnement qui collerait à son âme délicate nouvelle et anciennement désargentée, cherchant dans l'objet son inutilité la plus pure. Tous ces objets, ce décorum, étaient comme des extensions de son esprit, rappelant des histoires, incitants à une rêverie profonde, où fumant un narguilé volé à un prince saoudien, il se livrait dans des volutes de fumée bleutées. Un jour qu'il tentait de se téléporter de nouveau grâce à son miroir, celui-ci tomba et se brisa sur le sol. Tout ce qu'il avait volé retrouva sa place chez les propriétaires respectifs. L'appartement paradisiaque retrouve son austérité. Avec tous ces objets disparus les pensées de Casimir perdirent de leur poésie et de leur force, jusqu'à ce qu'il redevint un petit-bourgeois avec des aspirations moyennes, un mobilier moyen, pris dans un léger abrutissement.
Sévérité
par Rémy , mardi 09 juin 2015, 00:39 (il y a 3458 jours) @ casimir
Couaquilensoie, voilà suck j'en pense.
Le premier souffre de deux petits péchés.
- Une gifle ne peut pas survenir après une course-poursuite. On gifle dans deux circonstances : dans les internats sévères d'autrefois, où l'on dressait les enfants à se tenir droits et disponibles pour subir les pires sévices, et dans le feu de l'action, par surprise, de femme à manieur baladeur, de mari macho à femme battue, et de père à fille insolente, pif paf. Mais pas après une poursuite. Il faut donc partout remplacer gifler par fesser, qui convient mieux aux circonstances. En plus, littérairement parlant, c'est plus sensuel.
- Et justement, à propos de sensuel : cette histoire plus ou moins sadienne ne peut aboutir qu'à une torride scène pédophile, voyons ! Quoi, la mioche s'agenouille comme aux anciens siècles (qui fait encore ça de nos jours ?), le père batteur se repent, ils s'étreignent et c'est tout ? Allons donc ! Faire saliver le lecteur affamé de violence et de sexe, le mettre à distance par des discours philosophiques dignes du divin marquis, et puis flop, la débandade ? Non non non, impossible. Il y faut un acte, et cet acte pourrait fort bien inclure la fessée promise, devenue amoureuse, et réclamée par la petite diablesse corruptrice de père de famille.
Les autres ne nourrissent pas assez le fourneau de l'imagination. Ils filent une idée qui peut avoir deux fins, ils en choisissent une, bon. Ça ne suffit pas. Il faut rajouter soit des bifurcations inattendues qui mènent très logiquement vers des situations qu'on n'aurait pas pu imaginer au début (par exemple : et si la directrice, cette vieille fille revêche, tombait amoureuse du pion diamantaire et trinque avec lui, hein ? Ou si du moins elle reconnaissait qu'il occupe les gosses, et qu'elle trinque avec lui avec le vague espoir de récolter un diamant, et que lui tombe amoureux et lui en offre un en fiançailles ? Et d'abord : si les petits de l'école réclament que les grands leur jettent des cailloux, tu crois vraiment qu'ils vont tomber en gentille pluie, les cailloux ? Y'aura des bosses et des éborgnés, oui !) soit des facettes qui permettent de lire chaque texte sous un autre angle (moi j'y mets des jeux de grammaire par exemple, mais ça peut être des vers, ou bien une évolution du rythme de narration, ouc.). Bref, faut pas se contenter de dérouler le truc, il faut fournir plus d'inspir.
Les deux derniers sont autobiographiques ?
Dans le dernier, qui est un peu genre peau de chagrin ou dorian gray, le fait que le miroir se brise soudain sans raison n'est pas satisfaisant : dans ces trucs moralisants, c'est toujours une évolution du sujet qui conduit à la rupture ; le texte n'est pas mené à bout de bras par les idées de l'auteur, il trouve une inexorabilité propre, que l'auteur souligne en semant des indices avant le crac.
L'avant-dernier a son charme... Bien sûr, ce serait dommage de décrire avec un brio inexorable l'histoire d'un type qui hésite... Mais çladi... Moi perso je forcerais un peu plus le trait par ci par là... Une tentative de texte sur une tentative de rencontre, ç'a quand même un peu trop peu de matière, non ?
Voilà, hugh ! C'est mon nopiniong ! Sauf ton respect ! Merci pour le partage en tout cas !
Sévérité
par casimir, mardi 09 juin 2015, 10:30 (il y a 3458 jours) @ Rémy
en fait ce sont des trucs écrits en atelier d'écriture (entre 20 et 30 min) du coup ce sont des esquisses
faut que je j'arrête de poster des esquisses en fait
Sévérité
par Claire, mardi 09 juin 2015, 16:02 (il y a 3457 jours) @ casimir
la gifle me plaît par sa totale invraisemblance : ces dialogues alambiqués tout en courant autour d'une table, c'est marrant ; tout comme les deux personnages père grandiloquent/fille raisonneuse, ils se ressemblent et s'assemblent, c'est plein d'humour. Rémy n'est pas le seul à avoir vu passer une vision salace quand la fillette tombe à genoux, mais je trouve que ça n'aurait pas été avec le charme du reste. Ta fin est mieux.
L'histoire de la perle manque à mon avis d'un cruel adversaire, ou d'un autre truc terrible. Tu n'es pas obligé de tomber dans des poncifs genre calife jaloux ou dragon destructeur quelque chose de plus déjanté serait bien.
Celui des diamants j'aime bien mais la fin est un peu trop poncif prévertien : le gentil pion poète /la méchante directrice sans imagination, devinez qui aura raison ?
Celui des miroirs est plus original, mais c'est pareil, la fin est trop convenue, morale.
En fait je me dis qu'il faudrait embarquer le lecteur dans une histoire qui ressemble à d'autres, mais avec un truc qui important diffère (et ça tu le fais bien), puis au moment d'amener la fin, se demander laquelle on a déjà lu mille fois dans ce type d'histoire et donner un grand coup de volant.
(ça te va Lectrice ?)
Sévérité
par dh, mardi 09 juin 2015, 16:25 (il y a 3457 jours) @ Claire
Comment taire :)) :)) :))
par Lectrice - 0 :)), mercredi 10 juin 2015, 08:58 (il y a 3457 jours) @ Claire
Oui Claire :)) :)) :))
Merci ainsi que Rémiy :)) et Casimir à cause :)) de qui les commentaires arrivent :))
Vois-tu et entends-tu :)) Claire, je trouve très intéressant -donc instructif- les "divergences", les compléments de points des vues :)) des différents lecteurs.
Je ne m'intéresse, sur Internet, qu'aux lecteurs/lectrices sachant banalement, dans leurs commentaires, s'exprimer en prose (expression écrite quoi qu'on apprend avant d'apprendre la versification :)) Enfin ! en principe :))
1 alphabet
2 prose
3 versification
c'est (c'était avant Internet :)) le tiercé dans l'ordre :))
En d'autres lieux sur Internet (les lieux sérieux :)),je t'avoue même préféré les commentaires que le ou les thèmes abordés :)) c'est pour dire :))
Outre le fait que les com's soient ou non pertinents, certain sont hilarants :))
Lectrice, Lecteur, une vocation d'avenir :))
belle journée Claire :))
Comment taire :)) :)) :))
par Rémy , jeudi 11 juin 2015, 00:34 (il y a 3456 jours) @ Lectrice - 0 :))
Euh, non, pardon.
L'important, c'est LE prose.
Prose ? Caisse ? :)) :)) :))
par Lectrice - 0 :)), jeudi 11 juin 2015, 07:20 (il y a 3456 jours) @ Rémy
Je préfère et de loin ton écriture Artistique -A majuscule à artistik please :))-
au trois petites merdouillettes que tu as posté :))
Ton écriture Artistique entre en parfait accord avec l'idée que je me fais de l'Artiste contemporain tcharbé :))
C'est une (1) corde à ton arc et elle est loin d'être dégueu :)) Sur Internet, ça se remarque :))
La différence que je fais entre une écriture Artistique et le "c'est du "foutage de gueule" :)) est que toi Rémy tu es parfaitement conscient de ton amusement littéraire et que s'il te fallait reprendre une écriture classique, tu le ferais avec le même niveau de qualité et la même aisance :))
Contrairement à celles (c'est surtout une spécialité de greluches :)) qui dénaturent l'écriture pensant faire de l'art :))
Elles ne se rendent même pas compte qu'elles font du sous-baz-art :)) Comme elles manquent de fonds abyssaux, elles s'en prennent idiotement à la forme :))
Y'a une intervenante sur ce forum qui ne sait toujours pas qu'on ne dit pas ou qu'on écrit pas "l'écrire" mais l'écriture :)) C'est pour dire le niveau et littéraire et musical :)) ça c'est vraiment du nul à chier :))
Un autre détail littéraire qui me fait pouffer de rire: l'amalgame à l'écrit entre jouissance et réjouissance :)) celle-là elle est encore plus HENAURME :)) :)) :))
etc etc etc.
Pour répondre à Zéio :))
Lorsque j'écris "sladit" :)) c'est
1) un clin d'oeil à l'auteur
2) un hommage à ses écrits
je ne me permettrais pas de l'utiliser en privé :))
Lorsque j'écris "foutage de gueule" c'est une pensée à Jordy :))
Lorsque j'écris "au gré du n'importe quoi" c'est un dérivé de la pensée de Jordy :))
etc
etc
etc
Mes com's sont bourrés d'hommages d'intervenants présents ou d'intervenants "absents" :))
Belle journée l'Artiste et au plaisir de lire tes futurs "délires" :))
Prose ? Caisse ? :)) :)) :))
par Claire, jeudi 11 juin 2015, 08:42 (il y a 3456 jours) @ Lectrice - 0 :))
Même moi j'y ai tendance, c'est te dire à quel point je trouve ça commun.
Prose ? Caisse ? :)) :)) :))
par zeio , jeudi 11 juin 2015, 14:06 (il y a 3455 jours) @ Lectrice - 0 :))
Prose ? Caisse ? :)) :)) :))
par Lectrice - 0 :)), vendredi 12 juin 2015, 05:49 (il y a 3455 jours) @ zeio
J'ai corrigé ta faute d'impression :)) :)) :))
"Merci, marginale Lectrice, c'est bien comme ça que l'avais compris.
Prose ? Caisse ? :)) :)) :))
par Rémy , jeudi 11 juin 2015, 19:09 (il y a 3455 jours) @ Lectrice - 0 :))
Sévérité
par casimir, vendredi 12 juin 2015, 11:06 (il y a 3455 jours) @ Claire
je les retravaillerais
Sévérité
par Rémy , mercredi 10 juin 2015, 00:51 (il y a 3457 jours) @ casimir
Il m'a aussi fallu bien plus de 20 ou 30 minutes pour écrire le commentaire ! Tu peux bien poster des esquisses, simplement attends-toi à ce que les gens les complètent ou les amendent. En tout cas ça fait plaisir que tu ne t'en vexes pas.
Confession
par Rémy , mardi 09 juin 2015, 00:50 (il y a 3458 jours) @ Rémy
Confession
par casimir, samedi 13 juin 2015, 01:56 (il y a 3454 jours) @ Rémy
Confession
par Rémy , dimanche 14 juin 2015, 01:42 (il y a 3453 jours) @ casimir
Et d'abord, dis pas des méchancetés comme ça, les docteurs c'est comme les abricots, y'en a des durs et des mûrs.
En fait chuis pas très certain de ce qui était pire, avec ma grand-mère : le fait qu'elle passe son temps à voir des papiers gras, ou bien le fait qu'elle nous les montre. Plus elle en parlait, plus elle se coinçait dans les tristesses et les râleries. Mon grand-père avait trouvé l'astuce de l'engueuler un bon coup quand elle parlait comme ça : c'était atroce, mais ça nous soulageait tous de ne plus entendre ses négativités, et je crois bien que malgré toute la violence de ces engueulades, c'était plus charitable de la décoincer de cette façon que de la laisser tourner en rond dans la déprime. On n'arrivait pas à l'en sortir en lui montrant des jolies choses ou en étant gentil avec elle.
Toi t'as qu'à voir pour toi comment tu te reconnectes avec les bonnes et belles choses qui t'entourent. Y'en a plein, chuis témoin, elles me sautent aux yeux sans arrêt. Et t'as pas 75 ans, que je sache. Alors trouve comment chanter des louanges, paske les malheurs de pov'pouet, c'est gavant à lire, et que j'vais pas me taper une pléïade entière pleine de jérémïades. Si t'arrives pas à admirer, t'as qu'à te vanter toi-même à la place.