maison
par Claire, mercredi 10 juin 2015, 11:20 (il y a 3457 jours)
camion
par d i v , jeudi 11 juin 2015, 13:36 (il y a 3455 jours) @ Claire
Quand on a fait de la poésie, et qu'on a cessé,
on est mort :
.
camion
par dh, jeudi 11 juin 2015, 14:14 (il y a 3455 jours) @ d i v
camion
par julienb, jeudi 11 juin 2015, 14:16 (il y a 3455 jours) @ dh
camion
par zeio , jeudi 11 juin 2015, 14:15 (il y a 3455 jours) @ d i v
camion
par Claire, jeudi 11 juin 2015, 19:18 (il y a 3455 jours) @ d i v
camion
par zeio , dimanche 14 juin 2015, 13:48 (il y a 3452 jours) @ d i v
camion
par Claire, dimanche 14 juin 2015, 13:56 (il y a 3452 jours) @ zeio
Pour moi, avoir découvert cet espace inconnu et puissant, y avoir découvert une autre part de soi, plus vraie, puis ne plus y avoir accès, c'est ce qui donne le sentiment d'être mort.
route
par Claire, lundi 15 juin 2015, 17:35 (il y a 3451 jours) @ d i v
les chemins que l'on parcourt? Sont-ce simplement des
chemins détournés, des chemins qui mènent par un détour
de toi à toi? Mais ce sont aussi, parmi d'autres chemins, des
chemins sur lesquels la parole se fait voix, ce sont des
rencontres, les chemins d'une voix en route vers un toi
qui entende, les chemins d'une créature en marche, des
projets de soi peut-être, une façon de se faire précéder de
soi pour aller au devant de soi, d'être à la recherche de
soi-même ... Une façon de rentrer chez soi, au pays. »
Paul Celan
maison
par casimir, samedi 13 juin 2015, 01:52 (il y a 3454 jours) @ Claire
C'est marrant parfois lorsqu'on parle d'un paysage, de ce que nous propose la vue (pardonne l'expression), on finit par parler de quelque chose d'intérieur et de très intime.
maison
par Claire, samedi 13 juin 2015, 20:03 (il y a 3453 jours) @ casimir
Il y a quelques temps j'écrivais facilement et j'étais parfois surprise en relisant le poème de la façon dont tout cela s'imbriquait comme de soi-meme.
Mais d i v et toi vous avez tout saisi de celui-ci.
maison
par zeio , samedi 13 juin 2015, 20:55 (il y a 3453 jours) @ Claire
maison
par Armor , samedi 13 juin 2015, 20:59 (il y a 3453 jours) @ zeio
Dead Can Dance: géant
maison
par zeio , samedi 13 juin 2015, 22:38 (il y a 3453 jours) @ Armor
maison
par Claire, samedi 13 juin 2015, 21:03 (il y a 3453 jours) @ zeio
Ce qui est étonnant c'est que regarder la vision imaginaire qui surgit de l'émotion n'est pas du tout se regarder soi-même, c'est regarder un truc commun...je ne sais pas trop comment le dire.
maison
par Claire, samedi 13 juin 2015, 21:52 (il y a 3453 jours) @ Claire
maison
par zeio , samedi 13 juin 2015, 22:36 (il y a 3453 jours) @ Claire
Disons qu'observer un paysage, c'est entrer dans un état d'attention sensible aux fluctuations intérieures. Les mouvements imperceptibles ou rapides des branches, et l'assemblage des couleurs, reflètent et influencent nécéssairement ces fluctuations. Dans cet état "ouvert" l'observateur et l'observé se confondent. Il ne s'agit plus d'observer une maison, mais d'être cette maison. Ce texte semble aller dans ce sens. N'es-tu pas cette maison que tu décris ?
maison
par Rémy , dimanche 14 juin 2015, 01:03 (il y a 3453 jours) @ zeio
Non non, ça ce serait tenter de se synchroniser avec un objet très différent de soi - on y arrive, mais c'est un effort énorme et extraordinairement invasif. Terry Pratchett fait faire ça à Mémé Ciredutemps avec un essaim d'abeilles, c'est un tour de force et elle en ressort toute bourdonnante :-) J'ai malheureusement oublié dans quel tome.
Dans l'état "ouvert" dont tu parles, l'observateur fait partie de ce qu'il observe, rien de plus. Il y prend sa place, tout simplement, il ne se coule pas dans quelque chose d'autre.
maison
par Claire, dimanche 14 juin 2015, 10:29 (il y a 3453 jours) @ Rémy
Je viens reprendre un poème qui disait ça :
1 : le temps du poème
la beauté est dans la rangée d’arbres
quand on conduit avec le soleil dans le dos
sur une route un jour d’automne
rayons rasants, troncs droits
tous alignés, élevés.
on suit les courbes, les plateaux et les collines
on descend dans les fonds.
on ne peut pas écrire le poème parce qu’on conduit
les arbres luisent dans le soleil derrière
leur rectitude et leur monotonie parce qu’ils ont été plantés
mais quand même
leur beauté :
arbres, images d’arbres sur le ciel veiné.
la route est grise et suit une courbe tracée depuis des siècles.
On atteint les faubourgs, l’hypermarché comme un grand corps inconscient, vibrionnant
on descend dans la ville
maisons, briques semblables aux points d’un tricot
on arrive en bas de la rue
dans le lieu où l’on peut écrire.
et quand tout a disparu
on se laisse aller à la montée des mots, à leur mouvement.
maison
par zeio , dimanche 14 juin 2015, 13:48 (il y a 3452 jours) @ Rémy
maison
par Claire, dimanche 14 juin 2015, 14:15 (il y a 3452 jours) @ zeio
maison
par Rémy , samedi 13 juin 2015, 23:58 (il y a 3453 jours) @ Claire
maison
par Claire, dimanche 14 juin 2015, 11:39 (il y a 3453 jours) @ Rémy
maison
par Rémy , dimanche 14 juin 2015, 00:13 (il y a 3453 jours) @ Claire
Çtumpeu de la littérature de gare, mais qui n'a jamais pris le train ? Et puis ça rencontre bien ton histoire ci-dessus.
maison
par Armor , samedi 13 juin 2015, 21:02 (il y a 3453 jours) @ Claire
maison
par Claire, samedi 13 juin 2015, 21:06 (il y a 3453 jours) @ Armor