poème remanié

par dh, jeudi 11 juin 2015, 14:05 (il y a 3455 jours)

je reviens d'une maladie
de l’eau croupie de l’air vicié
les murs étaient devenus gris
c'est difficile d’exister

quand on a pas ou peu d’espoir
alors on survit, plus ou moins
les années passées dans le noir
seul comme un malheureux témoin

à la croisée des deux sentiers
tu étais là qui m'attendais
j'ai pris ta main tu m'as guidé
je suis sorti de la forêt

lumière de fin de journée
qui descendait sur mes yeux las
et pourtant rien n'avait changé
la vie poursuit ses entrelacs

poème remanié

par julienb, jeudi 11 juin 2015, 14:15 (il y a 3455 jours) @ dh

Au milieu du chemin de notre vie
je me retrouvai par une forêt obscure
car la voie droite était perdue.

poème remanié

par dh, jeudi 11 juin 2015, 14:16 (il y a 3455 jours) @ julienb

bah oui, mais moi j'en fais autre chose.

poème remanié

par dh, jeudi 11 juin 2015, 14:36 (il y a 3455 jours) @ dh

à vrai dire, je pense utiliser ce poème comme conclusion de mon recueil.

poème remanié

par casimir, samedi 13 juin 2015, 01:50 (il y a 3454 jours) @ dh

il me semble l'avoir déjà lu en effet, mais bon ça m'arrive souvent chez toi. Pas dans un sens négatif non, plutôt dans le sens où il y a une cohérence dans tes écrits, chose très rare sur les forums. C'est le troisième quatrain que je trouve vraiment très beau, c'est très doux à la fois à l'oreille et au mouvement, le balancement des mains amoureuses, très pur. J'ai pensé à la poésie médiévale.


C'est vrai que c'est houellebecquien le salut par la femme. C'est marrant j'ai lu le bouquin de Bernard Maris sur Houellebecq, il va dans ce sens là.

poème remanié

par jude, lundi 22 juin 2015, 10:03 (il y a 3445 jours) @ dh

Intéressant, dh!

ça me parle .
Je trouve que le terme "malheureux" est malheureux parce qu'il détonne dans le poème . Le reste du texte présente le "je" comme un peu distancié, en retrait, presque résigné. Et là, soudain, c'est une autre psychologie qui apparaît me semble-t-il. Est-ce voulu?
J'aurais mieux vu quelque chose comme "éternel", plus dans le ton général.

D'autre part, le "et" de l'avant-dernier vers me paraît une facilité. (mais ça c'est presque de la méchanceté de ma part)Pour essayer de faire amende honorable, je te propose une répétition : "rien, pourtant rien n'avait changé"

J'aime beaucoup le dernier vers.

Merci

poème remanié

par dh, lundi 22 juin 2015, 10:58 (il y a 3445 jours) @ jude

merci pour ce commentaire, jude.