Temps errés
Ne me méfiant pas de l'eau qui dort, eau contraire même, focal faux calme, j'irais sur le sable des vieux coquillages, avancer vers la mer jusqu'à, en échappée. Flancher au bord des falaises. Allongé au bord de l'eau, à la renverse, laissant recouvrir l'écume des vagues... Soudain debout d'un bond, à courir et plonger au milieu des gros rouleaux, jeté au milieu des flots nager au loin, aventuré à prendre le risque du large visant l'horizon, ressentir l'infini debout face à l'immensité, l'Océan la mer avec le ciel de bleu vert de mauve de gris, glazic, mêlés à la clarté éphémère d’un soleil éternel, ballotté par les vents marins, submergé d'émotions, envahi par les puissants sentiments de liberté venus d'ailleurs, de si loin à ressentir le désir emporter, jeté dans le vide, tel un goéland, une mouette, un cormoran, ou l'albatros là-bas, à s'envoler !Suivant l'état second des pensées enivrées, à la vie, à la mor. En désir d'évasion...
En tempêtes, tempêtes dans les vers d'eau, comme à l'envers des éclairs, sol air. Anti-missiles, anti-militaires, anti-milliardaires, silence radio, tout tombe allo.
Paroles de trop, détonnent.
Car d'ici, tout semble immobile, condamné, en gesticulations de stérilité. Des gestes arrivent encore à nous soulever, semble-t-il, sorte de déparalysie, au fil de vie ténu.
Trous dans les cloisons, gestes l'un vers l'autre, à nous rassembler et nous rejoindre ? A se sauver d'une fin du monde tant annoncée sans états d'âmes, quel monde à suivre...
J'aime ce qui lutte, ceux qui luttent contre la grande lessiveuse des temps présents, les cerfs-volants terre estres.
Quand vient après la pluie, la caresse des rayons du soleil de derrière les nuages. Et quand tombe la pluie après la fournaise, à l'eau secoure. Tout le temps.
A songer à après le déluge, à après la canicule. Lorsque toute cette damnée apocalypse serait passée, que tout le mal aurait été épuisé, ce mal qui ronge et qui tue, à grand et petit feu, quand nous pourrions à nouveau mieux respirer, soulagés. La conscience plus tranquillisée. Quand nous aurions entamé les chemins des réparations en chemins de réconciliations. A tous les égarés, les paumés, les pauvres, les sacrifiés dans ce monde, à la traversée des déserts grandes surfaces à l'implacable voie impériale au système destructeur.
Un autre jour, nous irions ensemble fraternellement, avec solidarité ? D'ici là, la résistance soumise à rude épreuve au grand court-bouillon.
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