prix de l'académie française
par dh, lundi 29 juin 2015, 17:13 (il y a 3437 jours)
prix de l'académie française
par casimir, lundi 29 juin 2015, 17:28 (il y a 3437 jours) @ dh
c'est bizarre je vois pas mon nom
pourtant je les ai tous gagnés
pourtant je les ai tous gagnés
prix de l'académie française
par dh, lundi 29 juin 2015, 17:31 (il y a 3437 jours) @ casimir
à noter le grand prix de poésie décerné à notre ami philippe beck.
prix de l'académie française
par Lectrice - 0 :)), lundi 29 juin 2015, 19:43 (il y a 3437 jours) @ casimir
:)) :)) :))
Trop fort Casimir :))
Moi j'ai lu vite le début puis ça m'a vite gonflée donc j'ai vite laissé tomber :))
je ne suis pas une lectrice de liste
y'a bien que DH pour poster un truc pareil :)) :)) :))
Place à l'Alphonse :))
Encore 1 qui ne devait pas être un triste sire dans sa vie :))
je lui donne 30/20 pour ses 2 textes :))
Complainte amoureuse
Oui, dès l’instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l’amour qu’en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que pour vous je pris !
En vain je priai, je gémis :
Dans votre dureté vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis.
Même un jour je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes,
Et je ne sais comment vous pûtes
De sang-froid voir ce que j’y mis.
Ah! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu’ingénument je vous le disse,
Qu’avec orgueil vous vous tussiez !
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez,
Et qu’en vain je m’opiniâtrasse,
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m’assassinassiez !
Alphonse Allais (1854-1905)
----------------------------------
Rimes riches à l’oeil
L’homme insulté‚ qui se retient
Est, à coup sûr, doux et patient.
Par contre, l’homme à l’humeur aigre
Gifle celui qui le dénigre.
Moi, je n’agis qu’à bon escient :
Mais, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu’ils soient de Château-l’Abbaye
Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je les rejoins d’où qu’ils émanent,
Car mon courroux est permanent.
Ces gens qui se croient des Shakespeares
Ou rois des îles Baléares !
Qui, tels des condors, se soulèvent !
Mieux vaut le moindre engoulevent.
Par le diable, sans être un aigle,
Je vois clair et ne suis pas bigle.
Fi des idiots qui balbutient !
Gloire au savant qui m’entretient !
Alphonse Allais
Trop fort Casimir :))
Moi j'ai lu vite le début puis ça m'a vite gonflée donc j'ai vite laissé tomber :))
je ne suis pas une lectrice de liste
y'a bien que DH pour poster un truc pareil :)) :)) :))
Place à l'Alphonse :))
Encore 1 qui ne devait pas être un triste sire dans sa vie :))
je lui donne 30/20 pour ses 2 textes :))
Complainte amoureuse
Oui, dès l’instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes ;
De l’amour qu’en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que pour vous je pris !
En vain je priai, je gémis :
Dans votre dureté vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis.
Même un jour je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes,
Et je ne sais comment vous pûtes
De sang-froid voir ce que j’y mis.
Ah! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu’ingénument je vous le disse,
Qu’avec orgueil vous vous tussiez !
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez,
Et qu’en vain je m’opiniâtrasse,
Et que je vous idolâtrasse
Pour que vous m’assassinassiez !
Alphonse Allais (1854-1905)
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Rimes riches à l’oeil
L’homme insulté‚ qui se retient
Est, à coup sûr, doux et patient.
Par contre, l’homme à l’humeur aigre
Gifle celui qui le dénigre.
Moi, je n’agis qu’à bon escient :
Mais, gare aux fâcheux qui me scient !
Qu’ils soient de Château-l’Abbaye
Ou nés à Saint-Germain-en-Laye,
Je les rejoins d’où qu’ils émanent,
Car mon courroux est permanent.
Ces gens qui se croient des Shakespeares
Ou rois des îles Baléares !
Qui, tels des condors, se soulèvent !
Mieux vaut le moindre engoulevent.
Par le diable, sans être un aigle,
Je vois clair et ne suis pas bigle.
Fi des idiots qui balbutient !
Gloire au savant qui m’entretient !
Alphonse Allais
Deux improvisations
par casimir, lundi 29 juin 2015, 21:42 (il y a 3437 jours) @ Lectrice - 0 :))
Thème : "Une saine colère" (aujourd'hui)
C'était un dix-neuf juin. Casimir sortait de chez lui se promener sur le Champ de Mars. Devant l'Ecole Militaire se trouvait un certain nombre de gens. Ils étaient mécontents. Mécontents de quoi ? Ne vivons-nous pas dans un monde merveilleux ? Le développement de l'économie, la croissance, l'apparition de nouveaux marchés ne nous mèneront-ils pas vers un bonheur certain ? Les ouvriers, les pauvres, les chômeurs sont ils raisonnables ? Ont-ils seulement une raison valable de se plaindre ? L'attroupement devenait de plus en plus important, grossissait à vue d’œil. Chaque minute venait s'ajouter à la foule une centaine de personnes. Bientôt le Champ de Mars fut couvert en entier par les manifestants, et cela continuait, continuait. C'est comme si cette foule devenait un corps avec des membres, un cerveau, un cœur et un estomac. Dans son bureau le premier ministre, inquiet, appela le ministre de l'Intérieur: "Ecoute Cazeneuve, dit Manuel Valls, envoie les flics sinon ça va nous péter à la gueule." "Très bien Manuel" répondit Cazeneuve. Plusieurs centaines de policiers furent envoyés sur le terrain. Mais curieusement ces policiers étaient attirés par la masse grouillante du peuple comme par des aimants et vinrent s'agglutiner au mouvement. On envoya l'armée et le même processus se fit. Les tanks roulaient côte à côte avec ce corps social devenu corps humain. Il n'y avait plus besoin de chefs tant l'harmonie et l'entente des membres était parfaite. Plus d'économie, plus de prêt à la consommation, plus d'usure, plus de société de consommation, plus d'obsolescence programmée. Tout cela était complètement évacué de ce corps maintenant constitué de millions de petites parties solidaires. Ce corps se leva comme un géant immense peut-être cent fois plus grand que la tour Eiffel. Il marchait dans les rues de Paris écrasant tout sur son passage. Le gouvernement avait évacué ses ministres et ses experts, trouvé refuge à Versailles. On cherchait un moyen d'arrêter ce colosse. "Il est nécessaire de rétablir l'ordre" tonnait François Hollande en frappant du poing sur son bureau Louis XVI. Le titan traversait la France, continuait à s'agréger les citoyens. Il devenait de plus en plus fort, marchait maintenant à travers l'Europe, fit le tour du monde en continuant à amasser toujours plus d'humains. Les banquiers soufflaient aux dirigeants qu'il fallait en finir. On lia le géant avec des câbles jusqu'à ce qu'il s'écrase vaincu sur le sol. La saine colère qui avait permis la révolte, le liant et la colle pris fin. Tout le monde se dispersa et tous revinrent à leur autonomie première. François Hollande, heureux de la tournure des événements, augmenta le salaire de ses ministres. Quant à Casimir, il rentra chez lui tout en sifflant une vieille chanson populaire.
Thème : "Absence" (aujourd'hui)
Corentin, sur ses genoux, s'était mis à prier, geste assez inédit pour un jeune adulte français du XIXème siècle. Comment en était-il arrivé là ? Adolescent il cultivait un certain nihilisme, son idée était alors que toute relation humaine se base sur des calculs égoïstes. Si un individu A fait quelque chose pour un individu B c'est qu'il en attend un retour, même de façon inconsciente. Cependant le désir de mort, nourri de mélancolie adolescente, disparaissait avec l'âge, devenait de plus en plus lointain, perdait de sa clarté, il n'y pensait plus qu'en souriant. Il avait connu durant cette période une sorte d'absence, on pourrait presque dire qu'il était absent de lui-même. "Je ne laisserai personne dire que 20 ans est le plus bel âge de la vie" disait Nizan. C'est à cet âge que l'on cherche une raison de vivre. Puis une sorte de révélation progressive, souterraine, vint mettre à jour l'existence d'un contact avec le surnaturel. L'homme n'était plus cet égoïste calculateur, machine pensante régulée par des principes chimiques. C'était pour cela que Corentin était sur ses genoux et qu'il priait. La sainteté, quel honneur magnifique ! Le saint est partagé par deux forces: en tentant de s'approcher du Christ il s'auréole de sa gloire mais, dans ce mouvement tourné vers les cieux, il commet également un péché d'orgueil: qui pourrait se dire aussi parfait que le Christ ? Les Confessions de Saint-Augustin étaient posés sur la table tout contre son lit. Il y a une autre façon de prier: c'est d'écrire des poèmes. L'âme devient alors comme un oiseau multicolore enfermé dont ouvre la cage. Il ne restait plus qu'à louer le principe premier, le Créateur et cela venait tout naturellement, comme une évidence puissante. Dieu n'est pas absent de ce monde mais c'est comme si l'homme cherchait à occulter toutes ses manifestations. Tout cela paraissait bien éloigné des préoccupations de ses contemporains et lorsqu'on moquait sa naïveté Corentin souriait humblement en acquiesçant à toutes les objections de ses contradicteurs. On peut remarquer dans la littérature russe fin XIXème un type de personnage récurrent: c'est la figure de l'innocent ou de l'idiot. Sa simplicité et son honnêteté font que les autres personnages sont désarçonnes. On sait toujours quoi faire quand on se retrouve face à un menteur comme nous, mais que faire devant une brebis aussi blanche ? Corentin était devenu comme cette brebis parmi les loups dans la vallée de la mort. Sa silhouette traversant les rues bombardées de publicité pour se rendre à la sainte messe créait on ne sait quelle bizarrerie, quel anachronisme difficile à cerner. Et si, finalement, par opposition à sa jeunesse il s'était retrouvé mais de ce fait devenait absent de ce monde ? Et si cette absence était le prix à payer en échange d'une vie spirituelle ?
C'était un dix-neuf juin. Casimir sortait de chez lui se promener sur le Champ de Mars. Devant l'Ecole Militaire se trouvait un certain nombre de gens. Ils étaient mécontents. Mécontents de quoi ? Ne vivons-nous pas dans un monde merveilleux ? Le développement de l'économie, la croissance, l'apparition de nouveaux marchés ne nous mèneront-ils pas vers un bonheur certain ? Les ouvriers, les pauvres, les chômeurs sont ils raisonnables ? Ont-ils seulement une raison valable de se plaindre ? L'attroupement devenait de plus en plus important, grossissait à vue d’œil. Chaque minute venait s'ajouter à la foule une centaine de personnes. Bientôt le Champ de Mars fut couvert en entier par les manifestants, et cela continuait, continuait. C'est comme si cette foule devenait un corps avec des membres, un cerveau, un cœur et un estomac. Dans son bureau le premier ministre, inquiet, appela le ministre de l'Intérieur: "Ecoute Cazeneuve, dit Manuel Valls, envoie les flics sinon ça va nous péter à la gueule." "Très bien Manuel" répondit Cazeneuve. Plusieurs centaines de policiers furent envoyés sur le terrain. Mais curieusement ces policiers étaient attirés par la masse grouillante du peuple comme par des aimants et vinrent s'agglutiner au mouvement. On envoya l'armée et le même processus se fit. Les tanks roulaient côte à côte avec ce corps social devenu corps humain. Il n'y avait plus besoin de chefs tant l'harmonie et l'entente des membres était parfaite. Plus d'économie, plus de prêt à la consommation, plus d'usure, plus de société de consommation, plus d'obsolescence programmée. Tout cela était complètement évacué de ce corps maintenant constitué de millions de petites parties solidaires. Ce corps se leva comme un géant immense peut-être cent fois plus grand que la tour Eiffel. Il marchait dans les rues de Paris écrasant tout sur son passage. Le gouvernement avait évacué ses ministres et ses experts, trouvé refuge à Versailles. On cherchait un moyen d'arrêter ce colosse. "Il est nécessaire de rétablir l'ordre" tonnait François Hollande en frappant du poing sur son bureau Louis XVI. Le titan traversait la France, continuait à s'agréger les citoyens. Il devenait de plus en plus fort, marchait maintenant à travers l'Europe, fit le tour du monde en continuant à amasser toujours plus d'humains. Les banquiers soufflaient aux dirigeants qu'il fallait en finir. On lia le géant avec des câbles jusqu'à ce qu'il s'écrase vaincu sur le sol. La saine colère qui avait permis la révolte, le liant et la colle pris fin. Tout le monde se dispersa et tous revinrent à leur autonomie première. François Hollande, heureux de la tournure des événements, augmenta le salaire de ses ministres. Quant à Casimir, il rentra chez lui tout en sifflant une vieille chanson populaire.
Thème : "Absence" (aujourd'hui)
Corentin, sur ses genoux, s'était mis à prier, geste assez inédit pour un jeune adulte français du XIXème siècle. Comment en était-il arrivé là ? Adolescent il cultivait un certain nihilisme, son idée était alors que toute relation humaine se base sur des calculs égoïstes. Si un individu A fait quelque chose pour un individu B c'est qu'il en attend un retour, même de façon inconsciente. Cependant le désir de mort, nourri de mélancolie adolescente, disparaissait avec l'âge, devenait de plus en plus lointain, perdait de sa clarté, il n'y pensait plus qu'en souriant. Il avait connu durant cette période une sorte d'absence, on pourrait presque dire qu'il était absent de lui-même. "Je ne laisserai personne dire que 20 ans est le plus bel âge de la vie" disait Nizan. C'est à cet âge que l'on cherche une raison de vivre. Puis une sorte de révélation progressive, souterraine, vint mettre à jour l'existence d'un contact avec le surnaturel. L'homme n'était plus cet égoïste calculateur, machine pensante régulée par des principes chimiques. C'était pour cela que Corentin était sur ses genoux et qu'il priait. La sainteté, quel honneur magnifique ! Le saint est partagé par deux forces: en tentant de s'approcher du Christ il s'auréole de sa gloire mais, dans ce mouvement tourné vers les cieux, il commet également un péché d'orgueil: qui pourrait se dire aussi parfait que le Christ ? Les Confessions de Saint-Augustin étaient posés sur la table tout contre son lit. Il y a une autre façon de prier: c'est d'écrire des poèmes. L'âme devient alors comme un oiseau multicolore enfermé dont ouvre la cage. Il ne restait plus qu'à louer le principe premier, le Créateur et cela venait tout naturellement, comme une évidence puissante. Dieu n'est pas absent de ce monde mais c'est comme si l'homme cherchait à occulter toutes ses manifestations. Tout cela paraissait bien éloigné des préoccupations de ses contemporains et lorsqu'on moquait sa naïveté Corentin souriait humblement en acquiesçant à toutes les objections de ses contradicteurs. On peut remarquer dans la littérature russe fin XIXème un type de personnage récurrent: c'est la figure de l'innocent ou de l'idiot. Sa simplicité et son honnêteté font que les autres personnages sont désarçonnes. On sait toujours quoi faire quand on se retrouve face à un menteur comme nous, mais que faire devant une brebis aussi blanche ? Corentin était devenu comme cette brebis parmi les loups dans la vallée de la mort. Sa silhouette traversant les rues bombardées de publicité pour se rendre à la sainte messe créait on ne sait quelle bizarrerie, quel anachronisme difficile à cerner. Et si, finalement, par opposition à sa jeunesse il s'était retrouvé mais de ce fait devenait absent de ce monde ? Et si cette absence était le prix à payer en échange d'une vie spirituelle ?
Deux improvisations
par casimir, lundi 29 juin 2015, 21:42 (il y a 3437 jours) @ casimir
Le thème du deuxième texte est "absence"
Deux improvisations
par Lectrice - 0 :)), lundi 29 juin 2015, 23:23 (il y a 3437 jours) @ casimir
Salut Casimir,
Comme je te l'ai déjà dit, tes textes sont "trop riches" :)) pour que je les développe en peu de mots
Ils me donnent "le tournis" :))
1 exemple que j'estime amusant de la richesse de tes textes :))
Avec une seule de tes formulation, je me suis retrouvée dans un extrait des voyages de Gulliver :)) PARDON !!!:)) dans les voyages de Casimir :))
Tes textes mériteraient un ECHANGE approfondi tant ils fourmillent de situations, de personnages, de lieux. Qui plus est, non content de jongler avec le rationnel et l'"irrationnel" en plus tu parles de politique et de religion au premier degré :))
Une totale pour la lectrice que je suis :))
Bref !
Continue d'écrire Casimir. Tes textes valent vraiment le détour. Et qui sait ? peut-être feras-tu parti un jour des "gagnants" du palmarès de l'académie française :)) Perso, pas interessée par ce truc-là. Trop de travail, trop de sérieux et c'est pas ma route :))
Comme je te l'ai déjà dit, tes textes sont "trop riches" :)) pour que je les développe en peu de mots
Ils me donnent "le tournis" :))
1 exemple que j'estime amusant de la richesse de tes textes :))
Avec une seule de tes formulation, je me suis retrouvée dans un extrait des voyages de Gulliver :)) PARDON !!!:)) dans les voyages de Casimir :))
Tes textes mériteraient un ECHANGE approfondi tant ils fourmillent de situations, de personnages, de lieux. Qui plus est, non content de jongler avec le rationnel et l'"irrationnel" en plus tu parles de politique et de religion au premier degré :))
Une totale pour la lectrice que je suis :))
Bref !
Continue d'écrire Casimir. Tes textes valent vraiment le détour. Et qui sait ? peut-être feras-tu parti un jour des "gagnants" du palmarès de l'académie française :)) Perso, pas interessée par ce truc-là. Trop de travail, trop de sérieux et c'est pas ma route :))
Deux improvisations
par casimir, mercredi 01 juillet 2015, 09:43 (il y a 3436 jours) @ Lectrice - 0 :))
merci pour tes encouragements :)