vacillements
quand il fait très chaud, le buisson se penche autrement
sur le bord de ton chemin.
comme s’il se renversait dans son ombre, plus dense, brune
contre l’éclat, la dureté de ce monde.
tu sens l’envahissement du corps par cette eau haletante
et le sol te semble un socle posé sur un espace autre.
espions de la réalité, pas tout à fait dupes
nous y étions toujours en chemin.
sur le bord de ton chemin.
comme s’il se renversait dans son ombre, plus dense, brune
contre l’éclat, la dureté de ce monde.
tu sens l’envahissement du corps par cette eau haletante
et le sol te semble un socle posé sur un espace autre.
espions de la réalité, pas tout à fait dupes
nous y étions toujours en chemin.