vers pour les mains
Mots pas plus longs que la souffrance
Mais mots quand même, mots en marge
De ma langue, fines anguilles
Glissant entre les doigts de fée
De la fille vierge et sourde à
Mes prières, mots pas plus lourds que
Ces paquets de colère versés
En prose ou en vers sur la tête
Des citoyens obscurs traversant les
Artères de ma ville en rangs
D’oignons frits par le labeur et
Le sang coulant des paupières de
Leurs enfants drogués mains rivées
Au ciel qu’on a bien voulu leur
Laisser – Mots sans couleurs sans odeurs
Autres qu’esquisses volées à
Nos blessures secrètes et
Nos espoirs féconds, mots pas plus ronds
Que la terre enivrée qui me
Crachât Je t’aime au son de ses
Joues rougies sous les claques données
Par le soir naissant – mes mots quand
Même, drôles, se baladant.
Mais mots quand même, mots en marge
De ma langue, fines anguilles
Glissant entre les doigts de fée
De la fille vierge et sourde à
Mes prières, mots pas plus lourds que
Ces paquets de colère versés
En prose ou en vers sur la tête
Des citoyens obscurs traversant les
Artères de ma ville en rangs
D’oignons frits par le labeur et
Le sang coulant des paupières de
Leurs enfants drogués mains rivées
Au ciel qu’on a bien voulu leur
Laisser – Mots sans couleurs sans odeurs
Autres qu’esquisses volées à
Nos blessures secrètes et
Nos espoirs féconds, mots pas plus ronds
Que la terre enivrée qui me
Crachât Je t’aime au son de ses
Joues rougies sous les claques données
Par le soir naissant – mes mots quand
Même, drôles, se baladant.