sous la douche
(...)
L’instant d’après, je suis sous la douche. Tout en me frictionnant, je pense aux prochaines étapes. La question culinaire, pour commencer. Le café tartine est oublié... Le délai restreint exclu cette fantaisie gastronomique. Je passe directement à la composition du déjeuner. J’essaie de me rappeler la nature des ingrédients qui traînent dans le frigidaire. Ma mémoire visuelle n’est pas très performante. Je n’aurais pas fait un très bon agent secret. Un agent dormant, peut-être… A condition de ne jamais le réveiller…
Il y a des œufs. Des légumes aussi. Mais ces aliments semi sauvages sont écartés illico. Trop longs à préparer. Des pâtes ? Il y en a toujours. Sauvé ! Certes. Mais de quelle sorte ? Ce point n’est pas anodin. Les Farfales et les Fusilis réclament une cuisson soutenue et leurs formes compliquées les rendent difficiles à avaler… Il faut mâcher, mâcher… Les Spaghettis ? C’est toute une gymnastique. Quant aux coquillettes, elles sont fuyantes… La moitié de la cargaison s’évade de la fourchette avant d’atteindre sa destination. Il faut les manger à la cuillère… L’idéal, ce serait les petits tubes là (des Macaronis ?) droits et fins… tout simples. Vites cuits. Bien beurrés. Ils glissent facilement dans le gosier.
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L’instant d’après, je suis sous la douche. Tout en me frictionnant, je pense aux prochaines étapes. La question culinaire, pour commencer. Le café tartine est oublié... Le délai restreint exclu cette fantaisie gastronomique. Je passe directement à la composition du déjeuner. J’essaie de me rappeler la nature des ingrédients qui traînent dans le frigidaire. Ma mémoire visuelle n’est pas très performante. Je n’aurais pas fait un très bon agent secret. Un agent dormant, peut-être… A condition de ne jamais le réveiller…
Il y a des œufs. Des légumes aussi. Mais ces aliments semi sauvages sont écartés illico. Trop longs à préparer. Des pâtes ? Il y en a toujours. Sauvé ! Certes. Mais de quelle sorte ? Ce point n’est pas anodin. Les Farfales et les Fusilis réclament une cuisson soutenue et leurs formes compliquées les rendent difficiles à avaler… Il faut mâcher, mâcher… Les Spaghettis ? C’est toute une gymnastique. Quant aux coquillettes, elles sont fuyantes… La moitié de la cargaison s’évade de la fourchette avant d’atteindre sa destination. Il faut les manger à la cuillère… L’idéal, ce serait les petits tubes là (des Macaronis ?) droits et fins… tout simples. Vites cuits. Bien beurrés. Ils glissent facilement dans le gosier.
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