Je suis Marie, je suis morte
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Je suis Marie, je suis morte
est-ce que cela peut-être considéré comme de la "poésie sonore", dans la lignée de heidsiek, tarkos...
Je suis Marie, je suis morte
Quelle que soit la réponse, ça change quelque chose ?
Je suis Marie, je suis morte
je ne sais pas.
Je ne sais pas
voilà, nous y sommes enfin arrivés, j'adore cette réponse, dire je ne sais pas, il ne faut rien savoir, mais faire ou défaire quelque chose,
Je ne sais pas
ce que dit bien la virgule à la fin de ton post
Je suis Marie, je suis morte
là je vois comme la superposition en transparence d'un corps amoureux et d'un corps en putréfaction, du monde des vivants et du monde effrayant et/ou merveilleux des morts.
la voix, nostalgique, attentive, tendre, donne à la morte une place particulière, proche et lointaine, décalée. Comme si elle avait encore une mission, de protection ou de présence peut-être, qui lui interdise d'admettre sa disparition totale : "il faut tenir, tenir encore".
la voix, nostalgique, attentive, tendre, donne à la morte une place particulière, proche et lointaine, décalée. Comme si elle avait encore une mission, de protection ou de présence peut-être, qui lui interdise d'admettre sa disparition totale : "il faut tenir, tenir encore".