séa
De temps en temps je me replonge dans le grouillement embaumé du forum bleu - surtout les archives.
Ce soir le poème, daté du 21 novembre 2008, d'une inconnue nommée séa, et qui n'a donné lieu à aucun commentaire :
Mouvements
Je voudrais
me coucher avec toi au creux même de la vague où
tout est silencieux immobile éternel -
pendant que l’eau roule
par-dessus les terres
au-delà des toits et
recouvre le monde dans un bruit salé de tempête
Je voudrais
embarquer avec toi à cet endroit où
le mouvement extérieur s’accomplit
à l’intérieur
en toute évidence
Ce soir le poème, daté du 21 novembre 2008, d'une inconnue nommée séa, et qui n'a donné lieu à aucun commentaire :
Mouvements
Je voudrais
me coucher avec toi au creux même de la vague où
tout est silencieux immobile éternel -
pendant que l’eau roule
par-dessus les terres
au-delà des toits et
recouvre le monde dans un bruit salé de tempête
Je voudrais
embarquer avec toi à cet endroit où
le mouvement extérieur s’accomplit
à l’intérieur
en toute évidence
séa
Une espèce de retour à... bonheur régressif mais sans jugement...l'eau une symbolique inévitable avec toi ? Avec qui ? Ce voyage peut-il se partager ....
séa
la première image qui m'est venue en le lisant c'est celle d'un surfer à l'intérieur d'un "tube". Image d'une solitude, habitant un mouvement, un écroulement, par un autre mouvement, de glisse, de fuite. Mais ces deux mouvements, enroulement et ligne droite, on ne peut pas s'empêcher aussi, à cause du court instant d'équilibre, d'y sentir une profonde immobilité.
Qu'on puisse y inviter quelqu'un, pour partager un temps symbiotique, je crois que c'est proche de ce qui (me) pousse à écrire de la poésie.
Il y a aussi une sorte de fin du monde, décrite avec beauté, un énorme mélange des éléments et des espaces, mais sans rien d'effrayant au contraire, un grand désir.
Qu'on puisse y inviter quelqu'un, pour partager un temps symbiotique, je crois que c'est proche de ce qui (me) pousse à écrire de la poésie.
Il y a aussi une sorte de fin du monde, décrite avec beauté, un énorme mélange des éléments et des espaces, mais sans rien d'effrayant au contraire, un grand désir.