Dériver
Ces onze dernières années, j'avais fini par me familiariser avec l'idée que, tout ordinaire que je fus, je bénéficiais d'un sort exceptionnel. J'avais rencontré l'amour en tous points correspondant à ma mythologie intime. Ce n'était pas qu'il fut parfait, mais il se tenait près de là, dans ce rare interstice où le possible et l'idéal se rejoignent, se recouvrent et engendrent une œuvre relationnelle.
Le ver lové dans mes circonvolutions sonne le glas de cette conviction.
Pourtant, je persiste à lui opposer une autre version. Laquelle ? Je la pressens, sans pouvoir la traduire. Il me faut dériver pour la découvrir. Explorer la déroute de sorte qu'aucun soulagement n'interfère avant que la vérité n'éclose, presque par inadvertance.
Le ver lové dans mes circonvolutions sonne le glas de cette conviction.
Pourtant, je persiste à lui opposer une autre version. Laquelle ? Je la pressens, sans pouvoir la traduire. Il me faut dériver pour la découvrir. Explorer la déroute de sorte qu'aucun soulagement n'interfère avant que la vérité n'éclose, presque par inadvertance.
un nuage dans l'horloge...
il est bien aussi celui-là.
Je crois que ce que j'apprécie dans certains et pas dans d'autres, c'est justement cette "dérive", qui s'oppose au côté très mécanique de précision du style...horloger comme dirait Catrine.
Je crois que ce que j'apprécie dans certains et pas dans d'autres, c'est justement cette "dérive", qui s'oppose au côté très mécanique de précision du style...horloger comme dirait Catrine.
un nuage dans l'horloge...
Je ne sais pas...
En tout cas, le nuage dans l'horloge propose une image définitivement poétique. À croire que tu disposes d'un goût pour le genre :-)
En tout cas, le nuage dans l'horloge propose une image définitivement poétique. À croire que tu disposes d'un goût pour le genre :-)
Dériver
J'ai rrrréchauffé un serpent dans mon sein !