appuis (une lettre)
des mots forment deux phrases brèves
qui rappellent les fondations
vous donnent une poussée
en arrière.
et quelque chose se réchauffe, circule
contre les parois intérieures du thorax
dans la haute cheminée imaginaire
du médiastin.
le pouvoir des mots, c’est la voix interne
(ce n’est pas soi)
c’est la voix de l’autre qui est entrée – dedans
par l’amande frangée de cils, des yeux, lisants,
on a senti la couleur
envahir presque tout l’ovale du blanc
et la belle forme obscure de cette frange, cils comme lisière
a bordé et protégé
l’entrée, l’arrivée des mots.
on est appuyé
à toutes les surfaces verticales
alentour et vraiment assis
par les mots – par leur sens.
comme un manège
a besoin d’un socle bien stable pour tourner
tourner et révéler tout alentour
mais aucun vertige, ces mots vous ont rendu
à nouveau stable
et ainsi on peut tourner sans fin, et tout voir…
une lumière qui contient les couleurs coule, toutes les couleurs vues
en tant que nouveau-né.
c’est l’effet que font les mots de l’autre
disant quelque chose d’inconnu
quand ils ont été écrits
et qu’on les sent
exactement tels qu’ils devaient être.
(il fallait que j'en vienne à bout, de celui-là)
qui rappellent les fondations
vous donnent une poussée
en arrière.
et quelque chose se réchauffe, circule
contre les parois intérieures du thorax
dans la haute cheminée imaginaire
du médiastin.
le pouvoir des mots, c’est la voix interne
(ce n’est pas soi)
c’est la voix de l’autre qui est entrée – dedans
par l’amande frangée de cils, des yeux, lisants,
on a senti la couleur
envahir presque tout l’ovale du blanc
et la belle forme obscure de cette frange, cils comme lisière
a bordé et protégé
l’entrée, l’arrivée des mots.
on est appuyé
à toutes les surfaces verticales
alentour et vraiment assis
par les mots – par leur sens.
comme un manège
a besoin d’un socle bien stable pour tourner
tourner et révéler tout alentour
mais aucun vertige, ces mots vous ont rendu
à nouveau stable
et ainsi on peut tourner sans fin, et tout voir…
une lumière qui contient les couleurs coule, toutes les couleurs vues
en tant que nouveau-né.
c’est l’effet que font les mots de l’autre
disant quelque chose d’inconnu
quand ils ont été écrits
et qu’on les sent
exactement tels qu’ils devaient être.
(il fallait que j'en vienne à bout, de celui-là)
appuis (une lettre)
je ne t'ai jamais trop aimé dans le conceptuel. Tu réussis beaucoup mieux dans le travail de l'image, la peinture d'un moment (oh comme tu es belle dans ces moments). Ici c'est trop simple, c'est déjà entendu et en mieux. Il faudrait apporter un nouveau regard pour que ton texte est l'air nécessaire, et puis qu'il soit plus canon (dans ce genre d'exercice seule la puissance compte).
Des bisous
Des bisous
appuis (une lettre)
oui, mais ce n'est pas grave. c'est un peu comme un peintre qui essaie de faire un autoportrait alors qu'il est habile dans les paysages... parce qu'il a besoin de se voir. il faut qu'il en passe par la maladresse.
appuis (une lettre)
oui ! et je t'encourage à le faire :
espérons que tu briseras le miroir un jour et que je serais là pour lire :flower;
espérons que tu briseras le miroir un jour et que je serais là pour lire :flower;
appuis (une lettre)
oui, mais maintenant il a besoin d'un chant, un hors de description, hors énumération,
une parole qui entre et sorte par cet agir rencontré : explorations à poursuivre, donc !
;)
une parole qui entre et sorte par cet agir rencontré : explorations à poursuivre, donc !
;)