apocalypse 7
Des monstres de moteur
Paradent dans les rues, éclatent.
Les seins de la jeune fille coincés sous la toile
Empêchent la pensée pure d'éclore.
Sur mon ventre avancé
Le lierre croît en spirale,
Jusqu'aux toits les plus hauts. Je ne le vois pas.
Monstre du siècle, nouveau,
Incompris des artères. Elles le rejettent sans pitié
Dans le canal aux eaux vertes.
Du pont j'assiste à l'engloutissement.
Sur mon ventre fané
Les miasmes croissent en spirale
Jusqu'aux berges lointaines. Je ne les vois pas.
Paradent dans les rues, éclatent.
Les seins de la jeune fille coincés sous la toile
Empêchent la pensée pure d'éclore.
Sur mon ventre avancé
Le lierre croît en spirale,
Jusqu'aux toits les plus hauts. Je ne le vois pas.
Monstre du siècle, nouveau,
Incompris des artères. Elles le rejettent sans pitié
Dans le canal aux eaux vertes.
Du pont j'assiste à l'engloutissement.
Sur mon ventre fané
Les miasmes croissent en spirale
Jusqu'aux berges lointaines. Je ne les vois pas.
apocalypse 7
j'aime bien ce perdu/éperdu
et quand tu serres le texte comme ici
elle est plutôt bien cette suite
m'en perds rien
et quand tu serres le texte comme ici
elle est plutôt bien cette suite
m'en perds rien
apocalypse 7
Ces entités monstrueuses qui nous détruisent (jusqu’à la pensée) et qu’on ne voit pas... C’est terrible et vrai pourtant... cette fausse absence donc tangiblement présente, c’est en effet un thème qui me touche beaucoup, sans être apocalyptique.
apocalypse 7
Sinon, Cloud, tu peux m’envoyer un mail direct, en cliquant sur la petite enveloppe. Ta revue poétique m’intéresse.
apocalypse 7
J'appelle ces textes 'apocalypse' sans faire référence à l'étymologie ou à au religieux - plutôt comme le mot du commun, le sentiment apocalyptique, "chéri, c'est l'apocalypse au bureau", c'est du mauvais goût des comics. j'aime ce mauvais goût là, il contient sûrement au moins une once de vérité sur ce qu'est l'apocalypse, la couleur de son sentiment.
(je t'enverrai un mail ce soir, là il va falloir que j'aille en cours)
(je t'enverrai un mail ce soir, là il va falloir que j'aille en cours)