soleil natal
Mon soleil natal n'existe pas
je suis né à Midi dans un brouillard de mai,
nulle part,
avenue de la laideur comme vous autres, sauf toi peut-être
que j'aime
ô soif qui depuis l'aube me suis,
tu as bâti ta ville de mirages sous mes boucles brunes
ta démence oisive dans mon sang de nègre pâle, ma gouaille rieuse aux joues roses, mon coeur cognant, cognant
ses trois-cent vingt huit mille km/h dans les brisures d'oasis
j'ai sué toutes les avalanches des tristesses, subi quatre cent épiphanies pour des yeux verts, dégluti mon venin lacrymal jusque dans les sables;
empoigné le feu d'or des blues qui me refoulait dans les cotons du sommeil
et par la chair tenté le fouet du ciel chauffé à blanc,
j'ai mordu et déchiré comme une charognarde les decompositions de l'âme,
le silex des deux derniers siècles
d'un claquement si doux du langage, ô si désesperement tiède...
l'amour ne m'a transpercé que par ombres carressantes, par misères nues, par tragédies cocasses, gorge enserrée par les draps des mains, les rires qui applaudissent, la solitude...
j'ai...
mais c'est en toi que mon âge s'est toujours acharné
heurté constamment à sa propre démise
et toi ô nuit fulgurante et si noire
sous les crevasses du rêve
toi ma ruine d'exister
mon amertume d'étoile
...
dans ton ventre sans nombril, je creuse fureur
avec ongles-précipices, hyène des églises, je m'enfante débris et confins
DIEU OÙ DORS TU ?
on crie à se péter les dents
et moi je pleure clarté car jamais tu ne viens
rassurer dans ma voix ce peu de vie battue
je suis né à Midi dans un brouillard de mai,
nulle part,
avenue de la laideur comme vous autres, sauf toi peut-être
que j'aime
ô soif qui depuis l'aube me suis,
tu as bâti ta ville de mirages sous mes boucles brunes
ta démence oisive dans mon sang de nègre pâle, ma gouaille rieuse aux joues roses, mon coeur cognant, cognant
ses trois-cent vingt huit mille km/h dans les brisures d'oasis
j'ai sué toutes les avalanches des tristesses, subi quatre cent épiphanies pour des yeux verts, dégluti mon venin lacrymal jusque dans les sables;
empoigné le feu d'or des blues qui me refoulait dans les cotons du sommeil
et par la chair tenté le fouet du ciel chauffé à blanc,
j'ai mordu et déchiré comme une charognarde les decompositions de l'âme,
le silex des deux derniers siècles
d'un claquement si doux du langage, ô si désesperement tiède...
l'amour ne m'a transpercé que par ombres carressantes, par misères nues, par tragédies cocasses, gorge enserrée par les draps des mains, les rires qui applaudissent, la solitude...
j'ai...
mais c'est en toi que mon âge s'est toujours acharné
heurté constamment à sa propre démise
et toi ô nuit fulgurante et si noire
sous les crevasses du rêve
toi ma ruine d'exister
mon amertume d'étoile
...
dans ton ventre sans nombril, je creuse fureur
avec ongles-précipices, hyène des églises, je m'enfante débris et confins
DIEU OÙ DORS TU ?
on crie à se péter les dents
et moi je pleure clarté car jamais tu ne viens
rassurer dans ma voix ce peu de vie battue
soleil natal
soleil natal
comme une charognarde>>>
vous êtes donc une femme ?
soleil natal
assez souvent en effet
:-)
Enfin une information claire et de la plus haute importance !
soleil natal
votre poème est trop grandiloquent et ampoulé.
il faut aller vers plus de sobriété.
il faut aller vers plus de sobriété.
soleil natal
impossible de cracher sobrement la crue
soleil natal
écrire n'est pas cracher.
soleil natal
c'est une image.
la sobriété m'intéresse parfois. le reste du temps, elle m'ennuie.
(je ne comprends pas le reproche de grandiloquence - sans animosité)
la sobriété m'intéresse parfois. le reste du temps, elle m'ennuie.
(je ne comprends pas le reproche de grandiloquence - sans animosité)
soleil natal
quels sont vos poètes préférés ?
soleil natal
victor hugo ?
soleil natal
Maurice Scève
John Keats (Ode à un rossignol),
Arthur Rimbaud (à peu près tout... j'ai plusieurs admirations différentes pour ses diverses périodes)
Fernando Pessoa (Poèmes païens, Poèmes anglais),
Guillaume Apollinaire (Alcools, Le guetteur mélancolique, etc.)
Paul Eluard (pas mal de choses, dont l'amour la poésie)
Jacques Prévert (Paroles, Soleil de nuit)
René Char (Fureur et mystère, le Nu perdu)
Paul Valery (Charmes, et surtout ses "Fragments à Narcisse")
Rainer Maria Rilke (en particulier certaines de ses Élégies de Duino)
Gaston Miron (L'homme rapaillé)
Herberto Helder (Le poème ininterrompu)
John Keats (Ode à un rossignol),
Arthur Rimbaud (à peu près tout... j'ai plusieurs admirations différentes pour ses diverses périodes)
Fernando Pessoa (Poèmes païens, Poèmes anglais),
Guillaume Apollinaire (Alcools, Le guetteur mélancolique, etc.)
Paul Eluard (pas mal de choses, dont l'amour la poésie)
Jacques Prévert (Paroles, Soleil de nuit)
René Char (Fureur et mystère, le Nu perdu)
Paul Valery (Charmes, et surtout ses "Fragments à Narcisse")
Rainer Maria Rilke (en particulier certaines de ses Élégies de Duino)
Gaston Miron (L'homme rapaillé)
Herberto Helder (Le poème ininterrompu)
soleil natal
Si vous êtes une femme, nous aurons tôt fait de nous voir. Et même si vous êtes un vieil homme, alors nous sentirons la lavande de vos étagères...
soleil natal
Impossible, il écrit "je suis né", "l'amour m'a transpercé". Une femme eût écrit "je suis née", "l'amour m'a transpercée".
C'est d'ailleurs un des délicieux petits chapitres du Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation, de Pierre Louÿs :
EN CLASSE, IV
Si l'on vous demande ce que c'était que Pompée, ne répondez pas : « Ça devait être une pine » ; et si l'on vous demande quel personnage historique vous auriez voulu être, ne répondez pas en clignant de l'œil : « Je voudrais toujours être Persée ». Ce genre de facéties ferait rire vos camarades mais ne ferait pas rire la maîtresse.
C'est d'ailleurs un des délicieux petits chapitres du Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation, de Pierre Louÿs :
EN CLASSE, IV
Si l'on vous demande ce que c'était que Pompée, ne répondez pas : « Ça devait être une pine » ; et si l'on vous demande quel personnage historique vous auriez voulu être, ne répondez pas en clignant de l'œil : « Je voudrais toujours être Persée ». Ce genre de facéties ferait rire vos camarades mais ne ferait pas rire la maîtresse.
Ciel natal sur cœur d'exilé
Rencontre
J'étais triste et pensif quand je t'ai rencontrée,
Je sens moins aujourd'hui mon obstiné tourment ;
Ô dis-moi, serais-tu la femme inespérée,
Et le rêve idéal poursuivi vainement ?
Ô, passante aux doux yeux, serais-tu donc l'amie
Qui rendrait le bonheur au poète isolé,
Et vas-tu rayonner sur mon âme affermie,
Comme le ciel natal sur un coeur d'exilé ?
Ta tristesse sauvage, à la mienne pareille,
Aime à voir le soleil décliner sur la mer !
Devant l'immensité ton extase s'éveille,
Et le charme des soirs à ta belle âme est cher ;
Une mystérieuse et douce sympathie
Déjà m'enchaîne à toi comme un vivant lien,
Et mon âme frémit, par l'amour envahie,
Et mon coeur te chérit sans te connaître bien !
Charles Jean Grandmougin (1850-1930)
Musique par Gabriel Fauré
J'étais triste et pensif quand je t'ai rencontrée,
Je sens moins aujourd'hui mon obstiné tourment ;
Ô dis-moi, serais-tu la femme inespérée,
Et le rêve idéal poursuivi vainement ?
Ô, passante aux doux yeux, serais-tu donc l'amie
Qui rendrait le bonheur au poète isolé,
Et vas-tu rayonner sur mon âme affermie,
Comme le ciel natal sur un coeur d'exilé ?
Ta tristesse sauvage, à la mienne pareille,
Aime à voir le soleil décliner sur la mer !
Devant l'immensité ton extase s'éveille,
Et le charme des soirs à ta belle âme est cher ;
Une mystérieuse et douce sympathie
Déjà m'enchaîne à toi comme un vivant lien,
Et mon âme frémit, par l'amour envahie,
Et mon coeur te chérit sans te connaître bien !
Charles Jean Grandmougin (1850-1930)
Musique par Gabriel Fauré
soleil natal
pourtant depuis longtemps plusieurs auteures ont écrit et écrivent au masculin (et signaient au masculin)
soleil natal
L'Homme n'a pas perdu l'habitude
De creuser la terre. Une odeur, un germe,
Le visage d'une jeune fille,
Il faut creuser. Qui sait si on ne trouvera pas
Quelques nouveaux trésors enfouis... Quand le soleil décline
Il faut creuser dans le sommeil. Rien ne doit demeurer énigme.
Si l'on voit percer la conque du mystère, Il faut la mettre au jour.
Le matin reprendre le travail, empoigner les pioches, les pelles et les machines...
Suer sous le soleil, mais creuser, coûte que coûte.
De creuser la terre. Une odeur, un germe,
Le visage d'une jeune fille,
Il faut creuser. Qui sait si on ne trouvera pas
Quelques nouveaux trésors enfouis... Quand le soleil décline
Il faut creuser dans le sommeil. Rien ne doit demeurer énigme.
Si l'on voit percer la conque du mystère, Il faut la mettre au jour.
Le matin reprendre le travail, empoigner les pioches, les pelles et les machines...
Suer sous le soleil, mais creuser, coûte que coûte.
soleil natal
il faudrait lire aussi ponge et michaux.
soleil natal
Oui, et ça a un sens politique. Ce sont des actes de transsexualisme militant.
Quant à moi, je suis pour le transsexualisation des noms de fruits et légumes.
Une citronne, une melonne, un aubergeain, un courget, une poivronne, une oignonne, un poir, un pom (Dérignon ou de ter), une poirelle (et non pas une poireaude ni une poirote), une fruite du passionne (tout juste débarquée d'Amérique latine), un pech, un prun, une raisine, une aille, un tomat, un courg, une panaise, une salsifise, un carot, un ceris, une scorsonère et une crosne (invariables), un frais, un frambois, une cassise, une radise, un groseil à maquerelle, un mûr, une navette, une pamplemousse (invariable), un rave et un endive (invariables), une pâtissonne, une épinarde, un noix (invariable), un noiset, une abricote, une artichaude, un nectarin, un papay, une haricote, une célerie, un orang, un mang (exotique donc irrégulier), une choute (ou une chouse, ou une cholle), une cœure de palmière, un pous de bambolle (ou de bambouse, ou de bamboute), un pastec, une brocolie (et non pas une brocolite), une igname (invariable), un coloquint, un citrouil, une topinambourre, une poise-chic, un fève (invariable), un lentil, une avocate, une concombre (invariable), un échalot, un nèfle (invariable), une cornichonne, une champignonne, un banan, un gous de vanil, une kiwie, une ananase, un fig (exotique aussi donc irrégulier aussi), un côt de blet (ou de bet), une pimente (ou chilie), une fenouille, un cacahuet ou arachid, une raieforte, une potironde, un dat, une potitemarronne.
Quant à moi, je suis pour le transsexualisation des noms de fruits et légumes.
Une citronne, une melonne, un aubergeain, un courget, une poivronne, une oignonne, un poir, un pom (Dérignon ou de ter), une poirelle (et non pas une poireaude ni une poirote), une fruite du passionne (tout juste débarquée d'Amérique latine), un pech, un prun, une raisine, une aille, un tomat, un courg, une panaise, une salsifise, un carot, un ceris, une scorsonère et une crosne (invariables), un frais, un frambois, une cassise, une radise, un groseil à maquerelle, un mûr, une navette, une pamplemousse (invariable), un rave et un endive (invariables), une pâtissonne, une épinarde, un noix (invariable), un noiset, une abricote, une artichaude, un nectarin, un papay, une haricote, une célerie, un orang, un mang (exotique donc irrégulier), une choute (ou une chouse, ou une cholle), une cœure de palmière, un pous de bambolle (ou de bambouse, ou de bamboute), un pastec, une brocolie (et non pas une brocolite), une igname (invariable), un coloquint, un citrouil, une topinambourre, une poise-chic, un fève (invariable), un lentil, une avocate, une concombre (invariable), un échalot, un nèfle (invariable), une cornichonne, une champignonne, un banan, un gous de vanil, une kiwie, une ananase, un fig (exotique aussi donc irrégulier aussi), un côt de blet (ou de bet), une pimente (ou chilie), une fenouille, un cacahuet ou arachid, une raieforte, une potironde, un dat, une potitemarronne.
soleil natal
Rien ne doit demeurer énigme.>>>
pas d'accord avec ça.
soleil natal
Vous avez beaucoup de goûts.
Se trouve-t-il quelqu'un dans l'assistance qui ne préfère pas ces poètes-là ? Que lui reste-t-il comme choix ? Ronsard ?
Se trouve-t-il quelqu'un dans l'assistance qui ne préfère pas ces poètes-là ? Que lui reste-t-il comme choix ? Ronsard ?
Un vrai bon poète
En tout cas voilà un poète qui devrait plaire à beaucoup pour sa vie d'exemplaire récrimination contre l'évolution du monde et pour sa réputation de poète maudit bien qu'il reçusse des rentes des autorités les mieux établies - on pense tout de suite à certaine jeune abassadrice de la nouvelle création, financée sur nos impôts pour cracher dans la soupe et nous sermonner :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Gilbert
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Gilbert
soleil natal
jamais lu scève, keats, miron et helder.
c'est grave docteur ?
c'est grave docteur ?
soleil natal
Le poème est justement sensé le dénoncer.
soleil natal
ah ok.
soleil natal
ça se soigne :)
je n'ai pas été très touché par les deux ou trois recueils de Michaux que j'ai parcourus
Ponge, je connais très bien, je l'ai beaucoup lu. je l'ai oublié dans le listing parce que, bien que je trouve sa poésie fort intéressante et astucieuse, je ne m'en sens pas très proche.
je n'ai pas été très touché par les deux ou trois recueils de Michaux que j'ai parcourus
Ponge, je connais très bien, je l'ai beaucoup lu. je l'ai oublié dans le listing parce que, bien que je trouve sa poésie fort intéressante et astucieuse, je ne m'en sens pas très proche.
soleil natal
mon préféré de michaux, c'est "épreuves, exorcismes".
je le relis régulièrement depuis presque 20 ans.
je le relis régulièrement depuis presque 20 ans.
soleil natal +
... Vanier, Giguère, St-Denis Garneau
H.Dorion aussi... puis une bonne grosse pelletée de très peu connus..
H.Dorion aussi... puis une bonne grosse pelletée de très peu connus..
soleil natal
Il y a un long temps que moi je "travaille" sur les mots masculin et féminin :))
C'est que du bonheur :))
Un zigounet, un verge, un bite un burne :)) :)) :))
Ceux-là, c'est pour ma muse Rémy :))
Ces facécieux artistes de mots auraient pu créer "un garçonnier"
Cela m'aurait permise d'être la réactualisatrice avec "une garçonnière" :))
Testé, vécu sur le terrain, c'est infaillible et indécrottable :))
Chuis bien dans la merde maintenant :)) Encore une fois il me manque le meilleur des mots :))
J'avais bien évidemment pensée à fillière. Mais je n'aime ni son orto et encore moins sa sonorité
pas grave !
Je vais attendre que mon Ami Brio ( nouvelle appelation de mon ange gardien :)) m'envoie le mot adéquat :))
Belle journée à que les pointures de la plume :))
C'est que du bonheur :))
Un zigounet, un verge, un bite un burne :)) :)) :))
Ceux-là, c'est pour ma muse Rémy :))
Ces facécieux artistes de mots auraient pu créer "un garçonnier"
Cela m'aurait permise d'être la réactualisatrice avec "une garçonnière" :))
Testé, vécu sur le terrain, c'est infaillible et indécrottable :))
Chuis bien dans la merde maintenant :)) Encore une fois il me manque le meilleur des mots :))
J'avais bien évidemment pensée à fillière. Mais je n'aime ni son orto et encore moins sa sonorité
pas grave !
Je vais attendre que mon Ami Brio ( nouvelle appelation de mon ange gardien :)) m'envoie le mot adéquat :))
Belle journée à que les pointures de la plume :))
soleil natal
soleil natal +
Je n'ai pas l'impression qu'il y ait eu une probabilité pour que vagabond, interrogé par dh, cite Vanier, Giguère ou St-Denys Garneau - mais va savoir d'où je tiens cette non-impression ?
soleil natal +
.
...quand n'est nommé que Miron, c'est bien pauvre.
m'enfin.. vrai que l'Europe aime ses murs et ses frontières.
...quand n'est nommé que Miron, c'est bien pauvre.
m'enfin.. vrai que l'Europe aime ses murs et ses frontières.
soleil natal +
Ne te fais pas de souci, vagabond et dh ne sont pas représentatifs de l'Europe tout entière, qui est toujours aussi avide de tout ce qui vient d'Amérique.
soleil natal +
mais oui mouton, c'est cela, pisse bien.
soleil natal +
Mais mon dede en or, c'était un compliment, lis bien tout jusqu'au bout avant de me dire des gros mots.
soleil natal +
... tss c'est sur moi qu'on pisse, coco, pas sur toi
fait l'innocent et dis-moi que t'avais pas r'marquer
fait l'innocent et dis-moi que t'avais pas r'marquer
soleil natal +
Pisse and love !
Aux altruistes
Tout seul en musique
toute seule en chanson
allons rejoindre les courbes du monde
sur les chaises d'osier
balançons-nous à la compagnie
où pas grand monde chemine
en prenant par la main.
A l'allure orpheline
affirme tes différences
sans étoile à caddy
à ta voix rauque dange
murmure contre l'air du vent atone
symphonie douce et têtue
persiste.
Tout coule des gouttes de pluie
au visage halo sol
l'oiseau du temps se pose à l'épaule
déploie un arc-en-ciel
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
nous y blottit.
Depuis trop longtemps
les nouvelles grise répandues dans l'atmosphère rappellent l'abandon
on y sème la désolation.
Rêve généreux donne un monde régénéré
quand la solitude ressentie se partage en paroles de cœur
tout se partage
quand les plombs de douleur volent en plume
tout est faire.
Continuer vivant(e), désir être humain devenir libre demain.
Un matin sortira le chagrin du monde en neige noyé à la lumière
transfiguré, il refera jour
en attendant simple poésie doucement
à nous consoler du manque de savoir vivre ambiant
à nous réchauffer l'intérieur fondant la glace
courage.
toute seule en chanson
allons rejoindre les courbes du monde
sur les chaises d'osier
balançons-nous à la compagnie
où pas grand monde chemine
en prenant par la main.
A l'allure orpheline
affirme tes différences
sans étoile à caddy
à ta voix rauque dange
murmure contre l'air du vent atone
symphonie douce et têtue
persiste.
Tout coule des gouttes de pluie
au visage halo sol
l'oiseau du temps se pose à l'épaule
déploie un arc-en-ciel
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
nous y blottit.
Depuis trop longtemps
les nouvelles grise répandues dans l'atmosphère rappellent l'abandon
on y sème la désolation.
Rêve généreux donne un monde régénéré
quand la solitude ressentie se partage en paroles de cœur
tout se partage
quand les plombs de douleur volent en plume
tout est faire.
Continuer vivant(e), désir être humain devenir libre demain.
Un matin sortira le chagrin du monde en neige noyé à la lumière
transfiguré, il refera jour
en attendant simple poésie doucement
à nous consoler du manque de savoir vivre ambiant
à nous réchauffer l'intérieur fondant la glace
courage.
L'urine et le sauveur
Il y a même eu un " piss christ" !
soleil natal +
;)
A demain
En musique !
Courbes du monde
des chaises d'osier
se balancent à la compagnie
des gens cheminent
en prenant par la main
mais ceux qui possèdent ne partagent pas
ce qu'ils piquent
A la ronde change, redonne !
La roue tourne danse
sans étoile à caddy
voix rauque dange
murmure contre l'air du vent atone
symphonie douce et têtue
persiste.
Depuis trop longtemps
les nouvelles sombres se répandent
rappellent l'abandon
on y sème misère et désolation
on meurtrit.
L'oiseau du temps proche
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et bercer
les laissés pour leurs comptes
rêve généreux au monde régénéré
quand la solitude est paroles de cœur
- tout se partage
les plombs de douleur volent en plume
- tout est à faire.
Courbes du monde
des chaises d'osier
se balancent à la compagnie
des gens cheminent
en prenant par la main
mais ceux qui possèdent ne partagent pas
ce qu'ils piquent
A la ronde change, redonne !
La roue tourne danse
sans étoile à caddy
voix rauque dange
murmure contre l'air du vent atone
symphonie douce et têtue
persiste.
Depuis trop longtemps
les nouvelles sombres se répandent
rappellent l'abandon
on y sème misère et désolation
on meurtrit.
L'oiseau du temps proche
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et bercer
les laissés pour leurs comptes
rêve généreux au monde régénéré
quand la solitude est paroles de cœur
- tout se partage
les plombs de douleur volent en plume
- tout est à faire.
soleil natal +
Ça n'est pas vrai non plus, lis mieux que ça.
Qu'est-ce que vous avez donc à inventer des méchancetés là où il n'y en a pas et à confondre votre nombril avec des peuples entiers ? V'z'êtes bien umpeu maboules, quand même.
Qu'est-ce que vous avez donc à inventer des méchancetés là où il n'y en a pas et à confondre votre nombril avec des peuples entiers ? V'z'êtes bien umpeu maboules, quand même.
Présence
Courbes du monde
des chaises d'osier
se balancent à la compagnie
musicales
des gens cheminent
en prenant par la main
d'autres possèdent et confisquent
ce qu'ils piquent
possédés par la cupidité
à la ronde change redonne
la roue tourne danse
voix rauque d'ange
heureux murmure contre le vent atone
symphonie douce et têtue
persiste
les nouvelles sombres se répandent
on sème guerre misère et désolation
l'oiseau du temps proche
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et bercer
les laissés pour comptes absurdes
de la solitude fait paroles de cœur
et tout se partage
les plombs de douleur volent en plume
tout est à faire.
des chaises d'osier
se balancent à la compagnie
musicales
des gens cheminent
en prenant par la main
d'autres possèdent et confisquent
ce qu'ils piquent
possédés par la cupidité
à la ronde change redonne
la roue tourne danse
voix rauque d'ange
heureux murmure contre le vent atone
symphonie douce et têtue
persiste
les nouvelles sombres se répandent
on sème guerre misère et désolation
l'oiseau du temps proche
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et bercer
les laissés pour comptes absurdes
de la solitude fait paroles de cœur
et tout se partage
les plombs de douleur volent en plume
tout est à faire.
soleil natal +
yo man du haut de ton nombril breveté "made in Europe", peigne-toi le pis check ben tes mousses, ramasse-les, trie-les, tricotte-les pour en faire des brille-mire-moi pour ton miroir préféré, tant que tu veux man, continue tant que tu veux, mais câlice-moé donc patience
as-tu besoin d'une traduction ?
as-tu besoin d'une traduction ?
soleil natal +
Pourquoi donc en revenir toujours au Québec (ou Amérique du Nord) versus l'Europe ? Je trouve ça périmé et puéril, ça ne te sied pas des masses...
Mais vive le Québec !
Mais vive le Québec !
soleil natal +
Et surtout vive ma québéquoise préferée !
soleil natal +
euhm... (salut, je t'aime beaucoup & tu me fais sourire) ..à dire vrai zeio, le monde est vaste... ma remarque (désenchantée - je le suis tout à fait) allait dans le sens d'une des premières conversations que tu as ouverte ici à propos de la poésie, à savoir que la lecture de poème tourne toujours autour de mêmes auteurs, connus, européens, tu disais en gros «vous intéressez-vous à la jeune poésie russe» te souviens-tu, tu parlais de qualité, d'ouverture mais de curiosité aussi... et ce jour là tu aurais pu dire japonaise, allemande, slovène, grecque, anglo-américaine, hollandaise, chinoise, argentine, bolivienne, javanaise, portugaise, indie, africaine ... le monde est si vaste...
bon, on peut sortir la fille du québec ..mais on ne pourra jamais sortir le québec de la fille (et tu as raison, désolée de la ramener encore) c'est une question de regard, d'angle. je veux surtout dire que si la poésie lue n'est que française et/ou européenne ça ne va pas bien du tout (j'ai été éduquée à "voir le monde en entier", non pas parce qu'on aurait un gros nombril, non, mais parce que ce monde est réel et qu'on compose avec ses "tout"). et... quand sur cet espace la discussion ramène le sujet (lire de la poésie) il n'y a jamais qu'une seule ligne de mire et elle est européenne, et alors subitement en lisant ici le monde redevient plat, absolument plat.. et sans surprise.. et peut-être que ..c'est moi qui vois ça ..parce que plein de raisons, et peut-être que je me trompe, je ne sais pas mais... ça manque d'air un peu ici, ça manque d'air (je manque d'air ici, souvent).
et ce que je ressens par rapport à tout ça c'est une grande tristesse parce que des millions de mains écrivent dans leur langue une poésie que personne ne lit, jamais.
bon, on peut sortir la fille du québec ..mais on ne pourra jamais sortir le québec de la fille (et tu as raison, désolée de la ramener encore) c'est une question de regard, d'angle. je veux surtout dire que si la poésie lue n'est que française et/ou européenne ça ne va pas bien du tout (j'ai été éduquée à "voir le monde en entier", non pas parce qu'on aurait un gros nombril, non, mais parce que ce monde est réel et qu'on compose avec ses "tout"). et... quand sur cet espace la discussion ramène le sujet (lire de la poésie) il n'y a jamais qu'une seule ligne de mire et elle est européenne, et alors subitement en lisant ici le monde redevient plat, absolument plat.. et sans surprise.. et peut-être que ..c'est moi qui vois ça ..parce que plein de raisons, et peut-être que je me trompe, je ne sais pas mais... ça manque d'air un peu ici, ça manque d'air (je manque d'air ici, souvent).
et ce que je ressens par rapport à tout ça c'est une grande tristesse parce que des millions de mains écrivent dans leur langue une poésie que personne ne lit, jamais.
soleil natal +
c'est le niveau de lecture du commentaire qui produit ça, zeio, mais ok, je t'entends — au-delà de ça qu'est-ce je tente d'exprimer ?
"ouvrez-vous" "ouvrez-vos murs", mais j'ai déjà écrit ces choses là... il y a une bonne année de ça.. non ? hé oui...
..évidemment dans un contexte qu'explose de partout (ces tueries dégueulasses, cette folie là) ce n'est pas évident de baisser un peu la garde je le concède..
"ouvrez-vous" "ouvrez-vos murs", mais j'ai déjà écrit ces choses là... il y a une bonne année de ça.. non ? hé oui...
..évidemment dans un contexte qu'explose de partout (ces tueries dégueulasses, cette folie là) ce n'est pas évident de baisser un peu la garde je le concède..
soleil natal +
Je comprends tout à fait Catrine. Ce que je reproche ça n'est pas ta volonté de contrer le rétrécissement des esprits (bien au contraire), c'est d'en revenir souvent à la dialectique (à l'opposition) France/Québec, qui est une façon de prendre le problème du manque d'air par le mauvais bout je pense.
soleil natal +
Les hommes ils sont mimétiques, qu'ils soient bébés pour apprendre le langage ou casser des noix, ou bien vieillards, c'est tout pareil, alors souvent je me dis qu'exhorter l'ouverture des murs (murs en premier lieu intérieurs, au demeurant) peut produire l'effet contraire, surtout lorsque le peuple est hagard, déraisonné, revêche, avec son esprit de contradiction, en proie à un malaise pas croyable. Par contre, je crois qu'ouvrir les murs soi-même peut être plus efficace, les hommes ils observent, constatent, puis font de même. On apprend d'ailleurs pas le langage à un enfant en l'exhortant à parler. On parle, c'est tout, et il écoute toujours. Les adultes au fond ils fonctionnent pareil. Non ? Pourquoi donc un "ouvrez-vous" en lieu et place d'un "j'ouvre" ?
soleil natal +
hahahHAHAHAHhaha ok ok je me couche, drapeau blanc
à ton pourquoi : parce que c'était comme on dit cheu-nous at large tout simplement, et spontané, j'ai pensé ça comme j'aurais dit bien fort " on est tous cons ! " en riant, c'était pas plus que ça
à ton pourquoi : parce que c'était comme on dit cheu-nous at large tout simplement, et spontané, j'ai pensé ça comme j'aurais dit bien fort " on est tous cons ! " en riant, c'était pas plus que ça
soleil natal +
IDEM :)) :)) :))
https://www.youtube.com/watch?v=H45eZLDsAkc
https://www.youtube.com/watch?v=H45eZLDsAkc
soleil natal +
Catrine, frustrée ? Peut-être mais alors de poèmes, d'air, de creusements, de collisions ferventes. De masques ébréchés, de fournaises, de dents sans mors, de rythmiques cardioïdes, et de dialogues sans brimades ni tours de pass-passe.
soleil natal +
zeio, merci, merci de m'entendre
soleil natal +
tiens, celle-là est pour toi ;)
https://youtu.be/7uuZGzyz3kI
https://youtu.be/7uuZGzyz3kI
Présence
Courbes de chaises en osier
se balancent à la compagnie
musicales
parmi le monde
des gens cheminent
se prennent par la main
s'échinent.
Certains possèdent, confisquent
et piquent, possédés par la cupidité.
Ronde à la longue ça change, redonne !
La roue menottée.
Voix rauque d'ange
heureux murmure contre le vent atone
brise-le en symphonie
douce et têtue
persiste.
Les nouvelles sombres se répandent
ils sèment guerres, misère et désolation.
L'oiseau du temps proche
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et réconforter
les laissés pour comptes absurdes.
Les solitudes se parlent, se font paroles de courage
pour le partage.
se balancent à la compagnie
musicales
parmi le monde
des gens cheminent
se prennent par la main
s'échinent.
Certains possèdent, confisquent
et piquent, possédés par la cupidité.
Ronde à la longue ça change, redonne !
La roue menottée.
Voix rauque d'ange
heureux murmure contre le vent atone
brise-le en symphonie
douce et têtue
persiste.
Les nouvelles sombres se répandent
ils sèment guerres, misère et désolation.
L'oiseau du temps proche
fait un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et réconforter
les laissés pour comptes absurdes.
Les solitudes se parlent, se font paroles de courage
pour le partage.
Présence
soleil natal +
Je me suis acheté un spray anti cérumen, avec lequel j'ai aspergé mon clavier, ça a l'air plutôt efficace ! Rt mince ces deux touches sont collées...
soleil natal +
mdr
Présence
Salut Essim :))
Il est où ton site ?
Je passais par lui pour rejoindre d'autres sites qui correspondent, répondent à mes goûts variés littéraires :))
J'aime beaucoup Delivre, mais il y a longtemps que je ne lis plus tout ce qui s'affiche :)) Toutefois les grandes diagonales sont pour moi amplement suffisantes :))
Pour Toi Essim :))
C'est plein de reminiscences anciennes ou pas pour moi : Famille, Potes, teuf :))
https://www.youtube.com/watch?v=3OB9RUTrRFw
Belle journée à que les Artistes entiers :)) :)) :))
Il est où ton site ?
Je passais par lui pour rejoindre d'autres sites qui correspondent, répondent à mes goûts variés littéraires :))
J'aime beaucoup Delivre, mais il y a longtemps que je ne lis plus tout ce qui s'affiche :)) Toutefois les grandes diagonales sont pour moi amplement suffisantes :))
Pour Toi Essim :))
C'est plein de reminiscences anciennes ou pas pour moi : Famille, Potes, teuf :))
https://www.youtube.com/watch?v=3OB9RUTrRFw
Belle journée à que les Artistes entiers :)) :)) :))
Présence
Hello, il est en vacances !
Thank's pour la zicmu.
Thank's pour la zicmu.
Amie ombre amie lumière
Aux bois d’enfance, dans les taillis, cheminant
parmi les ronces, la fougère et le genêt
à la lande d'an heol, entrevoyant des pépites
en fouillis, avec la pluie aux pieds d'arcs-en-ciel découvrant
au hasard des chances en trottinette et à petons
aux printemps en fleurs à la foliespérance
et le temps de nuages gris, entremêlé aux éphémères embellies
proche de s'écrouler, comme de s'envoler
au bord des talus, mulot, escargot, crapaud
haut dans les arbres et le ciel moineau, hirondelle
hérisson au jardin
verse de verte herbe à deux chevaux, rouge coccinelle la quatre ailes
Et le temps balance
au gré des intempéries
à la pluie, à la neige rare, au vent des nuages
aux clins de soleil
parmi les chants aériens
des vols planés à flâner
migrent vers
Aux quatre vents, là haut, les nuages filant à la traîne
rayons éclairs aux morceaux de mica
sur les rochers d'océan
Rien de nouveau depuis la nuit des temps
des étoiles nous guident et nous voilent
des galets s’entrechoquent au gré des marées
les vagues trament avec le sable
l'écume de la vie
miroitée de rayons d'espoir qui gravitent
au granit.
L'opposé attire
semences au chant de friches
graines parmi la bruyère
semées de peu
frissonnent les ajoncs
se récolte la mie de pain froment
la croûte de riz au lait beurrée
et la farine de sarrasin.
Des cailloux
parsèment sous les chaussures
des printemps rouges
à la résine de cerisiers grimpés
pour nous recueillir chaque année
des fruits goûtus défendus.
Fibre immémoriale
file sous la paume de la main à la main
dans un courant d'ondes clair
parcoure les lignes vives
des croisements de chemins
de regards
– rencontres inattendues transformées
en bouts ensemble
en camaraderies...
D'où venons-nous ? Mystères ancestraux, druidiques. Quels sont nos liens de berceau de Kémet ? Menhirs des bords du Nil aux doubles Karnacs.
Dans notre pays Armorique, on raconte que blanche hermine – à la queue noire, change de couleur au gré des saisons – meure plutôt debout que souillée de boue. Elle part peut-être, mais elle est sûrement quelque part.
A l'esprit pacifique au milieu une clairière
cachée, à mille lieues des guerres
gardienne des espoirs, gwenn ha' du
près des lueurs familières
avec ceux et celles qui
en un lieu épargné, en partie imaginaire
à la vie en friche.
parmi les ronces, la fougère et le genêt
à la lande d'an heol, entrevoyant des pépites
en fouillis, avec la pluie aux pieds d'arcs-en-ciel découvrant
au hasard des chances en trottinette et à petons
aux printemps en fleurs à la foliespérance
et le temps de nuages gris, entremêlé aux éphémères embellies
proche de s'écrouler, comme de s'envoler
au bord des talus, mulot, escargot, crapaud
haut dans les arbres et le ciel moineau, hirondelle
hérisson au jardin
verse de verte herbe à deux chevaux, rouge coccinelle la quatre ailes
Et le temps balance
au gré des intempéries
à la pluie, à la neige rare, au vent des nuages
aux clins de soleil
parmi les chants aériens
des vols planés à flâner
migrent vers
Aux quatre vents, là haut, les nuages filant à la traîne
rayons éclairs aux morceaux de mica
sur les rochers d'océan
Rien de nouveau depuis la nuit des temps
des étoiles nous guident et nous voilent
des galets s’entrechoquent au gré des marées
les vagues trament avec le sable
l'écume de la vie
miroitée de rayons d'espoir qui gravitent
au granit.
L'opposé attire
semences au chant de friches
graines parmi la bruyère
semées de peu
frissonnent les ajoncs
se récolte la mie de pain froment
la croûte de riz au lait beurrée
et la farine de sarrasin.
Des cailloux
parsèment sous les chaussures
des printemps rouges
à la résine de cerisiers grimpés
pour nous recueillir chaque année
des fruits goûtus défendus.
Fibre immémoriale
file sous la paume de la main à la main
dans un courant d'ondes clair
parcoure les lignes vives
des croisements de chemins
de regards
– rencontres inattendues transformées
en bouts ensemble
en camaraderies...
D'où venons-nous ? Mystères ancestraux, druidiques. Quels sont nos liens de berceau de Kémet ? Menhirs des bords du Nil aux doubles Karnacs.
Dans notre pays Armorique, on raconte que blanche hermine – à la queue noire, change de couleur au gré des saisons – meure plutôt debout que souillée de boue. Elle part peut-être, mais elle est sûrement quelque part.
A l'esprit pacifique au milieu une clairière
cachée, à mille lieues des guerres
gardienne des espoirs, gwenn ha' du
près des lueurs familières
avec ceux et celles qui
en un lieu épargné, en partie imaginaire
à la vie en friche.
Présence
(je le mets pour le moment en privé pour qu'il ne me crée pas d'ennui dans la vie)
Présence
Courbes de chaises en osier
se balancent à la compagnie
musicales
parmi le monde
tans de gens cheminent
se prennent par la main
s'échinent.
Certains possèdent, confisquent
et piquent, possédés par la cupidité.
Ronde à la longue ça change, redonne !
La roue est bloquée par de tristes sorts.
Voix d'ange
murmure contre le vent atone
brise-les en symphonie
douce et têtue
persiste.
Les nouvelles sombres se répandent
on sème guerres, misère et désolation.
Oiseau du temps proche
fais un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et réconforter
les laissés pour comptes absurdes.
Solitudes parlons-nous, prenons courage
pour le repartage.
se balancent à la compagnie
musicales
parmi le monde
tans de gens cheminent
se prennent par la main
s'échinent.
Certains possèdent, confisquent
et piquent, possédés par la cupidité.
Ronde à la longue ça change, redonne !
La roue est bloquée par de tristes sorts.
Voix d'ange
murmure contre le vent atone
brise-les en symphonie
douce et têtue
persiste.
Les nouvelles sombres se répandent
on sème guerres, misère et désolation.
Oiseau du temps proche
fais un nid à l’intérieur, des brindilles perdues en couleur
pour y blottir et réconforter
les laissés pour comptes absurdes.
Solitudes parlons-nous, prenons courage
pour le repartage.
Amie ombre amie lumière
Redis
Aux bois d’enfance, dans les taillis, cheminant
parmi les ronces, fougères et genêts
à la lande d'an heol, foulant la terre humide des champs
aux arcs-en-ciel découvrant au hasard de chance
des chanterelles et des coulemelles
en trottinette et à petons sur la petite route
aux printemps fleuris
le temps de nuages gris, entremêlé aux embellies
proche de tomber, comme de s'élancer
au bord des talus, nez-à-nez mulot, escargot, crapaud
haut dans les arbres et le ciel moineau, hirondelle, hibou
hérisson au jardin, verte herbe et rouge coccinelle joué
...
Bigoudénie
Aux quatre vents, les nuages filant à la traîne
rayons éclairs aux morceaux de mica
sur les rochers d'océan
le temps balance
au gré des intempéries
à la pluie, à la neige rare, au vent des nuages
aux clins de soleil
parmi les chants aériens
des vols planés à flâner
migrent vers
depuis la nuit des temps
des étoiles nous guident et nous voilent
des galets s’entrechoquent au gré des marées
les vagues trament avec le sable
l'écume de la vie
miroitée de rayons d'espoir qui gravitent
au granit.
...
L'opposé attire
semences au chant de friches
graines parmi la bruyère
semées de peu
frissonnent les ajoncs
...
Rebelle saison
Des cailloux
parsèment sous les plantes
les printemps rouges
à la résine de cerisiers grimpés
pour nous recueillir chaque année
des fruits goûtus défendus.
...
A la rencontre
Fibre immémoriale
file sous la paume de la main à la main
dans un courant d'ondes clair
parcoure les lignes vives
des croisements de chemins
de regards
– rencontres inattendues transformées
en bouts ensemble
en camaraderies...
...
L'hermine
Elle part peut-être, mais elle est sûrement quelque part
à l'esprit pacifique au milieu une clairière
cachée, à mille lieues des guerres
gardienne des espoirs, gwenn ha' du
près des lueurs familières
avec ceux et celles qui
en un lieu épargné, en partie imaginaire
à la vie en friche.
Aux bois d’enfance, dans les taillis, cheminant
parmi les ronces, fougères et genêts
à la lande d'an heol, foulant la terre humide des champs
aux arcs-en-ciel découvrant au hasard de chance
des chanterelles et des coulemelles
en trottinette et à petons sur la petite route
aux printemps fleuris
le temps de nuages gris, entremêlé aux embellies
proche de tomber, comme de s'élancer
au bord des talus, nez-à-nez mulot, escargot, crapaud
haut dans les arbres et le ciel moineau, hirondelle, hibou
hérisson au jardin, verte herbe et rouge coccinelle joué
...
Bigoudénie
Aux quatre vents, les nuages filant à la traîne
rayons éclairs aux morceaux de mica
sur les rochers d'océan
le temps balance
au gré des intempéries
à la pluie, à la neige rare, au vent des nuages
aux clins de soleil
parmi les chants aériens
des vols planés à flâner
migrent vers
depuis la nuit des temps
des étoiles nous guident et nous voilent
des galets s’entrechoquent au gré des marées
les vagues trament avec le sable
l'écume de la vie
miroitée de rayons d'espoir qui gravitent
au granit.
...
L'opposé attire
semences au chant de friches
graines parmi la bruyère
semées de peu
frissonnent les ajoncs
...
Rebelle saison
Des cailloux
parsèment sous les plantes
les printemps rouges
à la résine de cerisiers grimpés
pour nous recueillir chaque année
des fruits goûtus défendus.
...
A la rencontre
Fibre immémoriale
file sous la paume de la main à la main
dans un courant d'ondes clair
parcoure les lignes vives
des croisements de chemins
de regards
– rencontres inattendues transformées
en bouts ensemble
en camaraderies...
...
L'hermine
Elle part peut-être, mais elle est sûrement quelque part
à l'esprit pacifique au milieu une clairière
cachée, à mille lieues des guerres
gardienne des espoirs, gwenn ha' du
près des lueurs familières
avec ceux et celles qui
en un lieu épargné, en partie imaginaire
à la vie en friche.
...
soleil natal
("Ta démence oisive dans mon sang de nègre pâle" j'aime beaucoup! Merci!
En revanche, j'ai un peu de mal avec les "ô" et DIEU OU DORS TU?)
En revanche, j'ai un peu de mal avec les "ô" et DIEU OU DORS TU?)
soleil natal
j'aime bien, des passages moins que d'autres (dans l'ensemble ça coule bien), ça ne sert à rien de les relever ; c'est une manière qui ne correspond plus vraiment à mon goût, mais c'est son détail.