Dans les silences de la peau
Dans les silences de la peau et sous l'étoffe ajourée, nous percevons le rythme unique d'un cœur emballé par sa propre vision.
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L'apparence comporte plusieurs "au-delà". Et d'abord et pour commencer, la présence. Cadeau dont l'éclosion renouvelée déborde la substance et révèle sa respiration.
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Souvent, les mots qui se posent sur le papier semblent poursuivre un autre but que celui assigné par leur auteur. Il les regarde, ébahi, se prendre à leur propre jeu. Certes, ils sortent de sa tête, mais c'est bientôt pour n'en faire qu'à la leur.
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Je me souviens d'une chevelure qui n'en finissait pas et d'un invisible regard qui prétextait la lumière. Pourtant, je n'avais jamais séjourné dans cet endroit cerné de vitres pâles. Ce même jour, j'interprétais mon rôle dans la pièce du lundi. Il y avait le malheur, le bonheur et entre les deux, l'espace feutré du bureau. La puissance dérivative de l'action contrainte. Et c'est ainsi que je vivais, parfois, avec un but si évident qu'il ancrait l'esprit dans la rade de l'immédiat. Alors, ce souvenir, d'où venait-il ? Sans doute du désir d'en chasser d'autres devenus entre temps d'adorables fossoyeurs.
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L'apparence comporte plusieurs "au-delà". Et d'abord et pour commencer, la présence. Cadeau dont l'éclosion renouvelée déborde la substance et révèle sa respiration.
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Souvent, les mots qui se posent sur le papier semblent poursuivre un autre but que celui assigné par leur auteur. Il les regarde, ébahi, se prendre à leur propre jeu. Certes, ils sortent de sa tête, mais c'est bientôt pour n'en faire qu'à la leur.
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Je me souviens d'une chevelure qui n'en finissait pas et d'un invisible regard qui prétextait la lumière. Pourtant, je n'avais jamais séjourné dans cet endroit cerné de vitres pâles. Ce même jour, j'interprétais mon rôle dans la pièce du lundi. Il y avait le malheur, le bonheur et entre les deux, l'espace feutré du bureau. La puissance dérivative de l'action contrainte. Et c'est ainsi que je vivais, parfois, avec un but si évident qu'il ancrait l'esprit dans la rade de l'immédiat. Alors, ce souvenir, d'où venait-il ? Sans doute du désir d'en chasser d'autres devenus entre temps d'adorables fossoyeurs.
Dans les silences de la peau
J'aime beaucoup, en particulier le dernier morceau.
Dans les silences de la peau
moi aussi, mais je préfère les deux premiers !
Dans les silences de la peau
Merci Zeio !
Dans les silences de la peau
Adjugé ! Merci Julien.
Dans les silences de la peau
Je ne peux t'évoquer qu'à travers le prisme de visages inconnus, de noms incomplets, d'aperçus piochés dans l'anonyme marché des corps : formes pleines et douces, cuisses alanguies, irriguées de soleils et caressées par mille regards/jour en l'arène réticulaire où se donne la gigantesque exhibition. L'offrande en flux tendu des marques et des membres connectés à l'extraversion universelle.
Dans les silences de la peau
Moi je te dédie le troisième pour qu'il te porte bonheur !
Dans les silences de la peau
Bien vu Rémy ! Et merci pour la dédicace :-)
Dans les silences de la peau
Excuse l'usurpation ! C'était trop tentant : je voulais écrire à julien plus bas tout un laïus comme quoi le texte échappe à la volonté de l'auteur et qu'il faut lui lâcher la bride et patati et patata, et paf, pile à ce moment-là tu le dis en deux lignes. Les grands esprits (il faut croire que c'est nous) se rencontrent !
Dans les silences de la peau
Longtemps, nos pas frissonnèrent dans les graviers du Luxembourg. C'était l'un de nos lieux passagers. Nous n'avions pas de chez nous, mais des jardins en nombre, des rues étroites pour enlacer l'après midi. Nous marchions jusqu'à ce que le jour abdique ou que la fatigue amoindrissent nos sens. S'il y avait bien un terme à la coïncidence de nos flâneries rêveuses, il intervenait à l'orée des portillons automatiques. Les grappes empressées et la mécanique grincheuse reprenaient la main. Je ne lâchais pas la tienne.
Fotte de phrappe
amoindrisse sans nt.
Dans les silences de la peau
Ayant connu plusieurs vies de richesses sentimentales, j'avais pu les comparer les unes aux autres. Excepté celle ci, précisément unique. Sa singularité avait détrôné l'échelle antérieure. Elle établissait un étalon excentrique, auquel les antécédents ne pouvaient se mesurer. Le chiffre de cette expérience m'échappait. Il souriait à l'infini.
Fotte de phrappe
Oui. Curieux. Il y a une autre version finale que j'ai conservé et où je n'ai pas fauté.
Dans les silences de la peau
Du bist nicht die erste,
Du musst schon verzeihn,
Aber meine letzte,
Die könntest du sein.
https://www.youtube.com/watch?v=MbAlj_Nn6Ag
Avec une traducque en français !
https://www.youtube.com/watch?v=z5XKOVQMqOg
Du musst schon verzeihn,
Aber meine letzte,
Die könntest du sein.
https://www.youtube.com/watch?v=MbAlj_Nn6Ag
Avec une traducque en français !
https://www.youtube.com/watch?v=z5XKOVQMqOg
Dans les silences de la peau
Je tourne la tête. Sur la table de nuit, (plus étroite que celle de jour, pourtant la nuit est plus vaste que son voisin de pallier), repose le réveil matin. Cette blague ! Le matin n'a besoin de personne. Il est au poste depuis que l'aube a éprouvé ses premières vapeurs... Les tentacules d'un mauvais rêve s'accrochent à mon cœur. Je perdais tout dans un incendie psychique. Tout, sauf la vie. Des chirurgiens prélevaient la peau des temps heureux pour la greffer à l'endroit du sinistre. Mais les plus beaux d'entre-eux étaient partis en fumée. On me rebâtissait ainsi, dans une version édulcorée de moi-même, jusqu'à ce que j'oublie mes plus chers souvenirs. Le combustible de ma joie.
Dans les silences de la peau
Dans les silences de la peau
Nous eûmes une vie si peu commune que, lorsqu'elle nous rattrapa, la banalité avait l'air surprise. Pendant onze ans, nous avions disparus de ses radars. Et voilà que, sans crier gare, nous nous signalions à son intention dans le mouvement même de notre abolition. Elle n'eut guère le temps de réaliser ce qu'elle faisait là. Déjà, nous avions disparus. À ceci près que nos ailleurs ne coïncidaient plus. L'OVNI love dérivait vers un trou noir névrotique, sa coque vide et rompue échappant définitivement à toute détection.
Dans les silences de la peau
Le bijou exalte la nudité en révélant sa courbure, la vulnérable texture de l'intime. C'est une invitation au voyage sous la peau. Et peut-être, par son entremise, entendons nous enfin les veinules chuchoter la grâce d'une existence rendue à sa fragilité.
Dans les silences de la peau
Il m'arriva de te croire heureuse quand tu n'étais que talentueuse. Insensiblement, tu nous quittais, ton humeur fardée d'un tel humour qu'un autre visage m'apparaissait. Alors s'engendrait l'Ecart et ses signaux faibles. Il n'y eu aucune alerte sérieuse, nulle turbulence inhabituelle, pas même un début de morosité indiquant la dérive qui débutait et nous éloignerait l'un de l'autre à des distances irréversibles. Soupçonner le bonheur n'aurait abouti qu'à l'écourter. Puisqu'il le fallait, j'aimais les apparences.