lecture d'été
les rêveries du promeneur solitaire, par JJ rousseau.
lecture d'été
(Prochain épisode, Hubert Aquin
"Cuba coule en flammes au milieu du lac Léman pendant que je descends au fond des choses. Encaissé dans mes phrases, je glisse, fantôme, dans les eaux névrosées du fleuve et je découvre, dans ma dérive, le dessous des surfaces et l' image renversée des Alpes.." )
"Cuba coule en flammes au milieu du lac Léman pendant que je descends au fond des choses. Encaissé dans mes phrases, je glisse, fantôme, dans les eaux névrosées du fleuve et je découvre, dans ma dérive, le dessous des surfaces et l' image renversée des Alpes.." )
lecture d'été
(Paul- Jean Chonceleur
Matin d' avril
Faut-il encor souffrir après avoir souffert?
Quand mon âme aigrie s' ouvrait après l' hiver
Par un matin d' avril qui s' annonçait léger
Les gelées en silence avaient pris mon verger
Les frimas de printemps sont semblables au spleen
Qui descend dans la nuit sans bruit en ma chaumine
Pour pénétrer mon âme, et la mélancolie
Se trouve au réveil raidie dedans mon lit )
Matin d' avril
Faut-il encor souffrir après avoir souffert?
Quand mon âme aigrie s' ouvrait après l' hiver
Par un matin d' avril qui s' annonçait léger
Les gelées en silence avaient pris mon verger
Les frimas de printemps sont semblables au spleen
Qui descend dans la nuit sans bruit en ma chaumine
Pour pénétrer mon âme, et la mélancolie
Se trouve au réveil raidie dedans mon lit )
lecture d'été
"Faut-il encor souffrir après avoir souffert ?"
Pas nécessairement.
"Se trouve au réveil raidie dedans mon lit"
Je garderais ce vers, qui diffuse un vigoureux message d'espoir.
Pas nécessairement.
"Se trouve au réveil raidie dedans mon lit"
Je garderais ce vers, qui diffuse un vigoureux message d'espoir.
lecture d'été
par Rémy 
, samedi 20 août 2016, 21:33 (il y a 2807 jours) @ Écrire
Mais alors surtout, restez loin des toilettes, privées comme publiques ! Tel le fringant atome de polonium qui se transmute en vulgaire plomb en envoyant au passage un rayon contaminant, cette belle mélancolie raidie et pénétrante s'y transforme en déprime mollassonne en expulsant un jet d'eau sale.