8:30

par paya, lundi 28 novembre 2016, 21:07 (il y a 2715 jours)

Marche, marche petit reptile
Qui vient à moi au matin frais
Siffler le sens du vol des cannes,
Et donne-moi l'heure de mes amours

Monte, monte, carme la route de tes pas
Fait comme l'automne, qui se disperse
Et suis la fuite des oiseaux

Viens les pieds nus la nuit est douce
j'irai au bois et t'attendrai, jusqu'à ton cœur,
Y trouvant l'or que le vent sème

Un visage ébloui t'y fera prisonnière,
Et plantera dans tes yeux des aiguilles
Si longues qu'elles perceront ton âme

8:30

par zeio, mardi 29 novembre 2016, 00:02 (il y a 2715 jours) @ paya

Il est sympathique ce poème
Je regrette juste qu'il laisse tomber les octosyllabes en cours de route
La fin aussi tombe à plat à mon sens : "si longues qu'elles perçeront ton âme", c'est vraiment banal

Sinon ça me fait fortement penser à la cérémonie des lézards dans le premier livre de Castaneda. Peut-être un hasard. Le lézard aux yeux cousus, et celui qui s'en va, revient au petit matin raconter ce qu'il a vu.

8:30

par pay, mardi 29 novembre 2016, 06:28 (il y a 2715 jours) @ zeio

Oui
mais on remplace a l'envi.
sais pas ce que sont octosyllabes
je voulais la lumiere qui sort

8:30

par pay, mardi 29 novembre 2016, 06:44 (il y a 2715 jours) @ zeio

Ainsi remplacez 'ton ame' par 'l'orage'
le poeme est à finir maintenant,

8:30

par xxxx, mardi 29 novembre 2016, 17:48 (il y a 2715 jours) @ paya

et pourquoi pas chemineront au lieu de perceront