Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant
Étoffe de la nuit o soie sombre du ciel
par milliards constellé de taches de rousseur
lumières si infimes infini chant de miel
la fusion qui dément de la nuit la noirceur
appelant tendrement aux rêves de douceur
abandon souverain au baume qui apaise
Ni chaos ni danger ni malheur que l’on taise
le plaisir s’ouvre enfin pour les verbes du cœur
un nouvel alphabet pour le jour qui va naître
que les oiseaux saluent o chants bonheur d’être.
Fabrice Selingant
![[image]](images/uploaded/201702041441495895e82d04da9.jpg)
par milliards constellé de taches de rousseur
lumières si infimes infini chant de miel
la fusion qui dément de la nuit la noirceur
appelant tendrement aux rêves de douceur
abandon souverain au baume qui apaise
Ni chaos ni danger ni malheur que l’on taise
le plaisir s’ouvre enfin pour les verbes du cœur
un nouvel alphabet pour le jour qui va naître
que les oiseaux saluent o chants bonheur d’être.
Fabrice Selingant
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant
![[image]](images/uploaded/201702041456005895eb8081233.jpg)
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant
En résonance
https://delivre.net/index.php?id=26634
...
Etre arbre. Un arbre ailé. Dénuder ses racines
Dans la terre puissante et les livrer au sol
Et quand, autour de nous, tout sera bien plus vaste,
Ouvrir en grand nos ailes et nous mettre à voler.
Cahiers de Temuco de Pablo Neruda
https://delivre.net/index.php?id=26634
...
Etre arbre. Un arbre ailé. Dénuder ses racines
Dans la terre puissante et les livrer au sol
Et quand, autour de nous, tout sera bien plus vaste,
Ouvrir en grand nos ailes et nous mettre à voler.
Cahiers de Temuco de Pablo Neruda
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant
par Chrys la liseuse 
, samedi 04 février 2017, 20:19 (il y a 2639 jours) @ essim
J'aime cette nuit fertile, peut-être celle qui devança le premier matin du monde,et le tissa d'or, puisqu'il est dit au commencement : "Il est un soir, il est un matin : premier jour"( Genèse).
Nuit qui recèle bien des forces, qui n'a rien d'inquiétant, parce que parfois les mots y germent, tel ce chant de miel surgi du plus obscur terreau, et voilà que l'on pense à une autre figure nocturne s'opposant à l'opacité, baume de douceur qui apaise., l'inventive et inlassable Schéhérazade.
Avant-hier j’ai entendu les trilles du premier oiseau annonciateur d 'espérance.
Nuit qui recèle bien des forces, qui n'a rien d'inquiétant, parce que parfois les mots y germent, tel ce chant de miel surgi du plus obscur terreau, et voilà que l'on pense à une autre figure nocturne s'opposant à l'opacité, baume de douceur qui apaise., l'inventive et inlassable Schéhérazade.
Avant-hier j’ai entendu les trilles du premier oiseau annonciateur d 'espérance.
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant, autre résonance
par Chrys la liseuse , samedi 04 février 2017, 20:24 (il y a 2639 jours) @ essim
« C'est la nuit qui est continue, où se retrempe
l'être,c'est la nuit qui fait un long tissu continu,
Un tissu continu sans fin où les jours ne sont que des jours.
Ne s'ouvrent que comme des jours.
C'est-à-dire comme des trous, dans une étoffe
où il y a des jours.
Dans une étoffe, dans un tissu ajouré.
C'est la nuit qui est ma grande muraille noire.
Où les jours ne s'ouvrent que comme des fenêtres
D'une inquiéte et d'une vacillante
et peut-être d'une fausse lumière. »
Charles Péguy,« Le mystère du porche de la deuxième vertu »,1010
l'être,c'est la nuit qui fait un long tissu continu,
Un tissu continu sans fin où les jours ne sont que des jours.
Ne s'ouvrent que comme des jours.
C'est-à-dire comme des trous, dans une étoffe
où il y a des jours.
Dans une étoffe, dans un tissu ajouré.
C'est la nuit qui est ma grande muraille noire.
Où les jours ne s'ouvrent que comme des fenêtres
D'une inquiéte et d'une vacillante
et peut-être d'une fausse lumière. »
Charles Péguy,« Le mystère du porche de la deuxième vertu »,1010
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant, vos résonances fortes
Merci pour vos tambours, aux résonances fortes.
Chris belle liseuse, toi qui emplit de chants les rives des mers mortes
Essim aux pieds ailés, des verbes que tu portes.
vos hommages érudits sont si plaisants à lire.
Ma lyre ne sait plus quelle muse irrite votre ire
vous êtes de l'Olympe dieux prosaïques se mêlant
de la vie des rampants, oui, nous humains bêlant
Que j'aime ici poser mon phrasé demi-mots
puisque ma poésie y trouve son écho.
Fabrice Selingant
Chris belle liseuse, toi qui emplit de chants les rives des mers mortes
Essim aux pieds ailés, des verbes que tu portes.
vos hommages érudits sont si plaisants à lire.
Ma lyre ne sait plus quelle muse irrite votre ire
vous êtes de l'Olympe dieux prosaïques se mêlant
de la vie des rampants, oui, nous humains bêlant
Que j'aime ici poser mon phrasé demi-mots
puisque ma poésie y trouve son écho.
Fabrice Selingant
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant, vos résonances fortes
par Chrys la liseuse , dimanche 05 février 2017, 09:35 (il y a 2638 jours) @ le Rouge-gorge
Un matin à venir veille sur les bourgeons
en silence la lune donne des reflets
au lendemain
et brode mes rêves désarmés
en silence la lune donne des reflets
au lendemain
et brode mes rêves désarmés
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant, vos résonances fortes
par Chrys la liseuse , dimanche 05 février 2017, 09:38 (il y a 2638 jours) @ Chrys la liseuse
Une vie reverdit dans nos veines
Étoffe de la nuit Poème de Fabrice Selingant, vos résonances fortes
par Alexandrine , dimanche 05 février 2017, 10:57 (il y a 2638 jours) @ Chrys la liseuse
Euh au fait est-ce fait exprès le dernier vers boiteux ? cela peut être pour marquer une rupture avec le reste?