Poèmes et chansons XXIX Antonio Machado

Mais il en est qui séparent l'écriture du hasard d'une autre écriture qui magnifiant use du hasard, use de tout outil, le prenant, de travers, n'isolent jamais l'artisanat de l'art. Comme si la séparation était réelle. Ainsi Picasso crée car il tente toujours.

De quoi veulent-ils donc se rassurer ?

Fabrice

Agabardine (franquiste ?) devrait se méfier du 3ème p ! Car pour lui, un préfet de Paris, Eugène-René Poubelle, a laissé pour postérité, la probabilité qu'il finisse oublié, son p'tit pépête y sera protégé.

Pardonnez-lui, il ne réalise certainement pas ce qu'il écrit, ici et comme ceci, à propos de ce Poète.

Quant à Gallimard...

Misérable, comment peux-tu oser ! Machado ayant lutté et fui pour la bonne cause, est entièrement bon et saint et inattaquable, y compris tous ses actes et toutes ses productions ; eût-il, un jour de murge, chié sur une feuille, qu'on serait au devoir d'appeler son ivresse "transe" ou "extase" et sa crotte "fruit d'entrailles", et de les trouver bonnes et belles, puisqu'il avait en d'autres occasions soutenu de bonnes et belles causes.

Plutôt que de faire le cuistre qui ne boit pas le vin des tavernes, dépêche-toi donc de choisir une cause à défendre indéfectiblement, je ne sais pas, moi, les chats sauvages d'Australie ou l'immunité sans vaccins ni antibiotiques, ou n'importe quelle autre, mais attention ! une bonne !, et ceci fait, tu pourras toi aussi verser dans la mièvrerie et les contradictions, et encenser le paysan madré tout en regrettant que trop peu de gens réfléchissent, sans qu'il soit permis à quiconque de te le reprocher.

Quant à versifier correctement, peuh, c'est bon pour les cuistres. Regarde : Hugo, Verlaine, Rimbaud, Beaudelaire versifiaient correctement. De sales cuistres, tous, ennemis de la liberté du vers.