Lubie poème de Fabrice Selingant
C’est comme une lubie, j’ai pris la malsaine habitude
compulsion assassine, contrainte maniaque
usage de ne laisser aucun outil s’user d’indifférence
auditionner au quotidien notre commune devise
sonder nos coutumes, retrouver sens aux principes
fourbir chaque lame pour en retrouver la pureté
aiguiser chaque larme pour en questionner le tranchant
polir chaque pensée, proverbe, idole, idée, idylle
affiner le vin des mots, laisser mûrir en bouche
porter aux nues la nudité de l’esquisse
au firmament, finement, libérer les éthers.
Fabrice Selingant
compulsion assassine, contrainte maniaque
usage de ne laisser aucun outil s’user d’indifférence
auditionner au quotidien notre commune devise
sonder nos coutumes, retrouver sens aux principes
fourbir chaque lame pour en retrouver la pureté
aiguiser chaque larme pour en questionner le tranchant
polir chaque pensée, proverbe, idole, idée, idylle
affiner le vin des mots, laisser mûrir en bouche
porter aux nues la nudité de l’esquisse
au firmament, finement, libérer les éthers.
Fabrice Selingant
Lubie poème de Fabrice Selingant
dans son écrin, l'outil respire
et quand la main, enfin l'attire
son quotidien, se mire
et quand la main, enfin l'attire
son quotidien, se mire
Lubie poème de Fabrice Selingant
Ta parole
d'eau vive
résume une aube idéale
d'eau vive
résume une aube idéale
Lubie poème de Fabrice Selingant
Merci pour cette réponse poétique, elle est une saine description et à la fois bien plus que cela. merci donc pour cette lecture qui montre l'intelligence, la bonne, celle qui parle de vivre en et donc d'exister ensemble.
Fraternellement.
Fabrice
Fraternellement.
Fabrice
Lubie poème de Fabrice Selingant
Merci de savoir rendre hommage, car en poésie chaque parole envoyée est un pari risqué, nulle n'est un envoi innocent et sans danger. Chaque fois, on y risque son sens. c'est un acte fragile même lorsqu'il affirme le contraire. L'art est un appel au secours, même s'il dit un égo. L'idéal, chaque fois, y joue sa peau.
Fraternellement.
Fabrice
Fraternellement.
Fabrice
Lubie poème de Fabrice Selingant
Faut-il, doit-on, est-il indispensable de répéter, redire et reformuler chaque concept, chaque idée, chaque objet poétique trois fois, à trois reprises et sous trois formes ? N'est-ce pas, n'apparaît-ce point, ne trouve-t-on pas ça un peu, un petit peu, un tantinet, un chouïa lourd, pesant et laborieux ? Ne suffirait-il pas, ne pourrait-on se contenter, n'atteindrait-on pas la plénitude, la complétion, la satiété en écrivant, tournant et couchant au papier tout, la totalité et l'ensemble une seule, une unique, une magistrale fois, occurrence, apparition, mais, à condition et en faisant attention à ce qu'elle soit, fusse et demeure belle, bonne et économique ?