Le Pilori de l'Amour

par Robot @, mardi 25 avril 2017, 10:57 (il y a 2560 jours)

On t'attachera sur le Pilori de l'Amour
Les femmes te pinceront les seins
Elles engloutiront leur langue dans ta bouche
Elles martèleront tes membres de leurs caresses
Tu crieras "Assez,assez !"
Le Pilori de l'Amour a été inventé au XIIIe siècle
pour punir les hommes de leurs bassesses.

Le Pilori de l'Amour

par sobac @, mardi 25 avril 2017, 11:11 (il y a 2560 jours) @ Robot

Poteau ou appareil tournant sur un pilier situé sur une place publique, auquel on attachait un condamné, avec un carcan au cou, pour l'exposer aux regards de la foule et marquer ainsi son infamie. Roue du pilori; descendre du pilori; monter au pilori; attaché au pilori.

a priori pas réjouissant

Le Pilori de l'Amour

par Rémy @, mardi 25 avril 2017, 12:52 (il y a 2559 jours) @ Robot

Quoi, seulement les seins ? Mais voyons, il faut qu'elles lui tirent les couilles et les poils du cul, qu'elles le chatouillent tout partout, qu'elles lui lèchent les oreilles, qu'elles lui retroussent la bistouquette avec des ongles de 5 cm, qu'elles le couvrent de rouge à lèvres, qu'elle l'appellent leur grand loup et à venir enfin les prendre tout en se masturbant devant lui, qu'elles s'accrochent tête en bas à la potence pour l'obliger à leur faire un cunnilingus, enfin tout, quoi, le Grand Jeu maximum à 500 € la demi-heure ! Et si, après plusieurs heures de ce traitement, il débande parce que tous ses coins sensibles sont trop irrités, pour le punir elles lui enfileront des dessous féminins en dentelle, et cette dernière humiliation lui fera atteindre l'orgasme.

Ah, on était fichument déluré, au XIIIe siècle.

Le Pilori de l'Amour

par zeio, mardi 25 avril 2017, 23:52 (il y a 2559 jours) @ Rémy

C'était avant que le puritanisme anglo-saxon ne nous javellise.

Devant, le ventre

par Claire, mardi 25 avril 2017, 17:38 (il y a 2559 jours) @ Robot

C’est difficile de l’aimer toujours
- on voudrait l’oublier, le lieu de l’ennemi.
Mémoire des caresses et des palpations, de l’enfouissement, des réserves
graisse animale et l’air pour le souffle
il fait mal comme il se contracte
face au malheur, à la peur de la mort. Se contractant du dehors et du dedans.
Des remparts et des chemins,
des vallées aussi, et des cavernes, des mares
tout ce qui revient et part, chaque année ou à chaque cycle
ou digestion, démuni et doux
sous la paume des mains chaudes, et dans la gravité
- la gravidité.
ou devant le javelot des guerriers, ou traversé du poignard des douleurs.
Il descend vers le milieu du monde, les forêts primaires,
descend vers l’autre registre,
le sexe bien sûr.

Ces longs corps qu’on voit demi-nus,
engainés de leur perfection, solaires
et tronqués
ventres d’hommes ventres de femmes
au milieu de la pluie des villes
collés sur les murs,
les panneaux.



(proposition pour un diptyque)