L'intermède Calypso
On croit les âmes assignées à résidence, chevillées aux individus. En réalité, leurs chemins s'évadent souvent des nôtres, bien avant que la vie ne s'absente. Les âmes sont bohèmes par essence. Leur périple est nécessaire. Quand nous aspirons à la fortune ou aux honneurs, elles continuent à chercher leurs sœurs. Nous sommes trop occupés du monde pour soupçonner cet itinéraire divergent.
Les âmes se trouvent parfois, malgré nous. Leur quête est récompensée, tandis que nous dérivons sans boussole, de corps en corps. Et s'il arrive que nous soyons joyeux sans motifs ou mélancoliques sans raison, c'est qu'elles sont réunies, se connaissent et s'étreignent tandis que nous les oublions.
Les âmes se trouvent parfois, malgré nous. Leur quête est récompensée, tandis que nous dérivons sans boussole, de corps en corps. Et s'il arrive que nous soyons joyeux sans motifs ou mélancoliques sans raison, c'est qu'elles sont réunies, se connaissent et s'étreignent tandis que nous les oublions.
L'intermède Calypso
Borgès s'amuse souvent avec une hypothèse tangente à la tienne, que l'existence est un rêve.
L'intermède Calypso
Ce que tu écris me touche de plus en plus, comme une ouverture.
J'ai pensé à ce texte de François Cheng :De l'âme
J'ai pensé à ce texte de François Cheng :De l'âme
L'intermède Calypso
Merci Claire. L'extrait du texte est intéressant.