puiser
puiser l'inépuisable,
le temps à ses affres
qu'un seul grain de sable suffit
pour inverser la courbe inexorable
des jours où le regard s'éloigne
de l'horizon sans défense
l'horloge surenchérit
puiser devint transposable
le temps à son itinéraire
avec des étapes en col de cygne
quand l'issue se prépare
comme un ultime cri périssable
sur un avenir amoindri
le carillon s'impose
puiser suppose
d'avoir la force en contrepoint
quand elle se sait malléable
comme une compagne fidèle
dans une vie de contraintes
où les mots sont tactiles
les pendules sont nos ombres
puiser se métamorphose
offrant un puits sans fond
avec des fragrances friables
face aux heures incertaines
des angoisses de l'aube
du jour assassin
le sablier de l'éternité
puiser à fini sa course
le temps imparti associe l'adieu
l'absence s'éternise
où s'en vont les rêves d'antan
les joies enfantines
l'amour du prochain
le temps à ses affres
qu'un seul grain de sable suffit
pour inverser la courbe inexorable
des jours où le regard s'éloigne
de l'horizon sans défense
l'horloge surenchérit
puiser devint transposable
le temps à son itinéraire
avec des étapes en col de cygne
quand l'issue se prépare
comme un ultime cri périssable
sur un avenir amoindri
le carillon s'impose
puiser suppose
d'avoir la force en contrepoint
quand elle se sait malléable
comme une compagne fidèle
dans une vie de contraintes
où les mots sont tactiles
les pendules sont nos ombres
puiser se métamorphose
offrant un puits sans fond
avec des fragrances friables
face aux heures incertaines
des angoisses de l'aube
du jour assassin
le sablier de l'éternité
puiser à fini sa course
le temps imparti associe l'adieu
l'absence s'éternise
où s'en vont les rêves d'antan
les joies enfantines
l'amour du prochain
Terre de sommeil
Nous l'avons saisie
Du ciel tombée
La nuit nous a accaparés
A cette heure avancée
Couchés
Inaugurateurs des lieux
Nous nous sommes enfoncés
Tendus et fondus
Dans une nouvelle matière
La lumière tourne
Mémoire de forme
Dans le tournis lent
Epaule contre dos
Double ardeur
D'un grand espace
Empreintes jumelles
Love Love
Sous la livrée de fièvre
En de nouvelles odeurs
Les membres s'accaparent la place
C'est toujours le même homme
Les mêmes gestes enrouleurs
Avec plus d'amplitude
Nous signons encore
Où la lune file
Et déflore
Du ciel tombée
La nuit nous a accaparés
A cette heure avancée
Couchés
Inaugurateurs des lieux
Nous nous sommes enfoncés
Tendus et fondus
Dans une nouvelle matière
La lumière tourne
Mémoire de forme
Dans le tournis lent
Epaule contre dos
Double ardeur
D'un grand espace
Empreintes jumelles
Love Love
Sous la livrée de fièvre
En de nouvelles odeurs
Les membres s'accaparent la place
C'est toujours le même homme
Les mêmes gestes enrouleurs
Avec plus d'amplitude
Nous signons encore
Où la lune file
Et déflore
Terre de sommeil
belle réponse qui puise l'essentiel dans un ressenti imagé
Terre de sommeil
Ce texte est magnifique.
ce beau poème de Myrtille
J'aime. tout simplement, modestement.
Fraternellement.
Fabrice Selingant le Rouge-gorge
Fraternellement.
Fabrice Selingant le Rouge-gorge
puiser
Comment du temps prendre la source, merci Sobac, poème superbe, magique et sombre.
Fraternellement.
Fabrice Selingant le Rouge-gorge
Fraternellement.
Fabrice Selingant le Rouge-gorge