sans
Sans arrières pensés
Le corps en mal de sensations
Se flétri anonymement
Dans un désert de frissons
Comme un champ en jachère
Laissé à l’abandon
Sans espoir de récoltes princières.
La mauvaise herbe envahit l’esprit
Avec ses graves séquelles
Porte ouverte sur l’inutile
D’un décor muet
Ou les maux pêle-mêle
Agonisent en ode futile
Aux mots d’un poète vieilli
L’avenir apparaît en pointillé.
L’amertume en écume.
À quoi sert la raison
Et les folles incertitudes
S’il n’y a plus d’options
À donner en pâture
Sans une once d’opiniâtreté
Le corps en mal de sensations
Se flétri anonymement
Dans un désert de frissons
Comme un champ en jachère
Laissé à l’abandon
Sans espoir de récoltes princières.
La mauvaise herbe envahit l’esprit
Avec ses graves séquelles
Porte ouverte sur l’inutile
D’un décor muet
Ou les maux pêle-mêle
Agonisent en ode futile
Aux mots d’un poète vieilli
L’avenir apparaît en pointillé.
L’amertume en écume.
À quoi sert la raison
Et les folles incertitudes
S’il n’y a plus d’options
À donner en pâture
Sans une once d’opiniâtreté
sans poème de Sobac
Je suis heureux qu'il soit publié et que deux autres strophes soient venues le poursuivre.
Je ressens profondément ce que tu as ajouté. La fonction même de notre art d'écriture est cette capacité à vivre cent vies dans une et l’empathie qui est comme un don de ressentir les douleurs d'autres, bon an, mal an, cela ne nous permet pas pour autant de circonscrire tous les malheurs du monde, mais si par bonheur, le monde découvrant nos écrits, voulait s'y attarder, alors, peut-être, pourrions nous espérer.
Fraternellement.
Fabrice Selingant le Rouge-gorge
Je ressens profondément ce que tu as ajouté. La fonction même de notre art d'écriture est cette capacité à vivre cent vies dans une et l’empathie qui est comme un don de ressentir les douleurs d'autres, bon an, mal an, cela ne nous permet pas pour autant de circonscrire tous les malheurs du monde, mais si par bonheur, le monde découvrant nos écrits, voulait s'y attarder, alors, peut-être, pourrions nous espérer.
Fraternellement.
Fabrice Selingant le Rouge-gorge
sans poème de Sobac
vivre cent vies sans alibis
merci ami virtuel mais présent par sa capacité à ressentir l'essentiel
merci ami virtuel mais présent par sa capacité à ressentir l'essentiel
sans
c'est un combat entre le corps se flétrissant
et la mauvaise herbe de l'esprit
justes paroles Sobac
tu traduis bien ce dilemme qui nous taraude depuis la naissance
merci pour ce texte allégorique
sans et sang
et sens
et la mauvaise herbe de l'esprit
justes paroles Sobac
tu traduis bien ce dilemme qui nous taraude depuis la naissance
merci pour ce texte allégorique
sans et sang
et sens
sans
merci d'avoir ressenti mes mots
sans se justifier
sans se justifier, d'avoir fais un brouillon, je bus le bouillon
sans se justifier
un peu clair(e) le bouillon
sans se justifier
peut-être il faut qu'on se dise qu'on n'a pas la même forme d'esprit et que je suis pour toi une mauvaise lectrice...trop rigide. je l'admets volontiers.
sans se justifier
non, je ne dirais pas cela comme ça, je pense pas à de la rigidité, ni mauvaise lectrice ( j'en suis sûr)
mais les atomes crochus sont parfois comme des ions contraires, pourtant je sens quand même un quelque chose que tu définis par " richesse"
dans un texte il y a l'ensemble, mais aussi son message, souvent caché, un détail qui fais la différence
l'essentiel étant de pouvoir se le dire avec Véracité sans Véhémence
mais les atomes crochus sont parfois comme des ions contraires, pourtant je sens quand même un quelque chose que tu définis par " richesse"
dans un texte il y a l'ensemble, mais aussi son message, souvent caché, un détail qui fais la différence
l'essentiel étant de pouvoir se le dire avec Véracité sans Véhémence
sans se justifier
C’est sans doute le mot de « brouillon » qui t’a heurté. Pour moi ça ne signifie pas « torchon » ni « con ». Ça renvoie à ce stade où on jette librement sur le papier-clavier tout ce qui vous passe par l'esprit, qu’on organise et élague ensuite. Parfois j’ai le sentiment que tu écris comme cela, puis une petite relecture vite fait et vogue la galère ! Alors oui, c’est riche, mais encombré de trucs un peu faiblards ou peu signifiants, de quelques fautes d’orthographe et puis on passe à autre chose.
Je suis une mauvaise lectrice pour cela parce que moi je relis, corrige et élague beaucoup, pendant des mois ou des années. Pas pour chercher la perfection que je n’aime pas du tout. Mais pour atteindre l'intensité, du sens et de l’émotion...et donc de la beauté.
Mais je sais bien qu’il y a de nombreuses pratiques différentes, simplement ces « négligences » que je crois voir dans tes textes me font sous-évaluer le reste.
Je suis une mauvaise lectrice pour cela parce que moi je relis, corrige et élague beaucoup, pendant des mois ou des années. Pas pour chercher la perfection que je n’aime pas du tout. Mais pour atteindre l'intensité, du sens et de l’émotion...et donc de la beauté.
Mais je sais bien qu’il y a de nombreuses pratiques différentes, simplement ces « négligences » que je crois voir dans tes textes me font sous-évaluer le reste.
sans se justifier
il y a une part de vrai, mais je n'aurais jamais ta patience pendant des mois voire des années
en fait j'écris depuis que je suis laryngectomisé, c'est une façon de parler
en fait j'écris depuis que je suis laryngectomisé, c'est une façon de parler
sans se justifier
oui, je me souviens toujours de ça, tu l’avais dit ailleurs. C’est beaucoup de courage d’avoir trouvé cette voie/voix. Mais l'important c’est de bien dire ce qu’on a à dire, être compris et même de penser de mieux en mieux en s’appuyant sur l’expressIon, non ? corriger c’est encore penser, serrer de près la vérité, une certaine vérité, j’adore ça.
En plus François m’a fait un site où les poèmes attendent et je peux les reprendre très longtemps après, jusqu’à ce qu’ils aient atteint leur état définitif...pour un moment. Je n’ai besoin d’aucune patience pour ça.
Après, j’imagine qu’Ingres aurait été scandalisé de voir peindre Pollock ...;)
En plus François m’a fait un site où les poèmes attendent et je peux les reprendre très longtemps après, jusqu’à ce qu’ils aient atteint leur état définitif...pour un moment. Je n’ai besoin d’aucune patience pour ça.
Après, j’imagine qu’Ingres aurait été scandalisé de voir peindre Pollock ...;)
sans se justifier
Après, j’imagine qu’Ingres aurait été scandalisé de voir peindre Pollock ...;)
où pas, comme dise,la generation sms
l'art de l'instantané, l'ébauche des mots, le regard impromptu, la voltige sans filet,
où pas, comme dise,la generation sms
l'art de l'instantané, l'ébauche des mots, le regard impromptu, la voltige sans filet,
sans se justifier
oui, mais aussi : avoir assez de confiance dans sa propre pensée pour essayer de la comprendre... en cherchant comment l’exprimer vraiment.
sans se justifier
la confiance, vecteur de la pensée, où comment ressentir les aléas de la vie